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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 17:36

C'était peut être la dernière occasion d'aller à plus de 2000m d'altitude un week end avant l'hiver. D'un point de vue météo, il a fait plutôt beau toute la semaine et ce samedi s'annonçait dans la continuité, tout le contraire de dimanche dernier quand il y avait eu un brouillard monstrueux agrémenté de températures glaciales!

Je me sentais plutôt en jambes durant la semaine et surtout le vendredi (la veille) où je m'étais fait bien plaisir sur quelques trajets que j'ai fait en vélo. J'espérais que pour ce samedi, les jambes seraient toujours bonnes et que la fatigue ne se fera pas trop sentir.

J'avais envie de faire une grasse amtinée mais je me suis quand même forcé à me lever^^

J'envisageais d'aller au col du Tourmalet (2115m) et si j'étais en forme j'avais prévu d'enchainer avec l'ascension au Cirque de Troumouse (2100m).

Le matin il faisait encore un peu frais et je suis donc parti avec mon écharpe quand même. Cependant il faisait bien moins froid que le dimanche d'avant!!

J'étais avec le vélo de route. Les montagnes étaient dégagées et magnifiques!

J'étais parti depuis seulement 3 kilomètres en direction de Sainte Marie de Campan, que j'ai pris en pleine face un vent de sud... Ce sera le trouble fête de la journée...

Le point positif c'est que c'était un vent plutôt chaud, le point négatif, c'est qu'il soufflait fort de face. J'ai pas souvent eu un tel vent dans cette vallée! Du coup dès le 3e kilomètre j'ai baissé mes jambières, ouvert ma veste thermique... A partir de là, a commencé un long trajet jusqu'à Sainte Marie de Campan, trajet très usant avec ce vent. Cependant, je profitais de pouvoir pédaler avec cette température en octobre!

La vue sur les montagnes pendant le trajet était superbe!! Chose dont je n'avais pas pu profiter dimanche dernier en raison du brouillard.

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 003

 

Dans les montées juste avant Bagnères de Bigorre puis juste avant Campan, je sentais bien que je n'étais pas en excellente forme, j'étais moins en jambes que le dimanche d'avant et bien moins en jambes que la veille (quand j'avais un peu pédalé pour me rendre à Bagnères). C'était quand même un peu frustrant. Car attendre avec impatience toute la semaine, pour pouvoir aller en montagne le week end, en espérant que le temps soit au beau fixe et puis se retrouver avec du vent et des jambes moins bonnes que pendant la semaine...enfin bon il y a pire comme situation aussi...

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 006

 

J'ai bien apprécié la traversée de Campan avec encore toutes les mounaques qui sont un peu partout dans le village. C'est un village qui me rappelle à chaque fois de bons souvenirs d'enfance! J'ai du m'arrêter dans le village pour laisser passer un troupeau de brebis (les joies de la campagne!).

Entre Campan et Sainte Marie de Campan, les différentes côtes ont fini d eme faire dire que je serai moins en jambes que la sortie précédente. De fait, je ne savais pas trop comment aborder l'ascension du Tourmalet. Ferai-je l'enchainement ou pas??

Juste avant d'arriver à Campan, traditionnel petit regard à la forge où Eugène Christophe répara sa fourche en 1913.

A Sainte Marie de Campan je me suis arrêté pour manger deux pâtes de fruit et enlever ma veste thermique. Et c'est parti!

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 009

 

Dans les 4 premiers kilomètres pas très raides, un duo de cyclistes m'a dépassé. Celui qui ouvrait la route roulait plutôt sur un gros rythme.

Je suis ensuite arrivé dans la partie raide. Je me rendais bien compte que j'avais plus de difficulté à emmener le 39 dents. J'ai décidé de mouliner très tôt dans l'ascension. Et finalement, j'avais quand même un bon coup de pédale et je gardais plutôt une bonne fréquence de pédalage en ce début d'ascension.

Le vent se faisait moins sentir également car dans la montée j'étais protégé par la montagne. Plus la montée avançait et la pente devenait raide et plus j'étais bien et mon coup de pédale s'améliorait! J'ai commencé à rattraper le duo de cyclistes que je ne voyais plus.

Le lacet du Garet passé, j'étais encore mieux! J'essayais quand même de faire attention à ne pas m'emballer! Dans les paravalanches avant La Mongie, là où la pente est encore plus raide je n'ai pas vraiment souffert.

Quel plaisir de revoir ce paysage!!

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 010

 

En passant le panneau de La Mongie, j'ai dépassé un des deux cyclistes qui m'avaient dépassé au début, l'autre étant un peu plus loin devant.

La traversée de La Mongie me parait toujours un peu plus facile. A ma grande surprise, à l'amorce les 4 derniers kilomètres j'étais mieux que ce que j'espérais!! En quittant La Mongie mon compteur indiquait 24°C!! Incroyable alors que 6 jours plus tôt au même endroit, je grelottais avec une température de 7°C! Pouvoir être en manches courtes à cette période c'est vraiment génial!

Pendant que je grimpais, j'en profitais pour prendre des photos! C'est la 3e fois que je monte le col du Tourmalet cette année mais les deux autres fois j'avais eu du brouillard. là je profitais car il est probable que je ne le remonte pas avant l'hiver...

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 012

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 013

 

Les 4 derniers kilomètres étant à découvert, le vent s'est refait sentir assez fortement!! Dans certains virages c'était vraiment pénible! Le virage en épingle à droite à 2 kilomètres du sommet m'a bien fait mal aux jambes quand même! Là je commençais à avoir faim et à avoir un coup de moins bien. Quelques centaines de mètres après, ce sont des brebis qui m'ont fait faire un écart car elles ont traversé pile au moment où je passais, ah ces joies de la montagne!!

La fin fut tout en relance en serrant les dents. Les derniers 500m très raides étaient durs mais la fin toute proche était encourageante!

Au sommet il y avait quelques autres cyclistes mais aussi beaucoup de motards.

Là-haut le vent soufflait vraiment très fort et 'cétait galère pour enfiler le K-Way et se ravitailler. J'ai bien profité du paysage dégagé, ça fait du bien!! Il faisait quand même plus de 20°C en haut!

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 014

 

Côté Luz Saint Sauveur :

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 015

 

Côté La Mongie :

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 023

 

Là j'ai vite réfléchi, je n'étais pas trop fatigué même si j'avais eu du mal dans les deux derniers kilomètres mais j'avais envie de rentrer aussi pour me reposer (la grasse matinée me manquait aussi^^). Je venais de bien apprécier l'ascension et n'étant pas sûr de pouvoir autant profiter de la montée au Cirque de Troumouse, je n'ai pas voulu gâcher la sortie en étant en difficulté dans la suite. j'ai donc décidé de faire demi tour et de rentrer. Rentrer par Luz Saint Sauveur puis Lourdes n'apportait pas grand chose si ce n'est plus de kilomètres avec une grosse portion en bord de nationale. Du coup le mieux ets de rentrer par Sainte Marie de Campan.

Dans la descente je me susi arrêté quelques fois pour prendre des photos, je me suis fait plaisir même si dans le début de la descente je me suis fait une petite frayeur dans une courbe prise un peu vite. Juste avant d'atteindre La Mongie, il y avait les lamas en bord de route. Je me suis arrêté pour prendre des photos. Là un jeune lama a traversé la route juste devant moi, il a reniflé ma roue avant et est allé de l'autre côté de la route.

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 027

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 031

 

Ensuite j'ai repris ma descente et j'ai traversé La Mongie à pleine vitesse, c'était vraiment sympa, en plus il n'y avait pas de voitures qui roulait dans la station!

J'ai vraiment apprécié la descente. Sur la fin une voiture que je rattrapais, m'a très gentimment laissé passer, ça fait plaisir!

 

Photos col du Tourmalet le 6 octobre 2012 032

 

Une fois revenu à Sainte Marie de Campan, il faisait très chaud, j'ai enlevé mon K-Way pour continuer. Il faisait plus de 35°C!!

Tout le retour dans la plaine j'ai bien roulé. Le soleil était légèrement voilé mais on ne le sentait pas trop!

Vraiment une belle sortie même si le vent m'a fatigué à l'aller et que les jambes étaient moins bonnes que la semaine précédente.

J'étais un peu frustré quand même car je n'avais pas mal aux jambes et je me disais que j'aurais peut être pu aller au Cirque de Troumouse... Mais bon, ce sera pour l'an prochain!!

 

Au final donc j'ai parcouru 95 kilomètres pour 2000m de D+ et c'était ma 11e ascension du col du Tourmalet. Vraiment une sortie qui va me laisser de bons souvenirs. C'est sympa aussi de pouvoir profiter du Tourmalet à cette période. C'est la première fois que je le montais 2 fois en l'espace de 6 jours. C'est une ascension dont je ne me lasserai pas!!

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 10:06

Voilà une sortie que j'attendais depuis longtemps!! Cela faisait presque 3 mois que je n'étais pas allé faire du vélo dans les Pyrénées. L'hiver approchant, les belles journées vont se faire de plus en plus rares. Je voulais aller au col du Tourmalet (2115m) avant qu'il ne soit fermé. Je ne savais pas où en étaient mes jambes mais j'avais envie d'enchainer avec l'ascension jusqu'au Cirque de Troumouse (2100m) au départ de Luz Saint Sauveur. Je n'y suis encore jamais allé et le profil, bien qu'il soit difficile, me donne plutôt confiance. Après bien sûr, il faut au préalable réussir à monter le col du Tourmalet sans être trop entamé. Si les jambes ne sont pas au rendez-vous, j'envisageais éventuellement d'aller au col d'Aubisque après le col du Tourmalet.

Je craignais tout de même le froid.

Effectivement, de bon matin en me levant, il ne faisait pas chaud... Au dessus de la maison c'était ciel bleu mais tous les nuages étaient accrochés aux montagnes, impossible de les voir...

Qu'est ce que j'étais content de partir dans les Pyrénées!!

Dans les petites côtes sur le chemin je n'étais pas trop mal. C'était vraiment agréable de remonter à nouveau la vallée de Campan.

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septembre 2012

 

Les jambes étaient meilleures que lors de la semaine dans les Alpes mais ce n'était pas non plus les super bonnes jambes...

Dans les dernières montées en arrivant à Sainte Marie de Campan, je suis revenu sur un groupe d'anglais. Certains devant se tiraient la bourre. Je me suis Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-1arrêté pour enlever mon écharpe et pour manger une pâte de fruit avant l'ascension. Puis je suis reparti. Il faisait environ 8°C... Le ciel était très menaçant et la route très humide. Mais j'appréciais le moment. Les 4 premiers kilomètres ne sont pas trop raides et se passent assez vite. Au hameau de Gripp j'ai aperçu les lamas en contrebas de la route qui ont quitté les sommets pour venir en bas.

A cet instant j'espérais qu'au sommet je serai au-dessus des nuages.

Etant donné que je souhaitais faire un enchainement je me suis dit que dans le Tourmalet j'en garderai sous la la pédale, du coup même si j'avais les jambes pour continuer sur de gros braquets je m'étais dit que je me mettrai en sous régime à partir du panneau annonçant le sommet à 10 km.

