14 janvier 2010
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Hautacam est une station de sports d'hiver qui se trouve sur les hauteurs d'Argelès Gazost. Le col de Tramassel est le col qui domine la station de Hautacam. Il est qualifié de col car à Hautacam, deux routes permettent d'y accéder. La station culmine à 1520m d'altitude tandis que le col est à 1635m d'altitude. La station d'Hautacam a la particularité d'être entièrement plate.
L'ascension jusqu'à Hautacam est longue de 13 kilomètres et est à 8% de moyenne, celle du col de Tramassel est longue de 14,5 kilomètres et est à 8% de moyenne également. Les premiers kilomètres sont très raides, aux alentours des 10%. Ensuite, vers les kilomètres 7 et 8 à peu près, la pente se radoucit vers 6% avant de repasser à 8/9% après. le début de l'ascension traverse divers petits villages, mais à partir du milieu de l'ascension, la vue sur toute la vallée est magnifique. certaines portions de l'ascension sont en lacets tandis que d'autres sont plutôt droites. Vers le kilomètre 6, un raidillon très raide (16%) demande de passer à l'énergie mais il n'est pas long. La route est en très bon état, ce qui permet d'atteindre les 80km/h sans problème et de ce fait des vitesses bien supérieures si on pédale. Je ne donnerai pas ma vitesse maximale pour ne pas effrayer.
moi lorsque j'ai monté cette ascension, j'y ai pris du plaisir. La pente est raide, difficile mais c'est une joie immense que de pouvoir monter cette ascension. Hautacam est devenue quasi mythique grâce au Tour de France alors que la première ascension date seulement de 1994 lorsque Luc Leblanc avait gagné l'étape et que Miguel Indurain portait le maillot jaune.
Pour aller au col de Tramassel, il faut tourner à droite en arrivant à Hautacam. Là, la route en très bon état continue de monter pendant 1,5 kilomètre à 8%. Si on continue tout droit en arrivant à Hautacam, la route forestière monte directement au col de Moulata à 1680m d'altitude, et un petit chemin de montagne permet de redescendre sur le col de Tramassel par un talus. Cela rajoute environ 4 kilomètres à partir de Hautacam.
Voici le profil de l'ascension que j'ai tracé :
Voici une vue sur la station de Hautacam depuis le sommet du col de Tramassel :
Voici des vues depuis Hautacam :
13 janvier 2010
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J'avais prévu d'aller à Hautacam (1520m) ce jour là. Cependant, le matin j'ai eu énormément de mal à me lever à 5h30 comme d'habitude, de plus, un épais brouillard m'a presque fait renoncé à partir. Sans les encouragements de mes parents je ne serai pas parti. J'ai donc enfourché le vélo à 9h (très tard par rapport à mes horaires habituels) en trainant des pieds ou plutôt des pédales je devrai dire.
J'ai donc commencé à rouler en direction de Juillan, de Lourdes et d'Argelès Gazost qui est le pied de l'ascension. Le col de Tramassel (1635m) est en fait le col qui se trouve au-dessus d'Hautacam, il faut donc passer par Hautacam pour arriver au col de Tramassel qui se trouve 2 kilomètres plus loin.
Une fois à Argelès, j'ai mis un peu de temps à trouver la route. Après avoir cherché je me suis rendu compte que j'été déjà sur la bonne route. Là je me suis attaqué à l'ascension sans grande conviction en doutant même de mon aptitude à arriver au sommet. En plus, le début de l'ascension traverse des villages et n'offre pas de vues sur les montagnes.
La pente est très raide dès le début. Ce qui me faisait dire que j'avais fait une erreur en quittant mon lit ce matin. Cependant, très rapidement je vais apprécier cette ascension. Dès le début de l'ascension 2 amateurs avec de beaux vélos de routes m'ont dépassé à grande vitesse sans se retourner. J'ai continué à rouler à mon rythme, sur les pentes très raides. Au fur et à mesure de l'ascension je me rendais de plus en plus compte que j'avais de bonnes jambes et que le payage devenait de plus en plus joli et aussi que la pente devenait de plus en plus raide. Vers le milieu de l'ascension j'ai rattrappé les 2 amateurs qui m'avaient dépassé, ils été à la limite de la rupture, ils ne sont d'ailleurs pas arrivés au sommet. Ce jour là j'avais de très bonnes jambes en fait et je me suis rendu compte que plus la pente devenait raide, et plus j'arrivais à garder la même vitesse tout en ayant l'impression d'être à la limite. C'est une sensation assez étrange que de penser être à la limite, de voir devant soit la pente qui devient encore plus raide et de se rendre compte que ça n'est pas plus difficile. C'est un mélange d'apréhension et de soulagement. Vers le milieu de l'ascension je prenais grand plaisir à monter et à la fin j'ai même été presque déçu d'être au sommet.
