9 janvier 2010
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Le col de Beyrède (1417m) permet de passer de la vallée de Campan à la vallée de Arreau tout comme le col d'Aspin (1490m) et la Hourquette d'Ancizan (1564m) dont je décrirai le profil dans les articles à venir.
Le col de Beyrède est uniquement un col forstier même si un hôtel se trouve à proximité du sommet. En effet, l'été c'est un point de départ de nombreuses randonnées pédestres.
Plusieurs routes permettent d'arriver au sommet du col de Beyrède mais je n'en décrirai qu'une, celle que j'ai prise. l'état de la route étant tellement mauvais et variable, je ne peux pas parler des autres routes.
Le début de la route, par la vallée de Campan est la même que celle pour aller au col d'Aspin. C'est à dire qu'il faut aller à Sainte Marie de Campan. Juste avant d'arriver à Sainte Marie de Campan, une route sur la droite permet d'accéder directement au col de beyrède. La route que j'ai prise pour y aller bifurque de celle du col d'Aspin à Payolle juste au niveau de la carrière de marbre.
Cette route va vers la gauche au moment où celle du col d'Aspin devient très pentue. Dès le début, la route est en mauvais état. De gros cailloux se trouvent là. La pente n'est pas très raide pendant 1,5 kilomètre à peu près. Ensuite, la route s'élève brusquement aux alentours de 12% au même moment où l'état de cette route empire. En effet, là en plus des nids de poule, ce ont des gravillons qui se trouvent sur la route en très grosse couche. Cela faisait patiner le vélo et ralentissait énormément. Sur une courte portion, j'ai du porter le vélo car les gravillons faisaient glisser mon vélo en arrière alors que je pédalais toujours. Cette forte pente s'étale sur 2 kilomètres environ avant de s'aplanir sur les derniers 500 mètres. Au sommet beaucoup de vaches sont en liberté.
Voici le profil que j'ai tracé :
Une autre route permettant d'aller au col bifurque de celle du col d'Aspin à 3 kilomètres du sommet de celui-ci.
Au final c'est une ascension qui n'a pas beaucoup d'intérêts pour les cyclistes.
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6 janvier 2010
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16 décembre 2009
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Le col du Soulor se trouve entièrement dans les Hautes Pyrénées (65). Il culmine à 1474m d'altitude et est un passage vers le col d'Aubisque.
Profil depuis Argelès Gazost :
Ce versant du col du Soulor est décris en détail dans l'article précédent qui concerne le col d'Aubisque.
Voici le profil :
Profil depuis Ferrières :
Beaucoup de profils du col du Soulor par ce versant indiquent le départ de l'ascension à Arthez d'Asson à 30 kilomètres du sommet du col. Cependant la route est seulement vallonnée entre Arthez d'Asson et Ferrières et ce n'est qu'à partir de Ferrières que l'ascension débute réellement pour 12 kilomètres. Je vais donc parler de l'ascension à partir de Ferrières uniquement.
Dès la sortie de Ferrières, la route s'élève assez fortement . Là c'est un kilomètre à 9% de moyenne qui nous attend. Globalement sur les 5 ou 6 premiers kilomètres d'ascension suivant Ferrières, il y a à peu près entre 100 et 200 mètres qui ne sont pas très raides et qui permettent de souffler un peu. En contre partie les autres 800 mètres des différents kilomètres sont beaucoup plus raides.
Donc après un premier kilomètre à 9% qui permet de trouver le bon rythme de pédalage, suivent deux kilomètres faciles à 6%. La route sinueuse passe dans des forêts, avec le soleil qui se lève c'est assez magnifique. Après ces deux kilomètres faciles, le cycliste va attaquer une série de 3 kilomètres consécutifs à 7,5% avec là aussi comme j'ai dis des portions pas raides et des raidillons beaucoup plus difficiles. Après ces kilomètres à 7,5% de moyenne, la pente va encore augmenter puisque ce sont 4 kilomètres à 8,5% de moyenne qui suivent. A partir de là, le panorama devient majestueux et vraiment magnifique, rien que pour ça ça vaut le coup de faire cette ascension. Plusieurs points de vue permettent au cyclotouriste de profiter de ce paysage. la vue donne sur le cirque du Litor également visible depuis la corniche entre le col du Soulor et le col d'Aubisque. Probablement un des plus beaux paysages des Hautes Pyrénées. Sur cette portion à 8,5% la route est sinueuse et longe ce magnifique cirque du Litor, il est également possible de voir le sommet du col d'Aubisque. Après ces kilomètres à 8,5%, il ne reste plus que 2 kilomètres respectivement à 7,5 et 7%. Ce sont deux kilomètres interminables car à l'entrée de l'avant dernier kilomètre on aperçoit déjà au loin le panneau annonçant l'entrée dans le dernier kilomètre de l'ascension. Cela parait donc très long.