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-2

 

Petit à petit j'ai rattrapé un par un les cyclistes anglais. J'étais plutôt à l'aise sur 39-21 sur le début de la partie raide à 9,5%.

Je suis revenu dans la roue des deux anglais qui se tiraient la bourre juste au virage à gauche suivant le panneau annonçant le sommet à 10 kilomètres. Là, j'ai décidé comme prévu de mettre plus petit et de mouliner un peu plus pour en garder pour la suite. Du coup je me suis calé à 3m derrière les anglais et pendant 5 kilomètres je les aurais en repère devant moi.

Plus ça devenait raide et plus j'étais à l'aise, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien dans une montée. A un moment, juste avant le lacet du Garet, les anglais ont relancé et pris un peu d'avance puis ensuite, je suis revenu au train. Honnêtement je m'amusais un peu dans cette position. Je regrettais un peu l'absence du paysage à cause des nuages. A 7 kilomètres du sommet, juste avant le deuxième paravalanche (celui qui suit le lacet du Garet) on est entré dans le brouillard. C'est à chaque fois au même endroit que le brouillard commence. J'ai allumé mon feu arrière.

Je commençais à avoir faim... J'hésitais à tenter de continuer au risque de souffrir sur la fin ou à m'arrêter juste 30 secondes même si je ne voulais pas m'arrêter. Finalement après le paravalanche je me suis arrêté pour manger une pâte de fruit. J'ai aussi vérifié que mon feu arrière était bien allumé. Et je suis reparti à une grosse centaine de mètres des anglais. Et j'étais vraiment facile! Sur le kilomètre à 10% précédant La Mongie, je me suis vraiment baladé et je suis revenu sans soucis dans la roue des anglais en 800m.

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-3

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-4

 

Le froid était assez pénible au fur et à mesure... A La Mongie, les deux anglais ont mis pied à terre, je ne sais pas si ils sont allés jusqu'au sommet car je ne les ai pas recroisés ensuite. A la sotie de La Mongie, le brouillard s'est épaissi. C'était impressionnant! Sur les 4 kilomètres restant, la visibilité n'a cessé de baisser jusqu'à ne pas dépasser la vingtaine de mètres. Heureusement les voitures roulaient lentement et j'étais rassuré d'avoir mon feu arrière car quelques mètres devant moi je rattrapais un cycliste qui n'avait pas d'éclairage, il était juste devant et je le distinguais à peine. Sur les derniers kilomètres il n'y avait plus les panneaux à chaque kilomètre. Du coup je n'avais plus trop de repère car, même si je reconnaissais les courbes et que je voyais à peu près où j'en étais, le manque de visibilité ne permettait pas de voir l'avancement. Notamment dans le dernier kilomètre, le dernier virage raide avant les derniers 500m très raides, je ne l'ai pas vu arriver^^ Heureusement les jambes étaient plutôt là et j'ai pu ne pas trop sentir la pente dans les jambes. Quelle purée de pois!! Incroyable!!

En haut il y avait quand même pas mal de monde qui était monté en voitures, il y avait également un bus aux couleurs du Stade Bagnérais. D'ailleurs c'est à un monsieur de ce bus que j'ai demandé de me prendre en photo. Le soucis c'est que la batterie de mon appreil était presque vide et malgré le fait d'avoir pu prendre des photos pendant que je montais, en haut, impossible! Il s'éteignait tout seul. Le monsieur, très sympa m'a pris avec son appareil et m'a donné sa carte afin d'échanger nos mails pour qu'il puisse me les envoyer.

Bizarrement sur la suite de la sortie l'appareil remarchera^^

 

CYCLISTE A

 

Une fois en haut je ne me suis pas attardé (juste 7 minutes). Dommage pour le paysage. Là j'ai décidé très vite. Avec un tel brouillard ça ne sert à rien d'aller au Cirque de Troumouse si on ne peut pas profiter du paysage et étant donné qu'au col d'Aubisque il y a en général, plus de brouillard qu'au Tourmalet, j'ai préféré ne pas y aller non plus. Mon choix s'est porté sur le col d'Aspin! Une bonne occasion d'aller le revoir!

Au sommet du col du Tourmalet il faisait 6°C... Pas bien chaud!

J'ai attaqué la descente sur Sainte Marie de Campan très prudemment car on n'y voyait rien, d'ailleurs le premier virage, je ne l'ai aperçu que quand j'étais à seulement une dizaine de mètres. Mais très rapidement le brouillard est devenu moins dense que quand je montais. Du coup j'ai pu lâcher un peu le vélo. Cependant, le froid empêchait de profiter pleinement de la descente sans compter la route mouillée... En passant à Gripp, un lama a traversé juste devant moi, gros coup de freins mais ça a été au final^^

Il m'a fallu 22 minutes pour descendre le col du Tourmalet. A Sainte Marie de Campan je ne me suis pas arrêté et je me suis engagé directement dans la montée du col d'Aspin. C'est ça qui est bien dans les Pyrénées, ces enchainements!! J'avais eu bien froid dans la descente du coup j'ai commencé le col d'Aspin avec le K-Way et l'écharpe. Au pied du col il faisait 12°C.

Qu'est ce que j'aime ce col d'Aspin, y rouler c'est toujours le même plaisir!!

Les 7 premiers kilomètres du col d'Aspin sont roulants et pas très raides, ils alternent portions raides et portions plates. C'était agréable. Je commençais à sentir mes jambes mais ça allait très bien encore. Il faut dire que cette année j'ai rarement fait des enchainements de gros cols quoique la sortie dans la Chartreuse le 19 septembre n'était pas mal. En tout cas dans les Pyrénées, c'était mon premier enchainement de l'année!! Presque une anomalie^^

A Payolle je commençais à avoir faim, je me suis arrêté pour manger une pâte de fruit, j'ai dénoué mon écharpe, ouvert mon K-Way. Et je suis reparti à l'assaut des 5 derniers kilomètres plus raides! Même si le plafond nuageux était bas, j'ai beaucoup apprécié!!

J'avais tout de même plus de mal à garder les gros braquets. Sur les 4 derniers kilomètres j'ai préféré mouliner. C'était mieux comme ça. Sur toute la montée, j'ai apprécié la très faible circulation de voitures! Et je n'ai vu aucun cycliste de toute la montée du col d'Aspin! Sauf au sommet.

J'ai un peu souffert dans l'antépénultième kilomètre à 8,5% mais les deux derniers kilomètres m'ont reposé et j'ai pu enlever quelques dents à l'arrière.

Au sommet, j'étais encore sous les nuages. La traditionnelle vue sur le Pic du Midi était bouchée mais on pouvait quand même voir le versant sur Arreau. J'ai croisé quelques cyclistes là haut dont un qui m'a pris en photo, mon appareil arrivant à rester allumé malgré la batterie épuisée.

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-5

 

Le Pic du Midi est dans les nuages :

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-6

 

Côté Arreau :

 

Photos col du Tourmalet et col d'Aspin le 30 septe-copie-7

 

Il faisait 8°C environ au sommet du col d'Aspin. J'ai bien apprécié d'y être, ça faisait presque 5 mois que je n'y étais plus allé. J'y suis resté une vingtaine de minutes, à profiter et à regarder les vaches^^

J'ai mangé une pâte de fruit et c'est parti pour la descente et le retour.

Là au moins ilo n'y avait pas de brouillard mais il ne faisait vraiment pas chaud. Du coup je n'ai pas dépassé les 60 km/h dans la descente.

J'ai bien profité du retour et j'ai pu rouler plutôt pas mal, du coup je n'ai pas vu le temps passer! Je suis rentré assez vite malgré le fait que dans les descentes jusqu'à Campan je ne suis pas allé à fond.

En rentrant j'avais mal aux jambes mais ça fait du bien!!

 

Au final j'ai parcouru 120 kilomètres avec 2600m de D+ et même avec le brouillard, les Pyrénées sont magnifiques!!

J'ai refait exactement le même parcours que ma première vraie sortie en montagne (15 juillet 2009 ; en 2008 j'étais allé une fois au col d'Aspin mais en vrai touriste complètement). Et le hasard fait que sur cette sortie ça a été ma 10e ascension du col du Tourmalet et ma 20e ascension du col d'Aspin. Des comptes ronds.

C'est une sortie qui fait du bien entre le retour de la Provence, l'intermède dans les Alpes et donc les retrouvailles avec les Pyrénées. Cette année je n'ai pas souvent eu l'occasion d'aller dans les Pyrénées et j'en ai bien profité là!

C'est aussi la sortie de transition qui nous fait entrer dans la période froide et hivernale qui approche...faudra s'y (re)faire.

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 09:49

Voilà une sortie qui fait du bien et qui va me permettre d'aborder l'été avec de la confiance.

Une sortie pyrénéenne il n'y a pas mieux! Qui plus est sur un col mythique et difficile.

Le col du Tourmalet a contrasté avec la récente tentative sur le Mont Ventoux du 23 juin. Il est fort probable que le 23 juin je n'étais pas dans de bonnes conditions mentales pour faire l'ascension avec le stresse des derniers exams très importants.

Pour en revenir au contexte, j'ai fini mon stage dans le Vaucluse à Apt le vendredi 29 juin (la semaine dernière) et j'ai du rentrer le week end dernier car j'avais les derniers examens à Auch lundi et mardi (2 et 3 juillet). J'ai ensuite eu 3 jours de repos (mercredi, jeudi et vendredi) avant de remettre les voiles vendredi soir et samedi pour revenir dans le Vaucluse à Apt où je suis embauché temporairement.

Il a fait un temps superbe lundi et mardi quand j'étais à Auch pour finir l'année scolaire et par contre un temps pourri mercredi et jeudi là où j'avais le temps d'aller faire du vélo et de décompresser...

Finalement j'ai tout fait pour aller pédaler vendredi, seule journée sans pluie bien que le temps était parfois très menaçant.

J'avais une envie débordante d'aller sur les cols des Pyrénées car ça faisait longtemps et surtout je ne reviendrai pas d'ici la fin du mois de septembre...

A cela s'ajoute le fait que je n'ai pas monté le Tourmalet depuis pratiquement 1 an (depuis le 14 juillet 2011 pour le Tour de France), autant dire qu'il me manquait sérieusement. Et puis le Mont Ventoux c'est bien sympa mais il ne fait pas non plus monter à plus de 2000m d'altitude.

Bref, ce vendredi 6 juillet, je suis parti globalement tôt. Il faisait très frais de bon matin. Malheureusement, j'avais oublier mes jambières à Apt. Heureusement je suis pas trop sensible vis à vis du froid au niveau des jambes. Pensant qu'il allait faire vraiment frais, j'ai préféré mettre la veste thermique plutôt que les manchettes.

Le temps de gonfler les pneus et me voilà parti avec le vélo de route. Quel plaisir de rouler de nouveau sur ce vélo! Il m'a bien manqué!!

De cette sortie, je souhaitais bien sûr aller au col du Tourmalet, pour retrouver la confiance et voir les sensations que j'avais. Bien entendu je savais pertinemment que je n'avais pas une grande forme et je m'attendais à souffrir un peu sur la fin.

Toute la première partie dans la vallée s'est faite sous un ciel menaçant, y compris dans l'ascension.