L'ascension jusqu'à Hautacam (1520m) est longue de 13 kilomètres à 8% de moyenne. Au début il y a des kilomètres très raides qui sont compensés par les deux kilomètres au milieu de l'ascension qui sont à 6%. la fin est à nouveaux aux alentours de 8% mais les vues imprenables sur Argelès et Pierrefitte Nestalas permettent de faire oublier la rudesse de la pente.
Une fois à Hautacam (1520m), pour aller au col de Tramassel (1635m) il faut prendre la route à droite en bon état qui fait 1,5 kilomètre jusqu'au col. Ne le sachant pas, j'ai pris la route qui allait tout droit. Cette route est vite devenue une route forestière pleine de cailloux. Je suis arrivé au bout de 2 kilomètres sur un parking d'où de nombreux randonneurs partaient. Voyant un chemin herbeux presque plat derrière moi, je décidais de le suivre. Au bout d'un kilomètre j'aperçus en contre bas sur ma gauche le panneau indiquant le sommet du col de Tramassel. J'ai donc descendu le talus herbeux pour y accéder. C'est là que je me suis rendu compte que je me suis trompé de route à Hautacam. Je suis donc monté plus haut que le col de Tramassel et j'ai du redescendre pour y arriver. Plus tard j'appris que j'étais passé par le col de Moulata à 1680m d'altitude.
Voici des photos du sommet :
Au final, ce fut l'ascension que j'ai le plus apprécié, de part sa grande difficulté, de part ma forme, et aussi de part le contraste entre ma difficulté à partir et le plaisir qu'il y avait à monter ce col.
Etant donné que je suis parti tard de chez moi et que Argelès Gazost (pied du col) se trouve assez loin, je n'ai pas pu enchainer avec une autre ascension. Cependant j'ai quand même monté une des ascension les plus difficiles des Pyrénées.
12 janvier 2010
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La Hourquette d'Ancizan (1564m) est un passage de la vallée de Campan à la vallée de Arreau tout comme le col d'Aspin (1490m) et le col de Beyrède (1417m).
Hourquette signifie fourche, ici en l'occurence il s'agit d'un col en forme de fourche.
Profil depuis Sainte Marie de Campan : L'ascension est longue de 18 kilomètres. Le début est identique à l'ascension du col d'Aspin, jusqu'à Payolle. Là, il faut prendre la route qui va vers la droite en direction du lac de Payolle. A partir de ce moment la pente est de 7% environ pendant à pau près 3 kilomètres. Ensuite, un kilomètre un peu plus plat permet de se reposer avant que la pente ne s'élève à nouveau aux alentours de 7/8% pendant 2 kilomètres. Là, la route se met à descendre pendant quelques centaines de mètres avant de remonter brutalement à 7/8% à nouveau jusqu'au sommet. Au sommet beaucoup de voitures sont garées car de nombreux départs de randonnées se trouvent au sommet. Globalement l'ascension n'offre pas de paysages de haute montagne, la route traverse plutôt des talus.
Tout au long de l'ascension de nombreux animaux domestiques en liberté se trouvent sur la route (ânes, chevaux, vaches), ce qui demande de la vigilance dans la descente.
Au sommet le panneau annonçant la Hourquette d'Ancizan est à moitié arraché.
Au final, hormis un raidillon à 12%, la pente ne dépasse pas les 8%. En revanche, si on est à la recherche de beaux paysages, il vaut mieux privilégier le col d'Aspin.
Voici le profil que j'ai tracé :
Je n'ai monté la Hourquette d'Ancizan que du côté de Sainte Marie de Campan, je ne peux donc pas décrire le profil du côté d'Ancizan.
