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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 10:40

Bonjour,


Hier je suis allé à la manifestation festive de l'Avant Tour se déroulant en parallèle du festival des Rives à Tarbes. Des compétitions cyclistes étaient organisées avec les différents club du coin. Cela se passait dans l'avenue de la Marne au bout du pont. Marc Lebreton et sa femme Nathalie, étaient tout deux présents avec un stand sur lequel ils avaient exposé quelques uns de leurs plus beaux vélos. Robert Cazala (ancien coureur professionnel ayant porté le maillot jaune et ayant gagné 4 étapes sur le Tour) était présent. J'ai également aperçu Jean-Paul Rey qui était de l'autre côté de la route (réquisitionnée pour le circuit pour les courses). Il y avait également un stand tenu par des membres du centre Laurent Fignon. Laurent Fignon, très malade, qui a commenté le prologue du Tour de France sur francetelevision tant bien que mal avec sa voix qui était enrouée suite à sa maladie, et qui a malheureusement laissé sa place hier à Laurent Jalabert qui a lui même laissé sa place sur la moto. Après bien sûr il y avait un stand tenu par le Conseil Général des Hautes Pyrénées. Un peu plus loin vers la place Marcadieu (pour ceux qui connaissent), il y avait des chanteurs et musiciens pyrénéens et puis une montgolfière était placée sur la place Marcadieu pour ceux qui voulaient s'élever de quelques mètres. Et puis plus loin à la place du Foirail se trouvait un vide-grenier.

Marc Lebreton faisait des démonstrations et accompagnait les jeunes enfants dans leur course. Nathalie, sa femme, très sympa a également pédalé puis elle a tenu leur stand. Elle m'a également pris en photo à côté du vélocipède Michaux de 1869.


Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 023

 

Voilà ci-dessous une photo de Marc Lebreton et de sa femme, Nathalie, à ses côtés qui étaient sur la ligne de départ du circuit pour accompagner une course d'enfants :

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 006


J'ai pu prendre de belles photos en plein jour notamment du vélo Bedonni de 1948 possédant un dérailleur du même type que celui de Fausto Coppi. Il y avait là également la réplique du Grand-Bi que Marc Lebreton utilise lors de ses démonstrations, un vélocipède Michaux de 1869 et bien d'autres encore que j'ai eu l'occasion de prendre en photo en détail. Je vais mettre plusieurs de ces photos dans l'article que j'avais déjà écrit à propos du musée de Marc Lebreton il y a deux jours.

Voici une photo générale du stand

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 039

 

Et ci-dessous des photos de Marc Lebreton sur le grand-Bi

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 043

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 040


Nicolas Lopez, double médaillé olympique à Pékin en escrime (or par équipe et argent en individuel), qui est de tarbes, était présent et a signé un maillot qui sera à gagner sur francetélévision le 18 juillet. Il est visible sur la photo ci-dessous.


Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 044


Voici la montgolfière qui était à la place Marcadieu.


Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 050


Les autres photos des vélos, je vais les mettre sur l'article consacré au musée de Marc Lebreton.

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 16:35

Bonjour,


Comme vous le savez sûrment, hier le Tour de France 2010 a débuté. C'est la 97e édition, très particulière puisque le Tour de France fête cette année le centenaire du premier passage dans les Pyrénées. C'est un parcours long de 3641 kilomètres allant de Rotterdam à Paris en passant par 4 grandes étapes dans les Pyrénées. Un programme de choix. Pour des informations sur les étapes de montagne dans les Pyrénées, vous pouvez cliquer ici.

Hier le prologue s'est disputé dans des conditions météo assez pénibles pour la majorité des coureurs mais les premiers et les derniers sont passés entre les gouttes. Et nous avons eu droit à un beau spectacle avec l'hyper favori pour la victoire dans ce prologue, Fabian Cancellara qui a écrasé le chrono de toute sa puissance. Il a relégué Tony Martin, en tête pendant tout l'après midi quasiment, à 10 secondes. Parmis les favoris seuls Lance Armstrong (à 22 secondes) et Alberto Contador (à 27 secondes) ont pu signé un bon temps (si on considère que Leipheimer, Brajkovic et Vinokourov sont des équipiers car eux aussi ont assurés un bon chrono). Kreuziger et Evans sont les outsiders qui limitent le plus la casse à 40 secondes environ de Cancellara. Mais ensuite, il y a un groupe à 55 secondes environ dans lequel on trouve Sastre, Basso, Wiggins, Menchov et Franck Schleck qui sont assez loin. Mais celui qui fait vraiment une très mauvaise opération c'est sans nul doute Andy Schleck, 2e à Paris l'an passé, qui laisse filer 1 minute et 9 secondes sur Cancellara.