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 001

 

Jusqu'à Bagnères j'ai surtout pensé à ne pas faire d'efforts superflus. Dans les deux petites bosses avant Bagnères dans lesquelles j'ai un premier aperçu, j'ai senti que je n'avais pas de supers jambes mais que malgré tout j'arrivais à adapter mon rythme.

Ensuite en direction de Campan, dans la fameuse montée de 1,2km, j'ai tout de même été satisfait de voir que malgré tout j'arrivais à enrouler assez facilement le 39 dents tout le long en danseuse.

Ce qui est bien dommage c'est que sur toute la sortie je n'ai pas eu de panorama sur les montagnes.

Une fois à Campan je commençais à avoir faim...déjà... Mais étant dans le rythme de pédalage, je n'avais pas envie de m'arrêter là et j'ai préféré continuer jusqu'à Sainte Marie de Campan malgré la faim qui se faisait très fortement sentir.

Dans les nombreuses côtes assez raides vers Sainte Marie de Campan et dans la dernière montée d'1 kilomètre devant la forge d'Eugène Christophe (avec l'habituel regard vers la plaque et une pensée à Eugène Christophe), j'ai été satisfait quand même de ma façon de pédaler. Je pense que sur cette vallée même si elle monte constamment pendant 30km, j'ai des repères sur comment l'aborder et ça se ressent sur ma façon de pédaler et d'adapter mon rythme selon les portions et selon mes sensations. C'est vraiment sympa d'arriver à savoir instinctivement cela. Dommage que ce ne soit que sur cette route^^.

A Sainte Marie de Campan j'avais très faim! Un peu plus et c'était la fringale^^. J'ai mangé 2 ou 3 pâtes de fruit en admirant le panneau indiquant le col ouvert ainsi qu'un autre indiquant les perturbations au niveau de la circulation pour l'Etape du Tour du 14 juillet et le Tour de France dans les jours suivant.

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 004

 

Je transpirais mais je ne souhaitais pas enlever ma veste thermique car je sentais bien que j'allais avoir froid aux bras. Du coup je l'ai gardée ouverte, surtout que plus j'allais grimper et plus je m'attendais à avoir froid.

Là mon souhait était de trouver le bon rythme. J'étais content aussi de voir que la couche de nuages était très mince, je m'attendais à traverser le brouillard vers La Mongie.

J'ai donc commencé l'ascension longue de 17km. Comme habituellement les 4 premiers kilomètres sont assez faciles, le 5e kilomètre est à 7,5% (mais le début est plat et la fin raide) et les 12 derniers sont à 9% de moyenne. La Mongie quant à elle est située à 4/5km du sommet.

Autant sur le Mont Ventoux par Bédoin, j'ai énormément de mal sur les premiers kilomètres faciles, autant là, ça passe sans soucis, j'arrive beaucoup mieux à trouver le rythme.

C'était vraiment agréable de grimper. A 14km du sommet un cycliste m'a dépassé et quelques mètres plus loin nous avons dépassé un cycliste qui enlevait son imperméable et qui m'a redépassé de suite. Ila rattrapé le premier qui m'avait dépassé et qui était 15m devant moi et visiblement ils se connaissaient puisqu'ils se sont mis à discuter. J'ai pu revenir à moins de 10m et du coup ça me donnait un repère.

La partie raide est arrivée et c'est avec un peu de surprise que je suis revenu dans les roues. J'étais content. Je me suis calé à leur rythme. L'un avait l'air facile, l'autre semblait un peu plus à la limite. Pour ma part mon rythme n'était pas trop différent. Du coup je me suis accroché et pendant 8km je suis resté dans les roues jusqu'à 6km du sommet.

Avec un repère comme ça, ça permet de reporter son attention sur autre chose. Seul soucis, c'est que j'étais sur 39-23... Certainement très/trop gros... Sur tout le début de la partie raide, j'enroulais très bien. Devant moi ils étaient sur un 34 dents et je voyais bien que je forçais beaucoup. Mais en général j'arrive à enrouler le 39 dents presque jusqu'à La Mongie quand je suis bien. Cependant mes repères restent surtout basés sur le VTC car je n'ai effectué qu'une fois l'ascension du Tourmalet avec le vélo de route avant ce jour, c'était l'an dernier le 4 juin lors de la Montée du Géant du Tourmalet et c'était sous une pluie battante...autant dire que pour avoir des références c'est pas vraiment ça...

J'ai passé le lacet du Garet bien connu de cette portion avant La Mongie, et qui est vraiment très raide. Je l'ai passé complètement à l'intérieur et sans vraiment souffrir. Cependant en passant devant le panneau indiquant le sommet à 7km (pour plus de 600m de dénivellation restante), je sentais le coup de moins bien arriver...surtout que les 4 derniers kilomètres après la station sont très durs. En passant le paravalanche qui suivait sur des pentes très raides (environ 12 à 13%), j'ai eu du mal mais je m'accrochais encore et c'est juste après en passant devant le panneau indiquant le sommet à 6km que j'ai passé le petit plateau et j'ai continué à mon rythme. Les deux kilomètres précédents ont été durs et je savais que j'avais besoin de souffler et de récupérer, bizarrement je savais que j'allais arriver à bien gérer globalement sur la fin. Seul petit soucis...récupérer sur un kilomètre annoncé à 10% c'est pas trop possible... Ce kilomètre avant La Mongie fut assez difficile mais j'avais uen énorme confiance pour la fin. Et pendant la traversée de La Mongie, comme d'habitude...je ne sais pas pourquoi, je suis plutôt à l'aise et je me sens mieux alors que la pente passe à 11% pendant quelques centaines de mètres. Bref en gros, j'avais l'impression de récupérer tout en gagnant un peu de vitesse... Les nuages étaient encore plus haut et je craignais que le sommet ne soit dans le brouillard.

Mais quel plaisir de rouler sur cette route avec ces paysages que j'adore et cette station que j'aime bien, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi beaucoup la critique en disant qu'elle est moche alors que moi je la trouve sympa, surtout que dans les Pyrénées il y a des stations qui sont vraiment pas belles.

Pour l'ascension j'étais content d'avoir encore les jambes et je profitais à fond. Cependant, j'avais pas mal puisé dans la première partie et je m'attendais quand même à souffrir. Les deux cyclistes étaient environ à 200m devant moi, je les avais encore en point de mire. Le kilomètre suivant La Mongie a été un peu dur, j'ai un peu cherché mon second souffle mais j'ai pu ensuite avoir un coup de pédale plus fluide pour les 3 derniers kilomètres.

Ce qui était dommage c'est ce brouillard dans lequel j'arrivais, impossible de voir le sommet.

En passant le panneau indiquant le sommet à 2km, c'était dur mais j'arrivais à bien appuyer sur les pédales et bizarrement j'étais plus à l'aise assis qu'en danseuse comme quoi... A cet instant je suis rentré dans le brouillard. Un brouillard très épais et frois. Je n'y voyais pas à plus de 20 ou 30 m. J'avais très froid et pendant un instant j'ai voulu m'arrêter pour fermer ma veste thermique mais j'avais envie de continuer, quelques secondes plus tard le froid était de nouveau supportable. Les virages dans ces deux derniers kilomètres sont très raides mais je ne me mettais pas en danseuse pour relancer à chaque fois, seulement pour certains virages. Un automobiliste m'a croisé et m'a encouragé, c'est toujours sympa. A 1,5km du sommet, ça allait mieux. C'était toujours très raide mais les jambes semblaient mieux. En passant le panneau du dernier kilomètre c'était vraiment particulier d'être dans ce brouillard dans lequel je ne voyais pas à 20m maintenant et savoir que juste au dessus il y a le sommet (que j'espérais encore au dessus des nuages) et les derniers 500m très raides qui m'attendent. J'avançais et j'attendais ce fameux dernier virage à 500m du sommet... C'était bien sympa d'être dans le brouillard. Et puis le fameux virage à droite. Et là c'est devenu raide! J'étais à l'énergie mais sans être complètement épuisé. Dans le brouillard je distinguais un cycliste qui poussait son vélo, je lui ai lancé un mot en le dépassant et j'ai aperçu le dernier virage à gauche à 30m du sommet avec juste derrière un ciel bleu! Le sommet était bien juste au dessus des nuages!

J'étais content en arrivant au sommet! Quel plaisir de retrouver le col du Tourmalet! Il y avait du monde. J'ai pu prendre de belles photos de la vue sur le côté de Luz Saint Sauveur avec ces nuages et en même temps les éclaircies sur les sommets.

Revoir ces paysages c'était vraiment bon!

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 006

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 017

 

Vue côté Luz Saint Sauveur :

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 007

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 008

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 009

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 010

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 011

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 015

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 016

 

Côté La Mongie :

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 018

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 019

 

Au moment de repartir, photo prise après 40m (depuis le même endroit que la précédente) sur le sommet qui est tout juste au soleil :

 

Photos col du Tourmalet le 6 juillet 2012 020

 

J'ai passé environ 15min au sommet avant d'entamer la descente. Juste le temps de passer le K-Way et c'est parti. Etant donné que la première fois que je suis monté au Tourmalet avec le vélo de route il pleuvait énormément, dans la descente j'avais été très prudent, là c'était donc ma première vraie descente du Tourmalet avec le vélo de route. Les deux premiers kilomètres de descente dans le brouillard ont été très dur, j'étais gelé, je en sentais plus mes doigts, de plus la faible visibilité empêchait d'aller vite bien que c'est sur cette partie que j'ai dépassé 3 voitures. Tant mieux car après j'ai eu une route dégagée!

J'ai bien profité de la descente, j'ai dévalé la pente à environ 80 km/h sur certaines portions. Une fois sorti du brouillard il ne faisait plus trop froid. Dans le premier paravalanche après la traversée de La Mongie, j'ai tenté de passer la courbe à pleine vitesse, heureusement que j'étais prêt à freiner car ça ne passait pas. Petite frayeur en frôlant le mur mais le reste de la descente fut superbe hormis un moment de frayeur quand j'ai cru avoir fait tomber mon téléphone portable^^. Après 21 min de descente j'étais à Sainte Marie de Campan.

Etant donné que j'avais eu très faim en arrivant à Sainte Marie de Campan à l'aller et que j'avais mangé seulement deux pâtes de fruits et que depuis j'avais fait l'ascension d'une traite sans me ravitailler au sommet, je savais bien que la fin de la sortie dans la vallée allait être un peu dure sur la fin.

De plus le vent commençait à se lever. Tout le début de la sortie j'ai pédalé assez vite tout de même. Je voulais rentrer pour le repas^^. Mais alors que je maintenais un rythme d'environ 30km/h, je sentais la fatigue venir et pour les 9 derniers kilomètres j'ai d'un seul coup arrêté de faire des efforts et je suis rentré tranquillement à 24km/h.

Au final ce fut donc une belle sortie de 95 kilomètres.

Je suis très satisfait de plusieurs choses, d'une part d'avoir pu revoir les paysages pyrénéens! Ensuite remonter un grand col mythique et difficile ça redonne le moral dans cette période où je n'ai pas vraiment de bonnes jambes. En plus, là sans avoir des super jambes j'ai fait une bonne ascension surtout sur la première partie sur le 39-23 jusqu'à 6km du sommet et sur la fin j'ai pu récupérer et bien gérer.