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11 janvier 2010
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Le col des Palomières est un petit col qui culmine à 810m d'altitude. Il se trouve à l'entrée des Baronnies, zone vallonée située à l'est de Bagnères de Bigorre. Etant donné sa faible altitude, l'ascension du col n'est pas longue.
Du côté de Bagnères, l'ascension est longue de 4,5 kilomètres avec des pourcentages variants entre 5 et 7%. De l'autre côté au départ de Banios, l'ascension est un peu plus raide en raison de la plus grande dénivellée.
L'intérêt de ce col est le panorama qu'il offre sur toute la plaine tarbaise et toulousaine. Ce col n'offre donc pas de difficulté particulière pour les cycliste un peu entraîné. Je publierai dès que je le pourrai des photos du panorama depuis le sommet.
Voici le profil que j'ai tracé, on voit bien que c'est un petit col :
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11 janvier 2010
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12:31
Ce jour là, étant invité avec mes parents et ma soeur chez des amis dans les baronnies (zone vallonée à côté de Bagnères de Bigorre), je décidais de partir monter des petits cols dans la zone de bagnères avant de retrouver mes parents au sommet du col des Palomières qui se trouve sur la route.
J'ai donc regardé dans mon atlas des cols des Pyrénées et j'ai décidé d'aller monter le col du Couret (1199m) au départ de Bagnères. Etant donné que je suis parti en début d'après midi, je ne pouvais pas monter plus de cols avant le col des Palomières.
Ce col n'est pas très haut en altitude (1199m) mais possède quelques kilomètres à 12% de moyenne et certains raidillons sont encore plus raide. Le plus raide se trouve au début de l'ascension.
Arrivé à Bagnères, j'ai suivi la direcion de l'Arbizon vers le sud-ouest de la ville. Là, directement, la route devient très raide pendant environ trois kilomètres. la pente avoisine les 12% jusqu'à la croix de Manse. Sur cette portion certains raidillons très raides doivent se passer à l'énergie. Après avoir passé la croix de Manse la route descend légèrement pendant à peu près 1 kilomètre. Ensuite elle remonte de façon plutôt régulière. le payage n'est pas très jolie car la route traverse des forêts. Sur toute l'ascension, tout les 50m se trouvent des canivaux métalliques sur la route, ce qui rend l'ascension mais surtout la descente très pénible. En effet, à grande vitesse, un choc assez violent se produit à chaque passage sur un de ces canivaux, il fallait donc fortement ralentir tout les 50m pour maintenir l'intégrité de mon vélo. La route est globalement en bon état même si certains passages sont gravillonnés, et un peu étroite.
Cette ascension est longue de 11 kilomètres et ne présente pas un grand intérêt. Au sommet un petit panneau presque invisible annonce le sommet. Ne l'ayant pas vu tout de suite ce panneau j'ai continuer la route qui monte encore un peu après le col. Au sommet aucun panorama n'est visible en raison des arbres, en revanche des départs de randonnées pédestres sont possibles depuis cet endroit.
Au sommet je me suis pris moi-même en photo car il n'y avait personne d'autre, cela m'arrivera souvent lors de mes ascensions futures.
Après cette ascension en aller-retour au départ de bagnères, je décidais donc d'aller monter le col des Palomières. Je suis donc aller vers le nord-est de la ville vers Gerde. Là le début de l'ascension est imminent. Comme je l'ai décris précédemment, l'ascension est longue de 4,5 kilomètres et le sommet est à 810m d'altitude. Au sommet une magnifique vue sur la plaine tarbaise est visible. Là j'ai attendu mes parents et ma soeur avant d'aller chez les amis chez qui nous étions invités.
9 janvier 2010
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Ce jour là, je décidais de louer un vélo de route pour tester. Je souhaitais comme la fois d'avant aller monter le col d'Aspin, le col de Peyresourde et à nouveau le col d'Aspin, ce que je n'avais pas pu faire.
Je me suis donc arrêté à Beaudéan, petit village se situant à 1 kilomètre de Campan, pour y louer le vélo de route. C'était plutôt des vélo d'il y a quelques années avec pédales à lanières. Les réglages me semblaient bons lorsque je suis parti vers Sainte Marie de Campan. Cependant, je me suis rapidement rendu compte que le cadre était un peu trop grand pour moi (la boutique de location n'avait que cette taille). De ce fait les guidons étaient assez loin et je devais m'étirer pour pouvoir freiner. De plus les changements de vitesses étaient assez capricieux. De plus, ma sacoche de guidon était trop basse pour le vélo de route, ce qui faisait qu'elle frottait avec la roue avant. Et je n'avais pas de place dans le sac à dos pour la ranger...