Aujourd'hui pour la première étape nous avons eu droit à trois chutes en série dans les deux derniers kilomètres. Cela a permis d'éliminer du sprint Cavendish, Freire et Farrar notamment. Au final c'est Alessandro Petacchi qui s'impose avec beaucoup de chance (comme il l'avait fait au Tour de Suisse en juin en bénéficiant là aussi d'une grosse chute). Thor Hushovd un des favoris pour le maillot vert de meilleur sprinteur fini 3e et ainsi se place dans la course au maillot contrairement à Cavendish, vainqueur de 6 étapes l'an passé, qui fini l'étape bredouille en terme de points suite à sa chute...


Demain, à suivre l'étape Bruxelles-Spa.

Je ne parlerai pas tout les jours du Tour de France car même si je suis passionné, ce n'est pas le but du blog. Mais je ferai volontier un article pour résumé plusieurs étapes à la fois.

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 15:26

Bonjour,

 

Hier j'ai appelé Marc Lebreton qui m'avait réitéré son invitation mercredi soir à la présentation du livre de Jean-Paul Rey. Je l'ai donc appelé comme il m'avait dit afin de savoir si je pouvais passer voir son musée. Il m'a dit que je pouvais et donc je suis parti en vélo en fin d'après midi.Je suis arrivé chez lui assez rapidement, j'ai en fait perdu du temps à chercher mon appareil photo.

Marc Lebreton est vraiment très sympa car il s'est montré disponible, souriant et c'était un vrai plaisir de l'entendre parler avec passion de cette magnifique collection de vélos. Il en a tellement que je n'ai pas pu tous les prendre en photo. D'ailleurs je n'ai pas tant pris de photos que ça, j'ai surotu regardé tellement c'était beau. Je le reverrai demain lors d'une exposition à Tarbes en plein air. Là il aura quelques vélos exposés et en plein jour ce sera plus pratique de prendre des photos.

Il m'a donc montré sa collection dans l'ordre chronologique. Ici je mettrai les photos que j'ai eu l'occasion de prendre et que je prendrai dans le futur et je mettrai quelque grandes dates de l'évolution du vélocipède.

Cette collection est magnifique avec un des premiers vélocipèdes de Pierre Michaux, inventeur de la pédale en 1861. Ensuite vers 1872 sont apparus les grands-Bi dont Marc Lebreton possède un original et une réplique dont il se sert pour les démonstrations.

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 027

 

Ensuite il m'a montré un vélo du même type que celui de Louis Trousselier en 1905, roues en bois et pas si lourd que cela!!

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 001

 

Ensuite il m'a montré un vélo de 1950 possédant le même type de dérailleur qu'utilisait Fausto Coppi (vainqueur du Tour de France en 1949 et 1952 et premier vainqueur d'une arrivée d'étape en altitude à l'Alpe d'Huez cette année là si je ne me trompe pas). Il m'a expliqué le fonctionnement de ce dérailleur, tout en roulant, avec un "loquet", il faut desserrer la roue arrière pour changer de pignon avec un autre loquet qui permet de bouger directement la chaîne (en détendant la chaîne) et le poids du corps sur la selle retend la chaîne de suite, et une fois que la chaîne est sur le bon pignon, le cycliste n'a plus qu'à resserrer la roue arrière en actionnant une nouvelle fois ce loquet.Sur la photo ci-dessous on voit bien le Bedonni de 1948 avec ce fameux dérailleur et ce que j'appelle "loquet" :

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 007

 

Photos vélos Marc Lebreton 2 et 4 juillet 2010 008

 

 

Ensuite il m'a montré son atelier où il restaure ses vélos. Et puis nous sommes montés à l'étage et là c'était incroyable. Voir tous ces vélos côte à côte alignés, magnifique que c'était!! Tous ces vélos alignés et il me disait les caractéristiques de chacun, pourquoi il avait de la valeur avec une passion, c'était magnifique à entendre. Il possède quelques magnifiques vélos de pistes ainsi qu'une triplette. Il a des vélos de beaucoup de marques, des alcyon (de 1927-28 notamment), des peugeot, bianchi et bien d'autres.