Sinon comme à chaque fois, j'ai adoré chaque kilomètre et chaque coup de pédale. Vraiment j'adore les routes des Pyrénées, ça me manquait terriblement!

Le fait d'avoir le vélo de route là, permet aussi de mieux avancer, de pouvoir avoir des références et aussi de pouvoir mieux relancer et trouver le rythme qu'avec le Ridgeback je trouve.

En tout cas maintenant, j'ai retrouvé confiance et motivation, maintenant il faut que je transpose ça avec le ridgeback sur les routes du Vaucluse que je ne vais pas quitter pendant au moins 10 semaines maintenant!

Au niveau des statistiques, c'était ma 80e sortie en montagne et la 9e fois (seulement j'ai envie de dire) que je grimpais le col du Tourmalet (2 fois en 2009, 1 fois en 2010, 5 fois en 2011 et 1 fois en 2012...pour l'instant j'espère) dont 8 fois par Sainte Marie de Campan et 1 fois par Luz Saint Sauveur.

D'ici la fin de mon CDD dans le Vaucluse, je pense qu'il est fort probable que j'aurais monté plus de fois le Mont Ventoux que le col du Tourmalet, pour l'instant j'ai atteint le sommet du Mont Ventoux à 7 reprises (3 fois par Bédoin, 3 fois par Sault et 1 fois par Malaucène).

Pour les 10 prochaines semaines, je ne sais pas si je peux dire tant mieux ou pas, mais je n'ai plus de gros objectifs précis depuis que j'ai réussi à monter le Mont Ventoux par les 3 côtés dans la journée, le 1er mai 2012. D'un côté c'est sympa d'y être déjà arrivé mais d'un autre côté c'était un objectif qui a occupé les 5 premières semaines de mon stage et depuis je ne sais pas trop quoi me fixer comme objectif... Le but étant de découvrir de nouvelles routes, je compte aller du côté du Luberon et de la Montagne de Lure...mais après...on verra...^^

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 16:56

Après la très grande et belle sortie du mardi 1er mai avec l'ascension du Mont Ventoux par les 3 côtés, j'avais hâte de repartir en montagne. Depuis le 21 avril, je sens que ma forme est ascendante et c'est donc un plaisir d'aller grimper.

Pour ce week end du 8 mai, j'avais demandé à pouvoir avoir la journée du 7 mai de libre afin de me permettre de rentrer dans les Pyrénées pour 3 jours.

Le samedi et le dimanche la météo n'était pas forcément splendide et j'avais également beaucoup de choses à faire. Mais en ce lundi 7 mai, la météo est superbe, un ciel bleu, une vue magnifique sur les montagnes! Impossible de résister!

Au fond de moi j'avais envie d'aller monter le col du Tourmalet car c'est peut être la seule fois de l'année que j'aurais l'occasion de le monter. Cependant étant donné qu'il a beaucoup neigé en montagne ces dernières semaines, la praticabilité du col n'est pas sûre. Je savais que le 1er mai, le col n'était pas praticable, en ce 7 mai j'avais envie de tenter mais l'autre problème que j'avais c'était le temps. Je repartais dans le Vaucluse à 6h le mardi 8 mai et de ce fait, tout ce que je devais encore faire devait se faire lundi. J'ai donc promis de rentrer pour le repas à 13h... Je devais partir tôt mais pas facile de se lever le matin, surtout que je devais encore régler mon frein arrière du vélo de route qui posait problème, du coup je suis parti après 9h!

Là c'était sûr, c'était parti pour le col d'Aspin! Pour le col du Tourmalet, 'jai eu la confirmation plus tard qu'il n'était pas encore praticable, donc pas de regret!

En remontant sur le vélo de route j'avais l'impression de redécouvrir le vélo! Je n'avais plus roulé avec depuis le 20 février soit plus de 2 mois et demi.

E me suis rendu compte que la position avec les mains en bas du guidon était m'était moins pénible pour le dos qu'avant. Par contre comparé au VTC ridgeback, les changements de vitesse sont moins top.

La vue sur la Chaine des Pyrénées était somptueuse, ça faisait pas mal de temps que je ne les avais plus vues les montagnes!

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 002

 

Il faisait une température agréable même si au début j'ai gardé la veste thermique quand même.

Dans les deux petites bosses avant Bagnères de Bigorre, je me suis vraiment rendu compte que j'étais en grande forme, encore mieux que le mardi d'avant sur le Ventoux! J'ai grimpé les deux bosses très rapidement en me baladant. Juste avant Campan, dans la côté de 1,2km, je suis monté toujours très facile et je me retenais pour pas y aller à fond. Je ne voulais pas me griller avant l'ascension. J'avais envie de faire une belle ascension du col.

Ensuite entre Campan et Sainte Marie de Campan, toujours pareil, toujours facile dans les côtes mais je commençais à avoir faim aussi... Le matin je n'avais pas fait un énorme petit déjeuner et là bien que j'avais faim je n'avais pas envie de manger...

A Sainte Marie de Campan, j'ai mangé juste une pâte de fruit. Et je me suis lancé dans l'ascension. Sachant que j'avais faim et tout ça, je savais bien que sur la fin de l'ascension j'allais flancher. J'avais quand même envie de faire moins de 50min pour monter là haut malgré le fait que j'avais faim.

Et j'y suis donc allé. Le temps de me mettre dans le rythme et j'ai roulé pas complètement à bloc car il y avait le retour après mais sur un bon rythme quand même. J'ai rattrapé un grand nombre de cycliste dans la montée.

Cette météo était un régal, j'en prenais plein les yeux!!

Je suis arrivé à Payolle sur le 39-18 et j'ai continué pour les 5 derniers kilomètres raides. Là j'avais sérieusement faim mais bon je ne sentais pas trop la fringale arriver encore et puis bon j'étais sur le col d'Aspin, une route que je connais par coeur, donc j'ai décidé de ne pas plus manger avant le sommet. Je n'aurais pas fait ça sur un autre col.

Et dans cette dernière partie sur les pentes à 9%, je me baladais toujours sur le 39 dents, j'ai remonté les pignons et je pensais être sur 39-25.

Dans les deux premiers kilomètres après Payolle j'étais bien et j'ai rattrapé d'autres cyclistes pa contre sur le 3e kilomètre, j'ai puisé un peu plus avant d'être de nouveau facile sur les 2 derniers kilomètres et de les passer en danseuse mains en bas du guidon.

Par contre je n'ai pas pu faire moins de 50min... A 400m du sommet je les avais dépassées. Au final j'ai mis 52min...

Belle montée quand même et là haut, la vue sur les montagnes et le Pic du Midi était somptueuse!!

J'ai pris des photos puis j'ai discuté pendant un bon quart d'heure avec une jolie fille (c'est pas si souvent qu'on en croise en haut des cols^^) qui avait fait la montée par Arreau.

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 005

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 007

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 008

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 012

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 013

 

Au moment où j'allais repartir, je regarde mon dérailleur et je me rends compte que j'avais encore un pignon à l'arrière... En gros je pensais être sur 39-25 alors que je suis monté sur 39-23. Dans le 3e kilomètre après Payolle j'en aurais bien eu besoin, j'aurais pu tourner un peu plus les jambes et gagner quelques secondes peut être. Là j'ai regardé l'heure et mon quart d'heure de discussion m'a fait perdre du temps et ça allait être juste pour rentrer avant 13h. Je me suis dit à cet instant que si je passais le panneau d'entrée dans le village avant 13h ce serait bien.

Dans la descente, je n'étais pas très à l'aise. J'avais l'impression de redécouvrir le vélo de route et même les freinages étaient bien moins stables qu'avec le VTC Ridgeback. Bref ce n'était pas une très belle descente...

 

Station de Payolle :

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 016

 

A Payolle il y avait du vent de face! Dommage ça tombe pile au moment où c'est plat et que ça ne descend pas fortement. Le vent s'est estompé par la suite et après la descente, j'ai roulé à bloc. J'étais constamment en relances. Je me suis quand même arrêté aux feux rouges. Je n'ai pas trop mal roulé, j'ai fait le retour à 33km/h de moyenne et en arrivant au village, je vois devant moi le panneau d'entrée. Sur mon compteur il était 12h59, je commence à sprinter pour faire la pancarte contre le chrono, je commençais à être fatigué mais je suis monté jusqu'à 49km/h et je passe en trombe devant le panneau et 5 secondes plus tard mon compteur passe à 13h! Ouf^^

2min plus tard je suis arrivé. Toujours en pleine forme bien que j'avais très faim par contre!

 

Photos col d'Aspin le 7 mai 2012 018

 

Ce fut une bonne sortie et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé la route du col d'Aspin. C'était la 19e fois que j'arrivais à son sommet!

Par contre, une fois n'est pas coutume, sur cette sortie j'étais accroché au chrono car j'étais d'une part pressé et aussi en forme!

Un jour il faudrait que je sois en forme et que je n'aie pas faim au pied du col pour vraiment faire un vrai bon chrono.

Au total j'ai donc fait 90 kilomètres et j'ai pu me ressourcer sur le col d'Aspin.

 

Me voici maintenant de retour dans le Vaucluse!

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 09:35

Voilà, mon premier et dernier week end que je passe en entier dans les Hautes Pyrénées. En effet, je ne travaille plus les week end depuis début mars afin de pouvoir préparer au mieux les derniers partiels et oraux ainsi que le déménagement du prochain week end pour partir dans le Vaucluse (84) jusqu'à fin juin pour mon stage.

J'avais envie d'aller à Peyragudes. Mais une sortie là bas m'aurait obligé à me lever tôt pour prendre le train jusqu'à Lannemezan avant de pédaler jusquà Arreau, de faire l'ascension jusqu'à la station de Peyragudes (au-dessus du col de Peyresourde) puis de rentrer par la traversée des Baronnies par le col de Coupe et le col des Palomières entre autres. Cela faisait un parcours d'environ 125km. Le seul soucis était le manque de temps et tout ce que j'avais à faire pour préparer le prochain départ. De fait, j'ai décidé de changer de programme et de ne partir que la matinée. J'ai vu que le col d'Aspin était ouvert. J'ai donc décidé d'aller le faire découvrir à mon nouveau VTC!

Après un petit réglage du dérailleur avant, je me suis préparé et je suis parti. La veille j'avais parcouru environ 40km en allant en ville et j'avais senti que les jambes étaient bonnes. Par contre sur la fin j'ai pris une portière d'une voiture (une dame qui a ouvert sa portière au moment où j'arrivais) et de ce fait, j'ai une douleur au poignet droit.

Rien de grave sur le moment cependant.

Le matin en partant, un léger voile de nuages masquait les montagnes et empêchait le soleil de chauffer comme d'habitude...

Je suis parti et dès le départ je sentais que j'avais de bonnes jambes. C'était plutôt agréable. Un léger vent de face soufflait mais rien de bien méchant. Et toujours cette joie de pédaler sur le Ridgeback! En arrivant sur les deux petites bosses avant Bagnères de Bigorre, les jambes étaient bonnes et je me suis surpris à les monter sur la plaque en changeant juste un seul pignon. J'allais aussi vite dans la montée que sur le plat! Un vrai régal.