Pour conclure sur ce versant, c'est probablement le plus beau versant du col du Soulor mais pour y accéder c'est assez vallonnée pendant plus de 20 kilomètres avant. Pour les amateur de belles vues, c'est à faire absolument.
Voici quelques photos
Je dessinerai le profil dès que je peux.
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15 décembre 2009
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Le col d'Aubisque est un autre grand col des Pyrénées très connu grâce au Tour de France notamment. Le col d'Aubisque culmine à 1709m d'altitude et offre au cycliste une ascension difficile agrémentée de magnifiques paysages. Le col d'Aubisque à un versant qui passe par le col du Soulor au départ d'Argelès Gazost et un versant plus difficile au départ de Laruns. Moi j'ai monté le col par le versant d'Argelès Gazost, je ne décrirai donc en détail que ce versant là.
Profil depuis Argelès Gazost : Par ce versant la route du col d'Aubisque emprunte celle du col du Soulor. Le pied officiel de l'ascension du col du Soulor se trouve à Arrens (à une douzaine de kilomètres au sud d'Argelès) mais la route commence à monter à partie d'Argelès. La portion entre Argelès Gazost et Arrens n'est pas très agréable car la route est parfois raide (2 kilomètres à 7/8% notamment) et est très passante du fait des nombreux villages se trouvant le long de cette route. De plus le paysage sur cette portion n'a rien de montagneux. En revanche, une fois arrivé à Arrens ça change. A partir de Aucun, il reste 7 kilomètres d'ascensions jusqu'au sommet du col du Soulor à 8% de moyenne. La montée du col du Soulor est d'une impressionnante régularité. En effet, chaque kilomètre est à 8% ou 8,5% de moyenne et il n'y a aucune variation brusque de la pente dans les kilomètres sauf à un endroit : un raidillon très raide mais pas long se dresse à la sortie d'un virage mais est aussitôt compensé par quelques mètres beaucoup moins raides juste après. La traversée d'une forêt évite que le Soleil ne tape trop en plein été et cela rend l'ascension plus agréable. Le dernier kilomètre paraît un peu long car il s'apparente à une traversée de parking en raison d'un très grand nombre de voitures garées. Au sommet il est nécessaire de faire attention aux troupeaux en liberté qui peuvent traverser à tout moment.
A ce moment il reste une dizaine de kilomètres jusqu'au sommet du col d'Aubisque. En allant de l'autre côté du col du Soulor, la oute descend sur 2 kilomètres environ sur des pentes à 5%. le bas de la route coïncide avec le passage dans les Pyrénées Atlantiques (64). A ce moment là la route remonte à nouveau jusqu'au sommet du col d'Aubisque. Le paysage est magnifique depuis cette route car elle domine le cirque du Litor. En revanche la route en elle même n'est pas très agréable. En effet, elle est étroite et des animaux peuvent encombrer totalement la route si bien que même en vélo on est obligé de s'arrêter. De plus, le jour où je suis allé monter le col d'Aubisque, il y avait des travaux et de ce fait il y avait beaucoup de poussière ce qui génait un peu la respiration. La fin de l'ascension n'offre pas de paysages extraordinaires car ce sont plus des taluts qui sont visibles. Sur cette portion la pente n'est pas excessivement raide mais est beaucoup plus irrégulière que la montée du col du Soulor. En revanche il ne faut pas fier au bornes indiquant le pourcentage du kilomètre à venir car elles ne donnent pas de bonnes informations. En effet, une de ces bornes indiquait un kilomètre à 10% de moyenne alors que j'ai pu le passer en grand plateau. Les kilomètres les plus raides n'excèdent pas les 8/9% selon moi. mais cela est une approximation.
En tout cas il est clair que par ce versant la portion la plus difficile est la montée du col du Soulor.
Voici le profil de l'ascension au départ de Argelès Gazost
Au sommet se trouvent deux bars-restaurants-boutiques souvenirs. Il est nécessaire de faire attention au sommet en raison des animaux notamment des chevaux en liberté.
Au sommet du col d'Aubisque il est possible de voir les sculptures représentant 3 vélos portant les couleurs des maillots distinctifs du Tour de France (jaune, vert, à pois) et rendant hommage au Tour. En effet, le col d'Aubisque est un des cols les plus empruntés par le Tour de France avec 70 passages depuis 1910. le col d'Aubisque est classé hors catégorie dans le Tour de France en raison de sa difficulté.
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7 décembre 2009
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1 décembre 2009
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Le col du Tourmalet est probablement le col le plus connu des Pyrénées grâce notamment à la notoriété que lui confère le Tour de France. Cependant, son nom sigifiant "mauvais détour" et sa réputation d'être un des cols les plus difficiles ne sont pas usurpés.