Les grandes dates :


1861 : invention de la pédale

1869 : invention des prémices du pneu

1871 : amélioration avec les pneus démontables

 

Je tiendrai cet article sur le musée de Marc Lebreton à jour à chaque fois que j'aurai de nouvelles photos où qu'il me racontera à l'occasion d'autres anecdotes et étapes de l'évolution du vélocipède.


Je remercie vraiment Marc Lebreton de m'avoir fait visiter son musée avec autant de disponibilité.

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 14:42

Le mercredi 30 juin 2010 à 20h30, je suis allé à la médiathèque Louis-Aragon de Tarbes. En effet, Jean-Paul Rey y était pour présenter son livre "L'étape assassine". Marc Lebreton avec qui il a réalisé l'étape Luchon-Bayonne le 12 juin dernier dans les conditions de 1910, était également présent. Et pour l'occasion, trois grands coureurs français originaires du Sud-Ouest étaient de la partie, à savoir André Darrigade (vainqueur de 22 étapes sur le Tour de France et champion du monde en 1959), Robert Cazala (porteur pendant 6 jours du maillot jaune et vainqueur de 4 étapes dans les années 50-60) et Hubert Arbes (équipier de Van Impe en 1976 et de Bernard Hinault ensuite). Bien évidemment les vedettes du soir étaient les trois anciens coureurs et c'est surtout à eux que se sont adressées les questions. Tour à tour ils ont racontés des anecdotes de leur carrière, ils ont expliqués comment ils sont devenus coureurs. André Darrigade a parlé longtemps, il a raconté ses débuts sur le vélodrome du Vel'd'Hiv où il avait battu le multiple champion du monde Antonio Maspes qui avait eu un geste antisportif au moment du sprint final. Hubert Arbes a raconté la fierté qu'il avit d'avoir été au côté de Bernard Hianult et de l'avoir vu construire son incroyable palmarès.

J'étais probablement le plus jeune de l'assemblée et entendre des personnes du public raconter ce qu'ils ont vécu sur le bord des routes dans les années 40-50, c'était assez extraordinaire!! Il y avait notamment une personne qui était placé dans le col d'Aspin en 1947 et qui attendait de voir passer ses deux idoles, René Vietto et Apo Lazaridès. Il était désespéré quand il vu passer Robic en tête puis deux autres coureurs encore derrière allant jusqu'à imaginer un attentat sur la route du Tour. Enfin quand il vit Apo Lazaridès passer, ce dernier lui demanda de pousser. Il n'est pas arrivé à bouger, tellement il était submergé par l'émotion. "Espèce de con" lui dit le coureur...

D'autres belles anecdotes ont été racontées. Ce fut vraiment un plaisir d'entendre cela. Et de pouvoir écouter ces anciens grands coureurs que j'ai vu sur des photos dans des livres, les écouter pendant si longtemps parler avec passion de ce sport et de ce qui fut leur premier métier c'est assez incroyable. Je crois que je n'oublierai pas cette soirée. Malheureusement je n'avais pas mon appareil photo, celui-ci étant au fond de mes cartons de déménagement car j'ai quitté mon appart d'étudiant à Pau.

Pour accompagner tout cela, une grande exposition avec des photos et des articles des journaux d'époques ont retracé l'histoire du Tour de France dans les Pyrénées. Très belle exposition visible à la médiathèque de Tarbes jusqu'au 23 juillet.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 19:51

Bonjour,


Je n'ai pas le temps de rédiger un article développé aujourd'hui. Juste pour dire que hier soir je suis allé à la présentation du livre de Jean-Paul Rey à la médiathèque de Tarbes. Il y avait bien sûr la présence de Marc Lebreton, très sympa. Et puis surtout les vedettes de la soirée c'étaient les trois anciens coureurs originaires du Sud-Ouest en l'occurence, le très bon et connu André Darrigade (22 victoires d'étapes sur le Tour de France, champion du monde...), Robert Cazala (porteur du maillot jaune et vainqueur de 4 étapes) et Hubert Arbes (équipier de Van Impe en 1976 et de Hinault). Très bonne soirée. J'en parlerai en détail demain.