Pareil un peu plus loin, juste avant Campan, dans une montée d'1,2km, là aussi, je suis monté sur la plaque sans aucun soucis. J'ai quand même évité de me mettre en surégime. Un cycliste avec un vélo de route m'a rattrapé sur la fin et je n'ai pas pu m'empêcher de faire l'effort pour tenir sa roue, je suis resté tout le reste de la montée environ 10m derrière lui sans trop de soucis.

Plus loin à la sortie de Campan alors qu'il reste 5,5km avec de belles montées pour rejoindre Sainte Marie de Campan, j'ai rattrapé un autre cycliste sur un vélo de route. Je passais toujours les montées sans soucis et à un moment je me suis retourné et le cycliste en question s'accrochait dans ma roue. C'est pas que je ne voulais pas l'abriter mais c'est toujours dérangeant d'avoir quelqu'un sur le porte bagage qui ne prend pas de relais quand même. Du coup dans la montée suivante j'ai accéléré et pareil sur les 2 autres montées qui suivaient avant d eme retourner et de voir qu'il avait explosé. Je sentais quand m^mee que je roulais un peu vite et que j'allais me griller pour la montée du col d'Aspin. Mais je prenais grand plaisir à rouler sur la plaque à un bon rythme sur cette portion.

Une fois à Sainte Marie de Campan, j'ai attaqué le col d'Aspin. Toujours pareil, les 8 premiers kilomètres pas très très raides avant les 5 derniers après Payolle qui sont beaucoup plus raides.

J'ai plutôt bien roulé sur cette première partie. Et dans le kilomètre comportant 2 portions raides à 2km de Payolle, j'ai pu passer sans trop de soucis sur le 38. C'était plutôt sympa. Les premières plaques de neige se trouvaient à La Séoube à  environ 900m d'altitude. Je me suis dit que ce serait sympa au sommet du col pour prendre des photos avec beaucoup de neige! Contrairement à d'habitude, je surveillais l'heure car j'avais promis à mes parents de rentrer pour le repas de midi vers 13h. Et j'étais parti un peu en retard le matin. A partir de Payolle, les 5 derniers kilomètres ont commencé. Bien plus raides bien sûr. En traversant Payolle, il restait un tout petit peu de neige mais c'est très exposé au soleil de ce fait ça a bien fondu, il n'y avait plus que quelques fondeurs qui faisaient du ski sur certaines plaques.

Pour els 5 derniers kilomètres je commençais à sentir des douleurs aux jambes. J'ai donc préférer mouliner car je commençais à me dire que le retour serait dur. Malgré tout je montais pas trop mal, je tournais bien les jambes. C'était agréable de rouler dans la forêt avec peu de voitures. Par contre j'ai été surpris du peu de neige. Dans les endroits abrités, il y avait des plaques de 20cm encore mais la plupart des endroits étaient exposés au soleil et là il n'y avait plus rien! Dommage....ce n'est pas encore cette fois-ci que je pourrai voir le col d'Aspin entièrement enneigé...

A un peu moins de 2km du sommet, alors que mes jambes me faisaient bien mal, j'aperçois loin de vant moi dans une ligne droite un cycliste encore plus en difficulté, qui avait du mal. Cela donne un repère en ligne de mire, et de fait j'ai accéléré le rythme jusqu'à le rattraper à environ 700m du sommet. Là, n'allant pas beaucoup plus vite que lui, nous avons plutôt discuté sur la fin. Sur les derniers mètres il a accéléré et j'ai un lâcher quelques mètres. J'avais les jambes en feu m^mee si je n'ai pas été réellement en difficulté. J'ai l'impression d'avoir une meilleure résistance aux lactates.

Au sommet alors que je souhaitais me dépêcher pour ne pas rentrer trop tard, plusieurs personnes sont venues me parler (pas en même temps) parce qu'elles m'ont reconnu après avoir lu le blog. ça fait toujours aussi bizarre, mais c'est sympa. J'ai oublié de leur demander leur prénom, peut être liront-ils l'article.

Au sommet, la vue était bien dégagée et on voyait bien le voile de nuages dans les vallées. La vue sur le Pic du Midi était splendide et je suis resté plusieurs minutes à le contempler avec un peu de nostalgie en me disant que je ne remonterait pas ici avant de nombreuses semaines.

 

Copie de Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 002

 

Côté Arreau :

 

Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 004

 

Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 007

 

Pic du Midi :


Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 009

 

Beaucoup de monde au sommet :

 

Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 010

 

Ensuite il fallait songer à la descente. Il en faisait pas extrêmement chaud au sommet même si dans la montée j'ai bien transpiré. J'ai mis mon K-Way, mangé quelques pâtes de fruit et c'est parti pour la descente. Sur le début j'ai été prudent car dans la montée, sur la fin sous les arbres, j'avais repéré quelques endroits où il restait un peu de neige sur la route. Ensuite je me suis fait plaisir et j'ai pu tester les freinages du ridgeback sur une descente que je connais par coeur. Vraiment de très bons freinages et même quand on arrive un peu vite dans le virage, on a le temps de se rattraper sans se faire peur.

 

Payolle :

 

Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 012

 

Sur la fin de la descente, le vent s'est mis à souffler très fort de côté. J'ai rarement eu un vent si fort, le vélo était très difficile à contrôler et à un moment à pleine vitesse je n'ai pas pu empêcher de faire un écart d'1m50 surpris par une très grosse rafale. J'ai continué à descendre en roue libre du coup afin de ne pas aller trop vite et de bien me concentrer sur les trajectoires. Outre la roue avant que je devais retenir, je sentais l'arrière qui tentait de s'échapper aussi. Infernal ce vent!

Après la descente, j'avais le vent de face.... De fait, je n'avais plus de soucis pour contrôler le vélo mais par contre quelle galère pour appuyer sur les pédales!! Là les jambes faisaient vraiment mal, c'est rare que je les sente comme ça après le col d'Aspin. Le retour fut un peu long. Il ne faisait pas si chaud non plus et depuis la plaine impossible d'aperçevoir les montagnes.

Au total j'ai donc parcouru 90km, j'avais plutôt de bonnes jambes mais je savais que je roulais un peu en surrégime à l'aller, du coup ça m'a un peu coupé les jambes sur la fin du col. Mais j'ai bien apprécié. C'était ma 18e ascension du col d'Aspin! La première avec le Ridegback et c'était le 6e vélo différent avec lequel je montais au sommet du col d'Aspin!

Maintenant pendant de nombreuses semaines, je ne ferai plus de balade dans les Pyrénées, ce sera plutôt le Mont Ventoux et ses environs que je vais parcourir!

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 12:32

Voilà ce vendredi 24 février, c'est le dernier de mes 5 jours de vacances...je voulais aller rouler une dernière fois avec le nouveau vélo avant de repartir à Auch. J'avais décidé d'aller du côté du col du Soulor à 1474m d'altitude. Un col qui rpésente de magnifiques paysages et que j'ai déjà grimpé par les deux versants. Cependant, le trajet pour y aller étant long et assez pénible, je n'y suis pas allé souvent (1 fois en 2009 et 2 fois en 2010).

Pour y aller, c'est comme pour Hautacam, il faut rejoindre Argelès Gazost. Mais à partir de là, il y a 12km de montée parfois forte et de faux plat montant avant de rejoindre le pied de l'ascension. Là il reste 7,5km à 8% de moyenne.

J'avais promis à mes parents de rentrer pour manger. De ce fait j'ai décidé de partir tôt car la sortie prévus est longue de 115km.

J'ai mis mon réveil à 7h afin de partir à 8h. Je me suis péniblement levé à 7h30 et j'ai regardé par la fenêtre donnant au nord, j'ai vu qu'il faisait très nuageux... Voilà qui n'était pas motivant, en ouvrant la fenêtre sud de ma chambre pour regarder les montagnes, je me suis dit que si il y avait des nuages sur els montagnes, j'allais plutôt me recoucher... Et bien les montagnes étaient dégagées. Et vu qu'il ne faisait pas froid non plus, d'un seul coup la motivation est revenue!

Je me suis préparé et j'ai mis les voiles vers 8h30. Comme lundi 20 quand je suis allé à Hautacam, j'ai pris la direction de Lourdes puis d'Argelès. Rien n'a déclarer sur cette partie si ce n'est pas mal de camions lors de la traversée de Lourdes. Je profitais de chaque coup de pédale sur ce vélo, quel plaisir de rouler avec!!

Une fois à Argelès, la difficulté réelle commence. D'abord 4km de forte montée avant de rejoindre un long faux plat montant. J'ai eu une petite alerte concernant mon dos qui m'a fait mal sur le début de la montée. C'est passé par la suite. Il faisait une température agréable et j'ai pu baisser mes jambières dès le début de la montée.

Je trouvais que les jambes n'étaient pas trop mauvaises, je suis arrivé à garder le 2e plateau dans les gros pourcentages mais je sentais quand même que je montais un peu trop en force. J'ai préféré plus mouliner par la suite. Une fois au pied des 7,5km à 8%, j'avais une motivation énorme! En plus avec cette neige sur les bords de la route c'est agréable. Les 3 premiers kilomètres je les ai bien gérés et encaissés. Ce fut un plaisir. A un moment un gros raidar très raide s'est dressé, il a fait un peu mal aux jambes quand même. La suite fut de plus en plus difficile quand même et surtout l'avant dernier kilomètre qui a été dur. Lors du dernier kilomètre ça allait mieux. Heureusement que le paysage était magnifique!! Un vrai plaisir malgré la difficulté!! Il faisait bien chaud en plus!

Au sommet il y avait pas mal de monde car c'est une station quand même. J'ai discuté avec un couple de vacanciers très sympa. J'ai voulu aller prendre des photos du paysage et je suis donc allé en dehors de la route. Et en marchant sur la neige, voilà que je m'enfonce d'un seul coup dans plus de 20cm voire même 30cm de neige, j'en avais jusqu'à la moitié des mollets^^ C'était agréablement rafraichissant^^

 

Copie de Photos col du Soulor le 24 février 2012 013

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 001

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 003

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 007

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 009

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 010

 

Je suis allé voir de l'autre côté, la route allant au col d'Aubisque qui était entièrement barrée et impraticable.

Il fallait songer à rentrer quand même... Il me restait encore 57,5km à parcourir... Au moment où je repassais le grnad plateau, voilà que la chaine déraille sur l'avant et pars vers la pédale. Il faudra revoir els réglages du dérailleur avant. Je me suis donc arrêté pour la remettre et je suis reparti. Je n'ai même pas remonté ems jambières, et c'était vraiment agréable cet air frais. J'ai fait une belle descente avec de bons freinages et de belles trajectoires.

Un vrai plaisir!

 

Route allant au col d'Aubisque qu'on voit au loin :

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 011

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 015

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 017

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 018

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 021

 

Photos col du Soulor le 24 février 2012 023

 

La suite à partir d'Argelès fut plus pénible en raison du fort vent de face comme j'en ai eu lundi. Là le chemin restant parait très long et interminable. En revanche, toutes les côtes aux alentours de Lourdes et Juillan, j'ai pu les monter sur la plaque, ce qui est une grande satisfaction quand même!

J'étais bien content d'arriver à la maison à la fin!