Durant l'ascension du col d'Aspin (1490m), j'ai testé le vélo. Il était beaucoup plus performant que mon VTC mais aussi logiquement beaucoup plus inconfortable.
Une fois arrivé au sommet du col, je commençais à sentir des douleurs au niveau des épaules à force en raison du cadre trop grand. je décidais donc une nouvelle fois de ne pas aller dans la vallée de Arreau pour ne pas risquer d'avoir des crampes et des douleurs loin de la maison. je restais donc dans la vallée de Campan. Je suis redescendu sur Payolle et j'ai décidé d'aller monter la Hourquette d'Ancizan (1564m). Plus haute que le col d'Aspin, la Hourquette permet elle aussi le passage vers la vallée de Arreau. Cependant j'avais décidé de rester dans cette vallée. L'ascension est longue de 14 kilomètres, elle fut plutôt désagréable en raison du vélo et du manque de panorama de haute montagne. Sur cette route, beaucoup d'animaux domestiques étaient en liberté, ce qui a rendu la descente un peu difficile. Au sommet, il y a une vue sur Arreau et la route du col d'Aspin côté Arreau. A part ça le passage offre peu d'intérêts. le panneau annonçant le sommet de la Hourquette d'Ancizan était à moitié arraché et pas très visible. Après cette ascension, les douleurs au niveau des épaules étaient beaucoup plus vives et je décidais donc de rendre le vélo et de rentrer à la maison.
Au final ce ne fut pas la plus belle de mes sorties, mais j'ai pu tester le vélo de route et j'ai effectué l'ascension d'un nouveau col en plus du col d'Aspin.
Voici une photo du panneau se trouvant au sommet de la Hourquette d'Ancizan et une photo du lac de Payolle :
9 janvier 2010
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Je mettrai en ligne les tracés des profils des cols que j'ai dessinés dès que je les aurai scannés.
9 janvier 2010
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Le col de Beyrède (1417m) permet de passer de la vallée de Campan à la vallée de Arreau tout comme le col d'Aspin (1490m) et la Hourquette d'Ancizan (1564m) dont je décrirai le profil dans les articles à venir.
Le col de Beyrède est uniquement un col forstier même si un hôtel se trouve à proximité du sommet. En effet, l'été c'est un point de départ de nombreuses randonnées pédestres.
Plusieurs routes permettent d'arriver au sommet du col de Beyrède mais je n'en décrirai qu'une, celle que j'ai prise. l'état de la route étant tellement mauvais et variable, je ne peux pas parler des autres routes.
Le début de la route, par la vallée de Campan est la même que celle pour aller au col d'Aspin. C'est à dire qu'il faut aller à Sainte Marie de Campan. Juste avant d'arriver à Sainte Marie de Campan, une route sur la droite permet d'accéder directement au col de beyrède. La route que j'ai prise pour y aller bifurque de celle du col d'Aspin à Payolle juste au niveau de la carrière de marbre.
Cette route va vers la gauche au moment où celle du col d'Aspin devient très pentue. Dès le début, la route est en mauvais état. De gros cailloux se trouvent là. La pente n'est pas très raide pendant 1,5 kilomètre à peu près. Ensuite, la route s'élève brusquement aux alentours de 12% au même moment où l'état de cette route empire. En effet, là en plus des nids de poule, ce ont des gravillons qui se trouvent sur la route en très grosse couche. Cela faisait patiner le vélo et ralentissait énormément. Sur une courte portion, j'ai du porter le vélo car les gravillons faisaient glisser mon vélo en arrière alors que je pédalais toujours. Cette forte pente s'étale sur 2 kilomètres environ avant de s'aplanir sur les derniers 500 mètres. Au sommet beaucoup de vaches sont en liberté.
Voici le profil que j'ai tracé :
Une autre route permettant d'aller au col bifurque de celle du col d'Aspin à 3 kilomètres du sommet de celui-ci.
Au final c'est une ascension qui n'a pas beaucoup d'intérêts pour les cyclistes.