Idris

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 17:32

Bonjour,


Je rappelle que l'ouverture du col d'Aubisque est prévue pour demain. En effet le col était fermé depuis le 24 juin en raison de travaux sur la chaussée. En espérant qu'il n'y ait pas de retard...


Idris

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 08:42

En 1969, alors âgé de 24 ans, Eddy Merckx dispute son premier Tour de France. C'est déjà une terreur dans le monde du cyclisme. Quelques mois plus tôt il a été déclassé du Giro qu'il s'apprêtait à gagner à cause d'un contrôle positif qui n'a jamais été prouvé. Etant donné qu'il n' y a pas de preuve, Merckx obtient une remise de suspension et peut disputer ce qui sera son premier Tour de France. A l'époque, il est dans l'équipe Faema qui est entièrement dévoué à son leader.

Cependant, la veille de l'étape Luchon-Mourenx, Eddy Merckx déjà porteur du maillot jaune, apprend que un de ses équipiers les plus dévoués, Martin Van Den Bossche, a signé pour la saison suivante avec l'équipe rivale, Molteni. Cela a mis Eddy Merckx en colère.

Alors que le peloton escalade le col du Tourmalet dans cette fameuse étape Luchon-Mourenx, Van Den Bossche prend une centaine de mètres d'avance à un kilomètre du sommet et s'apprête donc à passer en tête au sommet du col. Voulant lui faire payer ce changement d'équipe pour la saison suivante, Eddy Merckx ne veut pas lui laisser la joie de passer en tête du prestigieux col et accélère pour le rattraper et passer en tête du col. Même Poulidor n'a pas pu suivre. Eddy Merckx bascule au sommet seul en tête et effectue la descente. Dans la vallée il se demande si il ne vaut mieux pas qu'il attende le reste du peloton car l'arrivée à Mourenx est encore à plus de 100 kilomètres. Il ralentit donc quelque peu mais ne voit personne revenir de l'arrière, il décide alors de continuer. A ce moment là au classement général il a déjà à peu près 8 minutes d'avance sur son dauphin. Il continue donc son effort et ne cesse d'accroître son avance à coup de minutes pour finalement passer le col d'Aubisque seul devant et gagner à Mourenx avec 7min56 d'avance sur Dancelli et son coéquipier Van Den Bossche. Un exploit, il a fait un raid solitaire de 140 kilomètres. Le lendemain, le journal l'Equipe titre "Merckx surpasse Merckx". A ce moment là il vient d'atomiser tout le peloton. Au final, ce Tour de France 1969 sera écrasé par Merckx qui fera carton plein : 6 victoires d'étape, victoire au classement général, classement par points, classement de la montagne, classement par équipe, vainqueur du combiné, vainqueur du prix de la combativité et si le classement du meilleur jeune existait il l'aurait également gané puisqu'il avait moins de 25 ans. Son dauphin, Roger Pingeon, est relégué à pratiquement 18 minutes au classement général!!

Cette année là c'était donc la première des 5 victoires pour Eddy Merckx.

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 14:10

Bonjour,


J'ai mis à jour la description du profil du col du Soulor. J'ai en effet, parler du versant par Ferrières. Tout cela est visible sur la page suivante : Col du Soulor : informations et profil.


Idris

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 08:49

C'est la fin de la plupart des exams et j'ai mon appart à Pau jusqu'à fin juin...je voulais donc absolument en profiter pour faire une grande sortie. J'avais prévu de partir de Pau, d'aller à Laruns, 45 kilomètres au sud de Pau, là je voulais monter le col d'Aubisque. Ensuite j'avais prévu de descendre sur Argelès Gazost par le col du Soulor pour ensuite remonter vers Luz Saint Sauveur pour monter le col du Tourmalet. J'aurai ensuite enchainé avec le col d'Aspin. Si j'avais encore les jambes j'avais prévu de descendre sur Arreau pour faire l'ascension du col de Peyresourde en aller-retour pour ensuite rentrer chez moi par la traversée des Baronnies en passant par le col de Coupe et le col des Palomières. L'avantage de ce parcours, c'est que je pouvais rentrer chez moi à tout moment par la vallée si je n'avais pas les jambes pour continuer. Ainsi je pouvais rentrer après l'Aubisque/Soulor par Argelès, après le Tourmalet ou l'Aspin par Sainte Marie de Campan et par les Baronnies ensuite sans obligatoirement faire le col de Peyresourde.