Au total j'ai parcouru 115km avec une bien belle ascension! Je tracerai le profil du parcours plus tard.

En tout cas voilà une bien belle façon de clôturer mes 5 jours de reprise du vélo avec 110km et Hautacam lundi, 62km et le col des Palomières mardi, une balade en raquettes mercredi, 39km à allure tranquille jeudi et 115km avec le col du Soulor le vendredi. 326km au total.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:54

Voilà, c'est enfin le 21 février!!! C'est un jour que j'attendais avec impatience car je peux enfin aller chercher mon nouveau vélo à Toulouse!! (photos demain!! Je fais els articles dans l'ordre).

J'ai donc sauté dans le train pour Toulouse en début de matinée. Et direction la boutique à laquelle 'javais commandé le vélo. Il s'agit du Ridgeback Voyage. Superbe VTC que j'ai décidé de m'acheter pour remplacer mon cher bon vieux VTC qui a du mal à se remettre de ma grosse chute en vélo en novembre dernier. Il roule avec une réparation de fortune mais je crois que pour la montagne il est retraité... Ah ce vieux VTC, 10 ans que je l'ai et tout ce que j'ai roulé avec...dur dur de le remplacer mais tant que je ne l'abandonne pas ça va.

Je l'ai donc remplacé par un autre VTC que je compte garder longtemps et bien amortir, à moi de lui créer une histoire comme pour chacun de mes vélos.

Je suis donc allé le chercher à Toulouse, j'ai procédé au réglage de la selle et j'ai ensuite repris le train avec lui pour rentrer.

Bien évidemment, j'avais prévu de rouler avec l'après midi! Et là je me posais beaucoup de questions...où aller?

Je voulais aller à Peyragudes! Une belle ascension pour l'étrenner quoi de plus beau?! Pour cela j'avais prévu de descendre à Lannemezan et de remonter la vallée jusqu'à Arreau et de monter le col de Peyresourde avec détour par la station de Peyragudes. Puis le retour par la traversée des Baronnies via le col de Coupe, Couret d'Asque, Pla du Couret et le col des Palomières. Un beau programme!! Malheureusement, le parcours fait 125km et après la sortie à Hautacam de la veille en guise de reprise, les jambes sont lourdes, donc je n'allais pas pouvoir rouler à bloc tout le long et du coup avec les horaires de train il m'était impossible de faire la sortie et de rentrer avant la nuit... J'ai choisi d'être raisonnable et de ne pas m'envoyer là bas...

Je suis donc descendu à Tarbes, je suis repassé chez moi pour présenter le vélo à mes parents et à ses collègues (mes autres vélos qui sont dans le garage). Et ensuite, j'ai décidé de commencer le rôdage et d'aller vers Bagnères de Bigorre et d'envisager le col des Palomières.

J'avais fait quelques kilomètres dans Toulouse entre la boutique et la gare puis ensuite une petite dizaine de kilomètres de la gare de Tarbes à chez moi.

Je suis donc parti. Quel plaisir de rouler dessus, sur ce vélo que j'ai tant attendu!! Un vrai régal, les changements de vitesse sont nikel, un vrai régal. J'ai profité de chaque coup de pédale. Il y avait quand même un peu de vent et au fur et à emsure que j'avançais je sentais les jambes de plus en plus lourdes... La selle était légèrement trop basse aussi et de ce fait, les genoux en prenaient un peu aussi.

Les jambes devenant douloureuses, je me suis dit qu'il en servait à rien d'aller grimper le col des Palomières et que j'allais faire demi tour à Bagnères. Du coup dans les deux bosses avant Bagnères, j'ai décidé de me donner à fond. Je suis repassé vers les petits pignons, mains en bas du guidon et j'ai grimpé à fond les deux bosses. Je me suis bien fait plaisir, j'ai roulé le reste jusqu'à Bagnères à bloc. Bref, je me suis grillé, les jambes faisaient très mal et je sentais que je n'en étais qu'à la deuxième sortie de la reprise...

Mais une fois à Bagnères...un peu comme la veille pour Hautacam...je me suis dit que c'était dommage de ne aps aller grimper le col des Palomières (810m) alors que je suis au pied... Pour me donner une bonne excuse d'y aller malgré mes mauvaises jambes, je me suis dit que ça me permettra de tester le petit plateau. Et donc me voilà parti pour els 4,5km d'ascension entre 6 et 7% de moyenne. Pas de quoi faire peur bien sûr.

Et ben je dois dire que pour quelqu'un qui avait mal aux jambes et qui voulait tester le petit plateau, je me suis surpris, voilà ti pas que je monte tout sur le 39 dents en danseuse en relançant après chaque courbe. Les 2 premiers kilomèters d emontée ont été un vrai régal, je pédalais bien sur le 39, je profitais du paysage et je me sentais bien dans cette montée! Les 3 virages raides à plus de 10% au milieu furent un peu plus difficiles à passer mais je suis resté sur le 39 dents, les quelques centaines de mètres suivantes furent un peu dures également, mais le dernier 1,5km de l'ascension, un vrai régal, avec des relances sans trop de soucis même si les jambes faisaient mal.

Je sentais les restes d'Hautacam de la veille mais ça augmente le plaisir de grimper ce petit col!

En plus avec la neige à partir de 600m d'altitude à peu près, c'était sympa.

En haut j'ai pris quelques photos et puis ensuite j'ai décidé de rentrer. J'ai plutôt bien roulé sur le retour j'en étais bien content.

Au final pour la journée j'ai parcouru 62km au total. Première petite sortie de rodage.

 

Première photo du vélo en haut d'un col, le début d'une histoire :

 

Photos col des Palomières le 21 février 2012 001

 

Photos col des Palomières le 21 février 2012 005

 

Photos col des Palomières le 21 février 2012 006

 

Vue sur la plaine de Tarbes :

 

Photos col des Palomières le 21 février 2012 008

 

Photos col des Palomières le 21 février 2012 012

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 09:17

Et bien voilà! Enfin une nouvelle sortie en montagne!

Depuis ma sortie au col d'Aspin le 13 janvier 2012, j'ai rongé mon frein à Auch pendant 5 semaines et demie sans faire de vélo!! Que ce fut long!! Là je dispose de 5 jours de vacances du lundi 20 au vendredi 24 février et j'ai bien décidé d'en profiter!!

L'objectif premier de cette semaine était de faire une grande sortie en montagne avec mon nouveau VTC que je présenterai d'ici 2 jours. Il était prévu que j'aille le chercher le mardi 21 février à Toulouse et j'avais envie d'emblée de grimper avec!

De ce fait pour le lundi 20 février, je voulais juste accumuler des kilomètres pour reprendre un peu le rythme.

Je cherchais donc un parcours qui me ferait aligner les kilomètres avec le vélo de route pour ce lundi 20 février. Je voulais remonter une vallée pour profiter de la vue sur les Pyrénées. Et j'ai chosi d'aller jusqu'à Argelès Gazost...parce que si l'envie me prenait, c'est là qu'il y avait le plus de routes de montagne dégagées (Hautacam, col du Soulor). J'étais motivé parce que je n'aime pas trop aller vers Argelès en général car c'est un peu loin, pas forcément très beau, en ligne droite avec souvent du vent de face et surtout la nationale jusqu'à Lourdes qui est très passante et vraiment pas agréable.

J'étais fatigué des dernières semaines et du travail les week end, du coup je ne voulais pas partir trop tôt.

Au final je suis parti vers midi...

Et direction Lourdes puis Argelès donc. Quel plaisir de rouler de nouveau après tant de temps sans vélo!! Et que la montagne est belle!!!! (comme dirait Ferrat). Très belle vue sur la chaine des Pyrénées, toute enneigée en plus, ça me manquait de ne plus la voir!

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 003

 

Sur le début je ne me sentais pas trop mal honnêtement, c'était agréable, mais je savais que tôt ou tard j'allais sentir le manque de rythme dans les jambes...

Je suis arrivé à Juillan sans trop de soucis. C'est à partir de là que commence la longue portion de 12km de ligne droite jusqu'à Lourdes le long de la nationale. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que les travaux étaient finis!! Je n'étais plus allé à Lourdes en vélo depuis l'arrivée du Tour de France en juillet dernier. Et les travaux sont finis. C'est à dire que la voie express depuis Tarbes est ouvertes à la circulation. de ce fait, pendant 5 bons kilomètres, les cyclistes peuvent rouler sur l'ancienne route habituelle qui est parallèle à la voie express. Du coup presque plus de voitures sur cette partie. Un vrai régal!! Je n'ai jamais pris autant de plaisir à rouler vers Lourdes!! Par contre à environ 5 kilomètres de Lourdes, les deux routes se rejoignent de nouveau. Mais c'est déjà un bon pas en avant.

Il y avait du vent de côté, c'est moins génant que si il avait été de face. J'ai plutôt bien grimpé les côtes juste avant Lourdes.  La traversée de Lourdes s'est faite tranquillement même si quelques andouilles d'automobilistes et même de piétons m'ont coupé la route.

Une fois à Lourdes j'ai rejoins la piste cyclable qui va jusqu'à Argelès. Quelques kilomètres avant Argelès, je commençais déjà à avoir mal aux jambes!!! Dès que j'appuyais un peu plus fort ou que je me mettais debout, je sentais déjà l'acide lactique qui arrivait... Pas top. Du coup je me suis dit que j'allais faire demi tour à Argelès et rentrer ensuite. Une fois à Argelès, j'ai mangé deux pâtes de fruit et je me suis dit que c'était dommage de ne pas pouvoir grimper. Mais pour avoir quelques sensations dans une montée, j'ai décidé de monter au pied de l'ascension d'Hautacam (qui est à Ayros Arbouix 1,5km plus loin). ça ne monte pas raide mais un peu quand même. je sentais mes jambes de plus en plus douloureuses. Mais une fois là devant le panneau annonçant Hautacam à 13km avec un premier kilomètre à 9%, je me suis dit, que 'jallais faire ce premier kilomètre seulement pour voir ce que mes jambes allaient dire sur du 9%. Et bizarrement le kilomètre est passé assez vite, alors je me suis dit allons-y pour le deuxième kilomètre d'ascension qui est à 10%. Les jambes ont bien sûr fait mal mais c'est passé quand même. Et là, je réfléchissais beaucoup, j'étais tenté de monter là haut mais je savais que mes jambes n'allaient pas tenir...dur dur de prendre la décision...et finalement....j'y suis allé.... J'avais déjà mal aux jambes avant même le pied de l'ascension et voilà que je me mets à grimper vers Hautacam, une ascension hors catégorie... Après les 3 premiers kilomètres raides, il y a deux kilomètres reposants à 6%. J'étais content de voir que je les ai très bien passés ces deux kilomètres. Par contre après il reste 8km très raides à nouveau tous supérieurs à 8% et plusieurs à 10% encore. Là ça a commencé à être dur. A 7,5km du sommet je souffrais, aie aie aie les jambes... Je me demandais vraiment ce qu'il m'avait pris de monter là! J'essayais de profiter de ces paysages enneigés mais dur dur... Quelques raidars à plus de 15% ont bien fait mal aux jambes... Je souffrais... A 4,5km du sommet j'en pouvais plus, je me suis arrêté 2 bonnes minutes! Et là...j'ai admiré le paysage sans penser à rien...plus rien ne me passait dans la tête et j'admirais ce paysage, cette beauté de la montagne.