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7 janvier 2010
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09:43
Ce jour là, je souhaitais à nouveau faire une grande étape. J'avais prévu d'aller monter le col d'Aspin par Sainte Marie de Campan, de descendre de l'autre côté sur Arreau pour ensuite aller monter le col de Peyresourde et enfin de faire demi tour et de rentrer par le col d'Aspin côté Arreau. Cependant ne voulant pas prendre le risque de ne plus avoir assez de temps comme cela m'est arrivé le 23 juillet, j'avais prévu un itinéraire de secour qui me faisait rester dans la vallée de Campan et qui me permettait de faire demi tour dès que je le voulais. Bien m'en pris.
En effet, ce matin là je partis une nouvelle fois en retard. De plus, sur la route du col d'Aspin un vent de face soufflait et me ralentissait tout en m'épuisant. Ce jour là, l'ascension du col d'Aspin fut plutôt monotone. Je ne sais pas si c'est parce que c'était la 3e fois en 13 jours que je le montais mais je n'en ai peut-être pas autant profiter que les autres fois, ce qui est bien regrettable. Cependant je n'était pas non plus fatigué une fois arrivé au sommet de ces 13 kilomètres d'ascension.
Etant donné, que j'ai eu du vent de face sur la route de Sainte Marie de Campan, je craignais qu'un fort vent souffle dans la vallée de Arreau comme lors de la dernière sortie. Ne sachant pas non plus si j'étais en forme (n'ayant pas eu les bonnes sensation de la sortie précédente), je décidais donc de ne pas tenter l'impossible en m'aventurant de l'autre côté.
Je suis donc redescendu sur Payolle et là j'ai décidé d'aller monter le col de Beyrède (1417m).
A partir de Payolle il n'y a que 4,5 kilomètres à gravir pour arriver au sommet du col de Beyrède mais quels kilomètres!!! En effet, la route est une route forestière et de ce fait est en très mauvais état. de plus la courte distance d'ascension fait que la pente est très raide. La route est défoncée et est pleine de cailloux sur le début. A ce moment, la pente n'est pas encore très raide. En revanche, d'un seul coup la route s'élève aux alentours de 12% pendant deux kilomètres. Sur cette portion il y avait tellement de gravillon que je faisait presque du surplace tellement je patinais. A un moment, la concentration de gravillon a fait que le vélo a glissé en marche arrière du fait des gravillons alors que je pédalais. J'ai du porter le vélo sur une vingtaine de mètres pour éviter de tomber. Au moment où la pente se radoucit, les gravillons se font moins nombreux et laissent la place à des gros cailloux. Durant toute cette partie, la route traverse une forêt. Cependant le dernier kilomètre se fait en dehors de la forêt sur une pente presque plate. A ce moment là, la route passe devant un hôtel restaurant car beaucoup de chemin de randonnées commence ici. Le sommet du col est peu marqué et beaucoup de vaches étaient là-haut. C'est également la fin de la route. Je ne me suis pas arrêté longtemps, je suis vite reparti vers Payolle car cette ascension n'était vraiment pas agréable. La descente sur les gravillons à 12% fut digne de parcours de VTT, de belles glissades, de beaux dérapages et enfin j'arrivais à nouveau sur Payolle avec les freins bien entamés. Là je suis allé sur les bords du lac pour manger mes sandwich et pour réfléchir à la suite du programme. Et je décidais donc de retourner vers Bagnères pour aller monter le col des Palomières. Le col des Palomières (810m) est un petit col que j'ai déjà monté un bon nombre de fois mais qui permet d'avoir une très belle vue sur la plaine de Tarbes.
La route du col des Palomières se prend au nord de Bagnères à Gerde. L'ascension n'est pas longue du fait de la faible altitude du col (810m). En effet il n'y a que 4,5 kilomètres entre 5 et 7%. Une fois au sommet, le panorama est somptueux par beau temps et un bar permet de se restaurer si besoin. Après avoir monté ce col je me suis rendu compte que j'avais encore de l'énergie et je me suis mis à regretter de ne pas être allé monter le col de Peyresourde en passant par l'Aspin. Mais il vaut mieux être trop prudent que pas assez. Au final ce jour là j'ai donc monté 3 cols et parcouru 115 kilomètres.
Voici une photo du lac de Payolle :
6 janvier 2010
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