Pour me donner un maximum de temps afin de rouler tranquillement sans forcer, j'avais prévu de partir très tôt : à 3h du matin. Au final je suis parti à 2h50. La route jusqu'à Laruns et large, pas très sinueuse, traverse des villages éclairés et est un peu passante ce qui fait que les feux des voitures pouvaient régulièrement m'éclairer car il y avait quand même des voitures sur cette route si tôt.

La nuit a été courte car il faisait chaud, il y avait du foot et j'étais impatient et presque excité à l'idée de faire ce parcours. J'ai essayé de ne pas veillé trop longtemps mais à 1h du matin je ne dormais pas encore... Je me suis levé vers 2h et je me suis préparé tranquillement et j'ai pu partir à 2h50. J'avais bien sûr tout prévu. Tout d'abord pour me ravitailler j'avais des biscuits, des pâtes de fruit, des pâtes froides avec de la tomate en guise de repas. J'avais bien sûr 1,5 litre d'eau et 1 litre de coca car c'est très sucré. Mon sac à dos était assez lourd. Après vu que je suis parti dans la nuit noire j'avais un gilet jaune et des brassards réfléchissant en plus des feux de mon vélo.

Je suis donc parti à 2h50 avec le sac à dos sur le porte bagage et la dynamo de mon vélo en marche. La dynamo c'est un peu problématique car ça ralentit... J'ai rejoins la route qui quitte Pau par le Sud au niveau de Jurançon et je suis parti en direction de Laruns. Une quinzaine de kilomètres après être parti de mon appart j'arrive à Gan. Les dernières centaines avant le village se sont faites dans le noir complet et je me repérais tant bien que mal avec la lueur de mon feu avant qui éclairait les bandes blanches sur le bord de la route une par une. La traversée de Gan est assez longue et quelques mètres après la sortie du village, je vois un panneau lumineux indiquant que le col d'Aubisque était fermé du 24 au 30 juin en raison de travaux...quelle surprise!!! J'ai donc fait demi tour pour aller sous un réverbère et regarder ma carte. Je voulais trouvé une route qui me permette de rejoindre le col du Soulor que j'allais du coup monter par Ferrières. Par chance la D24 permet d'accéder au col du Soulor en passant par Nay. Et elle commence au nord du de Gan. J'ai donc rebroussé chemin jusqu'à la sortie nord du village et j'ai trouvé la bifurcation. Dès la sortie la route s'est mise à monter pendant à peu près 3 kilomètres. C'est bien ce que je craignais...c'est une route vallonnée et probablement pas éclairée. Cependant j'ai été très content de voir que j'étais en excellente forme et que cette montée je l'ai fait sans difficulté sur des gros développements. Les 3 kilomètres de montée se sont fait avec un minimum d'éclairage car de nombreuses maisons se trouvaient de chaque côté de la route et de ce fait il y avait de temps en temps un lampadaire. Par contre dès que la route a cessé de monter...plus de lampadaire...le noir complet, je ne voyais rien, je ne distinguais absolument pas la route. J'ai commencé à descendre lentement. Puis tout à coup la lueur de mon feu avant m'a fait voir une balise sur le côté droit de la route. Il y avait un virage et je suivais la route en apercevant les balises une par une, puis tout d'un coup plus de balise...je me suis donc dit que le virage était fini. J'ai arrêté de tourné et là je suis passé dans l'herbe, j'ai pilé et j'ai faiblement distingué le fossé à une petite dizaine de centimètres devant moi... C'était vraiment dangereux...quelques mètres plus loin j'ai décidé de m'arrêté et d'attendre que le jour se lève car je ne voyais rien de rien. Je me suis arrêté à coté d'un panneau indicateur (que je n'arrivais pas à lire) et j'ai attendu. Il était 4h05 du matin à ce moment là... J'ai attendu jusqu'à 5h30...pendant donc 1h25. Tout ce que je pouvais faire c'est regarder les étoiles... J'ai tout de même bien fait d'attendre car c'est une route sinueuse qui alternait montées et descentes. Je suis donc reparti à 5h30 dans la pénombre, j'arrivais à présent à voir le bord de la route. J'étais dans une montée quand tout à coup des chiens se sont mis à aboyer et quelle ne fut pas ma surprise en voyant le portail de la maison d'à côté ouvert...les chiens se sont presque jetés sur moi en aboyant, en grognant et en montrant les crocs, j'ai pu sentir le museau d'un des deux chiens frolé ma jambe gauche. J'ai instinctivement accéléré, je ne pensais pas être un jour capable d'aller aussi vite dans une montée avec la dynamo et un sac assez lourd sur le porte bagage. J'ai quand même eu une belle peur!!! Les chiens se sont arrêtés au bout d'un moment mais si je m'étais arrêté à cet endroit par mégarde ils m'auraient bien mordu je pense... C'est là que je me suis dit heureusement que j'ai attendu que le jour commence à se lever car si cela s'était passé dans le noir complet ça aurait été beaucoup plus difficile... J'ai continué sur cette route et à chaque fois que j'entendais un chien aboyer je sursauté...d'ailleurs la plupart des maisons que je voyais sur le bord de la route avaient leur portail ouvert ce qui n'était pas vraiment rassurant. Quelques kilomètres plus loin après une belle descente sinueuse j'ai atteint des villages et donc à nouveau des routes bien éclairées. J'ai ensuite rejoins Nay. Au final il n'y avait que 15 kilomètres entre Gan et Nay mais ça m'a paru bien long!