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 006

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 007

 

Quel bon moment... Dommage qu'il me restait encore 4,5km^^ J'ai baissé mes jambières et j'ai repris ma route, et là ça allait mieux...momentanément... 1,5km plus loin c'est redevenu dur... au panneau des 3km, j'ai pris une petite photo, c'était vraiment beau cette route au milieu de la neige. Mais là je n'ai pas voulu m'arrêter longtemps. Ce kilomètre est à 9% avec un début pas trop trop raide mais ensuite un raidar juste avant la barrière canadienne. Je me suis mis en danseuse et je faisais ce que je pouvais et là...j'ai senti une crampe qui arrivait en haut de ma cuisse gauche...zut zut zut et encore zut...que faire... Je me suis arrêté dans la courbe... J'ai tapoté ma cuisse...c'est tout ce que je pouvais faire... Un peu d'eau et je suis reparti en appuyant beaucoup plus avec ma jambe droite... Heureusement les deux derniers kilomètres sont plus "faciles", respectivement à 8 et 7%, le seul qui soit sous les 8%... Il y avait de plus en plus de voitures garées le long de la route et des gens qui faisaient de la luge et des raquettes sur les talus alentours. Le dernier kilomètre m'a paru une éternité. Heureusement que le dernier virage est moins raide. Quel soulagement d'y être! Là par contre il était hors de question que je m'enr ajoute avec els 1,5km à 8% restant pour atteindre le col de Tramassel. La station de Hautacam était suffisante, c'est déjà une ascension à part entière. J'étais à 1520m d'altitude.

En haut il y avait une foule énrome de skieurs, de randonneurs et tout ça. Quelques personnes m'ont regardé avec un drôle d'air, comme si ils n'avaient jamais vu de cyclistes^^ d'autres m'ont encouragé. C'est toujours sympa.

Là après avoir tant galéré, je voulais la photo souvenir. Mais fallait monter sur la neige. Je ne sais pas quelle épaisseur il y avait mais ça devait avoisiner plus d'un mètre de neige. J'ai monté le vélo dessus et je suis monté aussi. Pour descendre c'était un peu plus dur^^

Deux personnes qui avaient fait des raquettes toute la journée sont venues me voir et nous avons discuté quelques minutes.

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 009

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 010

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 011

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 012

 

Copie de Photos Hautacam le 20 février 2012 014

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 015

 

Je ne me suis pas attardé plus de 20min là haut. Tout ce monde m'a empêché d'aller vers les points de vue habituels d'où je prenais mes photos des panoramas de la vallée. Du coup j'ai décidé de m'arrêter plutôt dans la descente pour prendre des photos. Je suis donc reparti en me couvrant bien quand même. Le froid était cinglant quand même. Etant donné qu'il y avait beaucoup de neige sur le bord de la route, je ne pouvais pas m'arrêter là où je voulais il fallait que je trouve un endroit qui ne gênait pas. Du coup c'est après environ 2km de descente que j'ai pu m'arrêter tranquille.

La suite de la descente s'est faite vite, j'ai fait quelques pointes à plus de 70km/h mais certains endroits étaient un peu humides et semblaient légèrement gelés, donc je n'ai pas voulu prendre de risques.

Sur la fin, j'ai terminé en roue libre car en bas le vent soufflait monstrueusement fort!!! Et le vélo devenait dur à contrôler...

 

Photos Hautacam le 20 février 2012 017

 

Et dans la vallée...quelle galère...je me suis retrouvé avec le vent de face...horrible...déjà que mes jambes faisaient mal et qu'il me restait plus de 40km à faire pour rentrer avec en plus quelques belles côtes encore... Dur dur dur... Par moment j'étais scotché sur la route à 15km/h tellement ça soufflait...

Le retour fut long et pénible avec en plus un début de fringale, j'aurais pu manger n'importe quoi...

Mais une fois rentré, quel plaisir d'avoir pu faire cette sortie en guise de reprise!!!

Au final j'ai donc parcouru 110km. C'était la 4e fois que je montais à Hautacam même si els 3 fois précédentes j'étais allé jusqu'au col de Tramassel (1635m). Pour l'instant je suis sur un rythme d'une ascension par an après 2009, 2010, 2011 et maintenant 2012!

Voilà donc ma sortie d ereprise, ma semaine est d'ores et déjà bien réussie!!

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:07

Voilà, ça y est ma saison 2012 a enfin démarrée!!

Jusqu'à hier j'étais encore dans le Vaucluse non loin du Mont Ventoux pour mon stage. Je suis revenu sur Toulouse hier soir. Et ce matin très tôt j'ai pris le train pour rentrer dans les Hautes Pyrénées. un peu fatiguant tout ça. Mais j'étais motivé!! Malgré un gros brouillard matinal et hivernal, donc très froid j'ai décidé d'enfourcher le vélo. A l'origine j'avais vu qu'il allait faire beau aujourd'hui et que j'avais la possibilité de faire du vélo. J'avais envisagé le col de Tramassel au dessus d'Hautacam. Mais vu le froid qu'il faisait et le fait que la vallée est ongue pour aller là bas avec beaucoup de voitures qui vont vers les stations, j'ai décidé à juste titre d'aller plutôt au col d'Aspin. Et je crois que j'ai bien fait car je n'ai pas donné un seul coup de pédale depuis le 29 décembre, une éternité donc!! Et je dois dire que faire une reprise direct sur une sortie en montagne, ce n'était peut être pas la meilleure chose, mais qu'importe j'étais motivé et avant de retourner à Auch pour 1 mois et demi je voulais absolument retourner en montagne!!

C'est aussi ma première vraie sortie en montagne depuis ma grosse chute début novembre qui m'avait mis au tapis pendant une cinquantaine de jours. Maintenant tout est reparti.

Fallait juste remettre la machine en route et je dois dire que je l'ai senti que c'était la reprise^^

Je suis donc parti sous les coups de 11h30 à peu près ce matin, après avoir vérifié la praticabilité des routes de montagne et tout ça. Le 29 décembre quand j'avais tenté d'aller au col d'Aspin avant d'être bloqué par la neige (faudra que je mette des photos d'ailleurs), j'avais eu un énorme coup de froid dans la descente au niveau des pieds et des mains, j'étais gelé de chez gelé, je ne sentais plus du tout mes doigts, terrible. Là j'ai pris mes précautions, j'ai mis une grosse paire de chaussettes sur une fine paire. Et pour les gants je n'ai pas de réels gants chauds et pas trop épais en bon état, du coup j'ai pris les vieux gants qui datent d'il y a environ 5 ans...ils étaient vieux à tel point qu'un doigt était percé à la main droite...

Bref j'ai pris mes précautions. Je suis donc parti. Quel plaisir de rouler de nouveau!! Il faisait certes très frais, mais ça allait. J'étais en bermuda avec des jambières. Et pour le haut, veste thermique sur t-shirt respirant et t-shirt isolant. Plus l'écharpe bien sûr!!

Bref quel plaisir de rouler de nouveau. Ce brouillard au début était un peu pénible mais au fur et à mesure que je me rapprochais de Bagnères de Bigorre et que je prenais donc de l'altitude le brouillard était moins dense.

Dans les deux bosses qui précèdent le passage à Bagnères, j'étais vraiment content d'être dans une montée, c'est assez fou mais j'avais pas envie qu'elle s'arrête cette montée. La première bosse a un peu fait mal aux jambes, la deuxième a détendu les jambes, bref j'avais plutôt de bonnes sensations pour la reprise. Au feu rouge à l'entrée de Bagnères, les montagnes devenaient de plus en plus visibles et éblouissantes avec la neige qu'il y avait dessus, du coup j'ai changé de lunettes. Et j'ai donc mis mes lunettes de soleil correctrices que j'ai depuis 2 semaines. C'est bien plus pratique comme ça!! Quand je pense au nombre de sorties que j'ai faites avec de la neige sur les bords sans lunettes de soleil...

Bref j'ai continué ma route. Avec très peu de voitures, c'était vraiment agréable! J'ai essayé de ne pas me mettre en surrégime dans la côte d'1,2km à Campan, et pourtant mes jambes tournaient toutes seules^^

A Campan, j'ai rejoint la route de Sainte Marie de Campan et vu que c'était entre midi et 14h, il n'y avait presque personne sur la route des stations. Vraiment agréable, à part quelques andouilles qui roulaient à fond mais c'était négligeable par rapport au 29 décembre.

Toute la montée jusqu'à Sainte Marie de Campan s'est bien passée, sans être dans une énorme forme, j'étais pas trop mal. A Sainte Marie de Campan, là il faisait vraiment soleil c'était agréable, j'ai pu baisser les jambières. J'ai mangé un peu, le panneau indiquait le col ouvert sans équipement. Et ensuite après 5min de pause pour manger je susi reparti. Je ne voulais pas me mettre dans le rouge, j'ai donc choisi de mouliner le plus possible.

Qu'est ce que c'était agréable. J'en ai profité à fond!! Depuis le 31 octobre que je n'étais pas allé en montagne!!

Tout allait plutôt bien quand à environ 8km du sommet, les jambes sont devenues très dures et là j'ai vraiment eu mal aux jambes. Bon c'était pas autant que dans mes sorties les plus difficiles mais j'ai rarement eu mal aux jambes comme ça dans le col d'Aspin.

Là il n'y avait plus qu'une chose à faire, serrer les dents et continuer. Ce fut bien plus difficile que d'habitude du coup. Mais j'essayais aussi de garder un rythme pas trop lent non plus. Pour ce qui est de la neige, il y avait quelques mini plaques de neige à partir de La Séoube (3e kilomètre de l'ascension) mais c'est tout. Je crois qu'on peut réellement dire qu'il n'y avait rien de toute la montée hormis ces quelques plaques à l'ombre. Impressionnant!! Il y a un an presque jour pour jour, le 16 janvier, j'étais allé au col d'Aspin et pareil il n'y avait rien comme neige.

A Payolle il y avait pas mal de voitures, sûrement des gens qui se baladaient par là.

A partir de Payolle, c'est parti pour les 5 derniers kilomètres. Le premier de cette dernière partie, je l'ai plutôt bien encaissé, j'ai admiré le paysage sublime, c'était agréable, la suite fut un peu plus dure pendant deux kilomètres, les jambes faisaient mal mais je ne voyais pas le temps passer, vraiment je profitais à fond! Les deux derniers kilomètres qui paraissent un peu long d'habitude ne m'ont même pas semblés longs, et pourtant j'avais mal aux jambes. Bref je suis content d'avoir profité de chaque coup de pédale.

En plus le temps était sublime. Là haut il ne faisait pas vraiment froid, il y avait un très léger vent. Le paysage dégagé et de là haut on voyait toute cette brume qui restait dans les vallées. D'ailleurs, une fois rentré, mes parents m'ont dit que eux en bas dans la plaine ils n'avaient pas vu le soleil de la journée.