Le col du Tourmalet est le plus haut col routier des Pyrénées françaises (2215m d'altitude) et le deuxième de la chaîne des Pyrénées, seulement devancé par les 2407m d'altitude du Port d'Envalira en Andorre.
Il permet de relier Sainte Marie de Campan à Luz Saint Sauveur, deux village se trouvant dans les Hautes Pyrénées (65).
Le col du Tourmalet est au pied du Pic du Midi de Bigorre (dont l'observatoire se trouve à 2877m d'altitude).
C'est le col qui a été le plus souvent franchi par les coureurs du Tour de France (à 74 reprises). La première fois ce fut le 21 juillet 1910 dans l'étape Luchon (65) - Bayonne (64).
Le col est généralement ouvert de juin à mi novembre mais cela dépend de l'enneigement du moment.
Profil depuis Sainte Marie de Campan (versant Est):
La montée est longue de 17 kilomètres et se détache en deux tronçons bien distincts.
La premier partie s'étendant sur les 4/5 premiers kilomètres jusqu'au hameau de Gripp est très facile et très roulante. Les pourcentages moyens de ces kilomètres n'excèdent pas les 6%.
Après le hameau de Gripp commence le deuxième tronçon qui est beaucoup plus difficile. En effet, sur les douze derniers kilomètres, la pente ne descend pas en-dessous de 8% de moyenne par kilomètre. Il est nécessaire de ne pas rouler au dessus de son rythme au risque de ne plus prendre de plaisir à monter. La pente va se durcir un peu plus dans une épingle sur la droite à 3 kilomètres de la station de La Mongie. En contre bas de la route il est possible d'apercevoir le barrage. Juste avant La Mongie au niveau des paravalanches, la moyenne des kilomètres atteint 10%. La traversée de La Mongie est très difficile car elle se fait sur des pentes dépassant parfois les 11%. Là il reste 4 kilomètres à près de 9% de moyenne. La pente est tout de même régulière sur la fin mais la présence d'animaux domestiques en liberté ajoutée au fort trafic automobile risque de rendre la fin encore plus difficile. Sur les derniers kilomètres plusieurs virages nécessitent de bien relancer car très raides.
C'est le côté le plus difficile. La moyenne de la pente est de 7,4% mais ce sont les quatre premiers kilomètres qui font baisser la moyenne.
Profil depuis Luz Saint Sauveur (versant Ouest):
La montée est longue de 18 kilomètres. la pente est beaucoup plus régulière que celle de l'autre versant.
Les deux premiers kilomètres sont aux alentours de 6% avnt que la pente ne s'élève vers les 8%. Très rapidement, après 6/7 kilomètres d'ascension, le cycliste traversera le village de Barège dans des pentes avoisinant les 10%. A la sortie de Barège, la pente repasse à 8% voire 9% pendant plusieurs kilomètres. Durant ce tronçon, il sera possible d'aperçevoir la station de Superbarège sur la gauche. Ensuite, à 4 kilomètres du sommet le cycliste aura droit à un très beau point de vue sur l'observatoire du Pic du Midi t le sommet du Tourmalet qui paraît encore bien haut. A partir de là le cycliste aura le sommet du col en point de mire jusqu'au sommet. Les quatre derniers kilomètres sont très difficiles. la pente est plus fréquemment à 9 voire 10%. La pente est difficile mais la vue est imprenable. Les derniers 500m sont les plus difficles, la pente est à 15%.
Ce versant est un peu plus facile que l'autre car la pente est plus régulière et aucun kilomètre ne fait vraiment baisser la moyenne. La pente moyenne est de 7,7%.
Au sommet se trouve un grand parking légèrement en contrebas pour les voitures. Un sentier permet de rejoindre le Pic du Midi à pied. Une grande statue représentant un cycliste en plein effort rend hommage à Octave Lapize, premier coureur de l'histoire du Tour de France à franchir le Tourmalet en tête en 1910.
Là-haut se trouve également un bar-restaurant et une boutique souvenir.
La vue depuis le sommet du Tourmalet est imprenable sur une partie de la chaîne. De plus, sur le domaine du Tourmalet se trouvent une trentaine de lamas en semi liberté, qu'il est possible d'aperçevoir de temps en temps au-dessus de La Mongie.
Voici les profils que j'ai tracés : j'ai porté en absciss le kilométrage, en ordonnée se trouve l'altitude en mètres et au-dessus du tracé de chaque kilomètre j'ai mis le pourcentage moyen de la pente.
tout d'abord le profil par Luz Saint Sauveur
Et voici le profil depuis Sainte Marie de Campan :
Voici ci-contre la statue érigée par Jean-Bernard Métais en hommage à Octave Lapize.
Ci-dessous, la vue que l'on a depuis le sommet du col du Tourmalet :
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