Une fois à Nay il restait à peu près 35 kilomètres à faire pour atteindre le sommet du col du Soulor. Là j'ai arrêté la dynamo puisqu'il faisait beaucoup plus clair. A partir de Nay, la route est vallonnée, montées et descentes se succèdent... J'ai traversé plusieurs villages notamment Asson et Arthez d'Asson jusqu'à arrivé à Ferrières pied de col du Soulor. A partir de là l'ascension commence réellement pour 12 kilomètres à 8% de moyenne. Le début a été assez difficile, j'avais des maux de ventre et je n'étais pas bien, pourtant les jambes tournaient bien. Je me suis arrêté deux minutes au pied du panneau annonçant le sommet à 9 kilomètres, j'ai pris mon sac sur le dos plutôt que de le laisser sur le porte bagage et je suis reparti. Le vélo était beaucoup plus maniable sans le sac derrière. Là je suis reparti et ça allait beaucoup mieux, j'étais sur un bon rythme. Les kilomètres sont entre 6 et 9% de moyenne avec régulièrement de grands virages qui permettent de souffler un peu car ils ne son pas très raides. A à peu près 5 kilomètres du sommet, la route longe le cirque du Litor, un des plus beau paysages des Pyrénées. J'avais déjà longé ce cirque le 19 juillet 2009 quand j'allais vers l'Aubisque. Et de ce fait depuis l'ascension du col du Soulor j'ai vu le sommet du col d'Aubisque et bien sûr j'ai pu voir de l'autre côté du cirque, la route entre le Soulor et l'Aubisque. Vraiment un paysage extraordinaire, magnifique, gigantesque!! Très très beau. Les deux derniers kilomètres m'ont parus quand même très long. Pas mal d'endroit dans cette ascension était très gravillonés, il y faudra les enlevés avant le passage du Tour de France. Au sommet j'étais content car je venais de faire l'ascension du col du Soulor par un versant que je n'avais jamais fait et surtout je suis monté sur un bon développement sans problème et à ce moment, u sommet, j'étais encore en forme et j'avais les jambes pour faire d'autres ascensions.

Seul soucis, je n'avais pas envie de manger, je n'étais pas au mieux au début de l'ascension et ça m'étais difficile de me forcer à manger... Dès que je e suis rendu compte que je n'arrivais pas à manger suffisamment, j'ai compris que ça risquait d'être dur pour la suite car à ce rythme la fringale était inévitable. Celà m'était arrivé une fois l'an passé et je m'en souviendrai...les jambes tournent machinalement mais impossible d'accélérer, au fur et à mesure que les mètres pasetn on a de plus en plus mal au jambes, on avance plus...terrible quoi...surtout quand il y a encore pas mal de kilomètres avant de rentrer...