J'ai ensuite commencé la descente. Et là, j'ai eu froid directement! Mais uniquement froid aux mains et au visage. J'avais les mains gelées c'était terrible, c'était très douloureux, ça me rappelait un peu le 4 juin dernier quand j'étais revenu frigorifié du col du Tourmalet sous la pluie... Rien que ça ça a rendu le trajet du retour très pénible. En plus de ça, à partir de Payolle j'ai eu un vent de face pas très fort mais suffisamment pénible quand même. Bref je crois que j'ai du serrer les dents encore plus que dans la montée pour supporter ce froid aux mains... J'ai naturellement tendance à avoir les mains très froides mais là c'était infernal, curieux quand même. Par contre pour les pieds ça allait avec mes doubles chaussettes et j'en étais satisfait.

Le retour m'a donc paru long avec également un retour dans la brume à partir de Campan. Au moins j'ai pu profité du temps splendide là haut!

Aujourd'hui j'ai donc enfin lancé mon année 2012, avec 90km parcourus. Et ce fut également ma 17e ascension du col d'Aspin (14 fois par Sainte Marie de Campan et 3 fois par Arreau).

L'an passé j'avais fait ma première sortie le 16 janvier 2011, ce coup ci je commence le 13. C'est plutôt sympa de pouvoir aller en montagne en janvier sans être géné par la neige.

Sur les photos on voit cette brume dans les vallées et rien que ça ça fait sentir qu'il faisait froid.

 

A l'aller, juste après Bagnères :

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 001

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 003

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 006

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 008

 

Vues depuis le sommet :

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 010

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 013

 

Presque pas de neige :

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 014

 

Payolle depuis la route qui va au col d'Aspin :

 

Photos col d'Aspin le 13 janvier 2012 017

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 18:27

Depuis le mois d'août et mes sorties alpestres, je suis à Auch pour les études et je ne cache pas que la brutale coupure avec le vélo en montagne a été un peu dure à encaisser... Le job les week end m'empêche de rentrer pour aller pédaler et c'est donc sur les vacances que je compte pour pouvoir revoir les montagnes. Cependant la semaine dernière je suis allé à Paris et je suis donc rentré dimanche soir seulement dans les Hautes Pyrénées pour deux jours. Entre le 1er septembre et le 30 octobre, je n'ai parcouru que 180km de vélo environ à Auch...autant dire rien du tout.... 67 jours que je n'avais pas fait de vélo en montagne (depuis le 24 août). J'appréhendais un peu cette ascension de fait, pensant avoir bien mal aux jambes...

A l'origine je souhaitais plutôt aller pédaler mardi (aujourd'hui), Seb aurait pu être de la partie. Mais malheureusement la météo ne nous a pas aidé... Et c'est donc le 31 octobre qu'il a fait beau. Quand j'ai su ça dimanche soir, j'ai décidé de modifier mon programme et d'aller au col d'Aspin (1490m) ce lundi 31 octobre.

Afin de ne pas perdre toute la journée (car j'avais pas mal de choses à faire sur Tarbes pour les papiers administratifs), j'ai décidé de partir tôt afin de rentrer avant midi.

Je ne cache pas que ce fut dur de se lever avec toute la fatigue accumulée depuis plusieurs semaines entre les cours, les soirées, le travail les week end et la semaine passée à Paris... J'ai quand même réussi à émerger à 6h15... J'ouvre mon volet et là quel plaisir de voir une nuit étoilée sans un nuage et surtout des températures pas hyper froides!!! Le changement d'heure a bien aidé aussi à avoir de bonnes températures.

Je me suis donc laborieusement levé mais la motivation d'aller enfin faire du vélo en montagne a largement pris le dessus!!

J'ai mangé un peu mais pas autant que d'habitude bizarrement, puis j'ai fait mon sac et c'est parti. Je suis parti avec le vélo de route. Le jour était en train de se lever vers 7h30. Il faisait très frais mais j'ai mis mes jambières et j'ai pris des gants de BMX qui couvrent entièrement les doigts sans tenir chaud forcément. Quel plaisir de rouler!!

J'ai profité de chaque coup de pédale.

Cependant dès que je suis parti, je me suis rendu compte que le vent soufflait assez fort de face. Et dès les premières centaines de mètres, je sentais que je forçais un peu par rapport à d'habitude.

Mais finalement alors que j'avais l'impression de ne pas avancer vite avec ce vent, je suis arrivé rapidement à Bagnères. Juste avant les deux bosses avant Bagnères, deux renards morts étaient sur le bord de la route... J'ai bien passé ces bosses et ça m'a rassuré. Après Bagnères, le soleil était en train de se lever et je l'avais donc dans les yeux. Mais que c'était beau de rouler avec le lever du soleil sur les montagnes! Je me suis arrêté plusieurs fois entre Bagnères et Campan pour prendre photos.

 

Photos col d'Aspin le 31 octobre 2011 007

 

Le Pic du Midi qu'on ne verra bientôt plus jusqu'à Payolle :

 

Photos col d'Aspin le 31 octobre 2011 009

 

Le Montaigu (photo prise avant Campan) :

 

Photos col d'Aspin le 31 octobre 2011 010

 

Lorsque je suis arrivé à la côte de 1,2km juste avant Campan, j'ai fait la montée essentiellement assis sur le vélo alors que d'habitude je suis plutôt en danseuse. Et cela renforçais mon impression de forcer pas mal. Et ensuite entre Campan et Sainte Marie de Campan, là où ça monte déjà pas mal, avec le soleil dans les yeux je ne regardais pas loin devant et de fait que ça monte ou que ce soit du plat je restais assis sur le vélo sur le même pignon sans avoir l'impression de trop me fatiguer même si je commençais déjà à sentir les cuisses. Et puis ce vent...ce vent...qui donnait l'impression par endroit d'être arrêté...pénible... Et pourtant je suis arrivé à Sainte Marie de Campan sans trop perdre de temps. Le temps de manger une pâte de fruit et zou c'est parti pour l'ascension du col d'Aspin!

Il fait un peu frais sous les arbres mais les températures ne sont pas froides.

Cependant, à 8km du sommet, là où il y a deux raidillons raides, j'ai préférer mouliner plutôt que de rester sur le 39 dents comme d'habitude. Je commençais à sentir mes jambes. Mais ça allait quand même. D'ailleurs j'étais plus souvent assis que debout, cela ne m'arrive pas souvent dans le col d'Aspin. Et les kilomètres passaient vites!! Je n'en revenais pas, ça défilait, je ne les voyais pas passer tellement j'étais content de pédaler dans le col. Ensuite j'ai débouché sur la station de Payolle et j'ai continué sur le col d'Aspin. J'étais content car le vent de face se faisait bien sentir encore et c'était quand même pénible. Après Payolle la route passe dans la forêt et on est donc plus abrité.

La partie la plus difficile, les 5 derniers kilomètres! Mes deux kilomètres préférés du col d'Aspin par ce côté sont sans aucun doute, les deux qui suivent la station de Payolle, ce sont aussi els deux plus raides de la montée.

La vue sur le Pic du Midi était splendide et le peu de circulation rendait la montée très agréable. J'adore cette ambiance sur les 5 derniers kilomètres du col d'Aspin! Comme depuis le début de la sortie, j'avais cette impression de forcer et mes jambes étaient de plus en plus douloureuses mais sans que je sois en difficulté. Au fur et à mesure de la montée je regardais le chrono et je me suis rendu compte que j'étais monté assez vite malgré le vent et le peu de kilomètres depuis de nombreuses semaines! Je suis arrivé au sommet en 1h03. Ce qui fait plus de 12,5km/h de moyenne, j'étais plutôt satisfait vu les conditions. Au sommet il faisait une douceur agréable. Et ma vue préférée sur le Pic du Midi était splendide!!! A peine un peu de neige au sommet du Pic. De l'autre côté vers Arreau, les sommets à plus de 3000m (Pic d'Aneto...) était enneigé.

Quel plaisir d'y être de nouveau!

 

Photos col d'Aspin le 31 octobre 2011 013

 

Vue sur le Pic du Midi depuis le sommet :

 

Photos col d'Aspin le 31 octobre 2011 018

 

Photos col d'Aspin le 31 octobre 2011 014


J'en ai bien profité. Après environ 25min passées là haut, j'ai décidé de rentrer. J'avais envie de rentrer en moins d'1h20 à la maison. Du coup je suis parti à tombeau ouvert même si les jambes me faisaient mal et m'epêchaient de trop forcer. Sur les portions plus planes comme à Payolle j'essayais de ne pas trop dépenser d'énergie. Je me faisais bien plaisir dans cette descente. J'ai continué à rouler assez vite sur les faux plat descendants qui suivent et un peu avant Bagnères (au village d'Asté très exactement), alors que je roulais, un cycliste se porte à ma hauteur et me demande si ce n'est pas moi qui aie le blog! Cela fait toujours aussi bizarre d'être reconnu. Mais c'est sympa. Il s'agit de Daniel (qui avait laissé un commentaire après la Montée du Géant du Tourmalet sur l'article Présentation). Il m'a accompagné sur plusieurs kilomètres jusqu'à la sortie du village d'Ordizan après Bagnères. C'était sympa, on a discuté. Il vient de Bordeaux. Peut être repassera-t-il sur le blog. C'était agréable, j'ai bien apprécié. Il a fait demi tour à Ordizan donc pour rentrer à son pied à terre au sommet du col des Palomières (810m) et moi j'ai repris ma marche en avant pour rentrer rapidement  comme je m'étais dit au sommet du col d'Aspin. Evidemment la partie où nous tions tous les deux, nous roulions un peu moins vite.

Sur la fin, j'étais à bloc, la douleur des jambes était très forte, je relançais sans cesse pour maintenir une vitesse de 28km/h à la fin...dur dur. Et je suis arrivé chez moi 1h19 après être parti du sommet du col d'Aspin. Comme quoi à quelques secondes près... Evidemment rentrer vite ne servait pas à grand chose mais c'est toujours sympa de profiter du trajet du retour pour rouler fort.

Quand je suis rentré, j'ai oublié de boire de l'eau et j'ai bu des bières^^. La douleur aux jambes a augmenté un peu bizarrement...

Au final donc, j'ai parcouru 90km, fait une très belle ascension du col d'Aspin et j'en ai vraiment profité. C'était ma 16e ascension du col d'Aspin. Et même si j'avais mal aux jambes en rentrant, je n'étais pas très fatigué. D'ailleurs l'après midi je suis allé en vélo à Tarbes pour tout ce que j'avais à faire et j'ai ainsi fait 17km de plus.

Mais ce fut long l'attente...67 jours sans vélo en montagne, ça ne m'était plus arrivé entre le 19 novembre 2009 et le 29 janvier 2010...

A noter bizarrement que la fin octobre me réussit bien pour les sorties en vélo puisque cela fait 3 ans que dans les deux derniers jours d'octobre je fais une sortie : 30 octobre 2009, 30 octobre 2010 et donc là le 31 octobre 2011.

Pour les prochaines sorties je ne sais pas du tout quand je pourrai les faire car le 11 novembre il est malheureusement possible que je ne puisse pas rentrer car je n'aurais pas de bus pour revenir à Tarbes...

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  • Idris Raossanaly
  • Je suis un passionné de vélo et plus encore de vélo en montagne. J'adore monter des cols, voir de beaux paysages et prendre de belles photos...c'est ma drogue à moi!
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Au 20 janvier 2015
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