Je suis descendu sur Argelès Gazost et j'ai pris la direction de Luz Saint Sauveur. Sur cette portion, la route longe les gorges de Luz et de ce fait le vent suis un couloir.De plus la route a tendance à monter. J'avais pourtant du vent plutôt favorable mais je n'avançais plus. Je me suis arrêté pour manger un peu mais sans plus... J'ai repris la route mais je sentais que je m'épuisais, dès lors je savais que le Tourmalet allait être vraiment très dur. Or moi si je monte des cols c'est pour le plaisir, et là je ne prenais plus aucun plaisir à pédaler. J'i donc décidé de faire demi-tour et de rentrer chez moi par Argelès puis Lourdes. Le problème c'est que je me suis dès lors retrouvé avec un très fort vent de face. Je n'avançais plus. Vu que j'en avais la possibilité et qu'il ne servait vraiment à rien de s'épuiser comme cela, j'ai décidé d'appeler mes parents pour qu'ils viennent me chercher à Lourdes. Je venais de faire une côte pour arriver à Lourdes et elle avait été difficile et je ne me voyais pas continuer avec ce vent le long de la nationale avec encore des côtes pendant 25 kilomètres. C'est la 3e fois en 18 sorties en montagne depuis 2009 que mes parents doivent venir me chercher...


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 007


Au final j'ai tout de même fait 125 kilomètres et j'ai fait une ascension que je n'avais encore jamais fait. D'ailleurs même si évidemment je suis très déçu, je ne suis pas frustré car j'avais tout prévu, y compris de m'arrêter souvent pour manger mais je ne pouvais pas faire autrement. C'est la première fois que ça m'arrive de ne pas avoir plus d'appétit que ça lors d'une sortie.

Le point positif de cette sortie c'est que je suis en forme, j'ai de bonnes jambes et j'ai un une grande volonté de faire des gros enchaînements.

Maintenant je vais faire du vélo avec mon vélo de route afin de m'habituer avec pour ensuite pouvoir monter des cols avec ce vélo.


Voici quelques photos de paysages, j'ajoute que sur les hpotos c'est difficile de montrer la grandeur et la beauté du paysage que j'ai pu voir. Ci-dessous une photo d'une partie du cirque du Litor prise depuis l'ascension.


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 004



Là des photos prises depuis le sommet du col du Soulor :


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 009


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 010


Voici un panneau annonciateur de la grande fête de juillet situé au début de l'ascension du col juste après Ferrières.


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 001

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 15:50

Bonjour,


Alors voilà j'avais prévu la traversée des Hautes Pyrénées par les cols aujourd'hui en me laissant la possibilité de rentrer dès que je sentais que j'avais plus de jambes. Je suis parti à 2h50 ce matin. Premier problème l'Aubisque était fermé, j'ai donc cherché une autre route pour rejoindre directement le col du Soulor. Mais cette route n'étais pas éclairée et j'ai attendu pendant 1h30 le levé du jour pour pouvoir continuer après avoir frôlé la sortie de route. J'ai monté le col du Soulor par Ferrières, versant que je ne connaissais pas. Petit problème je n'arrivais pas à manger quoi que ce soit en quantité suffisante et de ce fait la fringale m'a rattrapée alors que je me dirigeais vers le col du Tourmalet...j'ai donc fait demi-tour pour rentrer chez moi. Je précise que dans les premières côtes de la journée et l'ascension du col du Soulor j'étais très en forme et je ne sais pas pourquoi je n'arrivais pas à manger suffisamment pour me ravitailler...bref j'avais une perte d'appétit pourrait-on dire...

Le retour a été très difficile car en plus de la fringale qui s'accentuait à chaque tour de pédales, il y avait un très fort vent de face et à Lourdes après une nouvelle côte je n'avais plus de jambes du tout et je ne me voyais pas fire encore 25 kilomètres avec vent de face agrémenté encore de quelques côtes ele long d'une nationale...j'ai donc demandé à mon père de venir me chercher à Lourdes...

Au final j'ai fait 125 kilomètres.


Je ferai un compte rendu détaillé très prochainement avec des photos.


Idris

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Au 20 janvier 2015
Kilométrage total   260 km
Vélo urbain   20 km
Vélo en montagne

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Sorties plates   31 km
Dénivelé positif   3200 m
Mois en cours   260 km

 

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photos col de la Pierre Saint Martin le 17 octobre 2009 013

 

 

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photos col du Soulor et col des Bordères le 26 av-copie-1

 

 

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photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 021

 

 

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Si vous aimez la littérature et l'écriture, je vous encourage à visiter régulièrement ce site, très bien fait par une personne très sympathique (passionnée de vélo aussi), qui rédige régulièrement des nouvelles :

 

http://richardpatrosso.typepad.com/dndr/