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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 13:37

Comme prévu, ce mercredi 4 août, je suis allé du côté de l'Andorre. Etant donné que c'est une route nationale très passante, j'ai décidé de partir assez tôt le matin. Je me suis donc levé à 6h et à 6h50 j'étais dehors prêt à partir. J'ai donc pris la direction de l'Andorre. C'est là que je me suis rendu compte que le matin il y a certes moins de voitures mais il y a beaucoup plus de camions... Cela faisait beaucoup de courant d'air. La montée du Port d'Envalira n'est pas raide mais elle est très longue (environ 38kms). L'autre problème d'être parti aussi tôt c'est qu'il n'y avait pas de soleil encore dans la vallée et depuis plusieurs jours il n'y a pas eu de grosse chaleur. Du coup, la fraîcheur était assez importante et je ne sentais plus mes bras sur les guidons et j'avais mal à la jambe gauche. C'était comme ça pendant près de la moitié de l'ascension jusqu'à la sortie de l'Hospitalet-près-l'Andorre. Là le soleil a commencé à arriver.

Toute la première partie de l'ascension jusqu'à l'Hospitalet, n'est pas très agréable en raison du trafic mais surtout de l'absence de beau paysage... Cependant il est à noter que la route est suffisamment large et de ce fait je n'ai pas eu trop de problème avec les voitures qui me dépassaient ou même les camions sauf peut-être au niveau de la pollution car on ne peut pas parler d'air pur dans ce coin... Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 068Jusqu'à l'Hospitalet, la pente est aux environs de 5% de moyenne avec des kilomètres entre 3 et 7% de moyenne. Après l'Hospitalet la pente est plus raide avec une moyenne entre 6 et 7%. J'ai eu un petit soucis de dérailleur lorsque j'ai passé l'Hospitalet car justement, la pente devenant plus raide, j'ai appuyé plus fort sur les pédales et j'ai la chaîne qui s'est mise à sauter... J'ai donc rechanger les pignons pour réessayer de passer celui que je voulais mais rien n'y a fait. A un moment la chaîne a sauté plus fort et mon pied droit à déchaussé, j'ai donc du mettre pied à terre. Là j'ai changé de pignon à l'arrêt. Je dois dire qu'à ce moment j'avais une appréhension pour repartir car je ne suis pas habitué à repartir avec les pédales automatiques sur une côte, car il faut arriver à enclencher très vite le deuxième pied... Mais je suis reparti sans problème avec le deuxième pied qui s'est enclenché très vite, en même temps le Port d'Envalira ne présente pas de pourcentages raides à ce moment. Malheureusement, la chaîne a continué à sauter et mon pied a de nouveau déchaussé quelques centaines de mètres plus loin.Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 032 A nouveau j'ai essayé de rechanger les pignons à l'arrêt. Et cela m'est arrivé une 3e fois quelques mètres plus loin à nouveau où j'ai du remettre pied à terre. Là, j'ai carrément changé tout les pignons à l'arrête. C'est à dire que j'ai enlevé les dents avant de les remettre. Et là, c'est passé, la chaîne ne sautait plus, mais du coup j'ai fait les 18 derniers kilomètres de montée sur le même pignon... 

A partir du 25e kilomètre d'ascension, j'ai commencé à trouver le temps long mais le paysage est devenu majestueux et je dois dire que ça fait bizarre de voir des paysages de haute altitude avec en même temps une nationale surchargée de voitures... Dès que j'ai trouvé un élargissement de la chaussée sur la droite, je me suis arrêté pour manger un peu. De l'autre côté de la route se trouvait des chevaux. J'en ai également profité pour prendre en photo le paysage que l'on voit ci-dessous (on peut voir le nombre important de voitures qui arrivaient).

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 025

 

Juste après être reparti sans trop de difficulté, j'ai du remettre pied à terre en raison de la file de voitures à l'arrêt à cause du poste de douane qui ralentissait la progression. Une fois que la file s'est remise en marche, j'ai pu me faufiler et passer. Quelques centaines de mètres après le poste de douane, un panneau annonce l'entrée en Andorre. Puis plus loin se trouve le Pas de la Case, destination de la plupart des véhicules. Là il reste 5 kilomètres de montée à 7-8% jusqu'au sommet du Port d'Envalira, ce sont les kilomètres les plus durs. La traversée du Pas de la Case est pénible en raison du nombre énorme de voitures qui y circulent, qui sortent des parkings, des piétons qui traversent n'importe où et des ronds points surchargés...

A un moment un panneau lumineux annonçait une température de 10 degrés, je ne pensais pas qu'il faisait si froid...

La sortie du Pas de la Case est assez raide et rapidement on domine la ville. Dans les derniers kilomètres j'avais repéré des points de vue à partir desquels je voulais prendre des photos dans la descente. La fin est difficile et pénible (peut-être est-ce l'altitude et le manque d'oxygène). Cependant même si la fin est dure, le fait d'être si proche du plus haut col routier des Pyrénées donne des ailes je dois dire et c'était vraiment un plaisir de pédaler. Le dernier virage est bordé par une station service et un garage (c'est assez moche) et d'un seul coup on débouche sur le sommet avec le panneau annonçant (enfin) le sommet du col. Le Port d'Envalira, plus haut col routier de toute la chaîne pyrénéenne à 2408m d'altitude.

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 047 (2)

 

Au sommet, j'ai été déçu par le panorama qui est en fait un horizon un peu bouché par les hauts pics environnant... Je me suis un peu ravitaillé et là j'ai vu que j'avais un message sur le portable. Je l'ai écouté et c'est là que j'ai su que j'avais obtenu le permis de conduire que j'avais passé deux jours auparavant à Tarbes avant de partir (le lundi 2 août). C'était une bien bonne nouvelle qui arrivait à pic.

Alors que j'étais au sommet, le vent s'est levé d'un coup et le brouillard est arrivé. Il s'est mis à faire froid, je claquais des dents. Je me suis donc dépêché de partir dans le brouillard et malheureusement, depuis les points de vue que j'avais repéré on ne voyait plus le Pas de la Case, la seule photo de la ville que j'ai pu prendre est celle-ci, mais j'étais déjà proche :

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 056

 

Il faisait vraiment froid, je ne me suis pas attardé et j'ai continué la descente. De nouveau, la traversée du Pas de la Case fut assez pénible à cause des piétons essentiellement. Ensuite lus loin, j'ai à nouveau du remettre pied à terre avant le poste de douane en raison de la file de voitures qui était arrêtée. Une fois le poste passé c'était bon, j'ai vraiment pu m'engager dans la descente. Je suis donc repassé en France (dans les Pyrénées Orientales) et à peu près après 12 kilomètres de descente depuis le sommet du Port d'Envalira, j'ai pris la route allant vers la droite en direction du col de Puymorens qui ne se trouve qu'à 3 kilomètres de là. Je n'ai même pas pris la peine d'enlever mon K-Way ni mon sweat. Ces 3 kilomètres sont vraiment roulant et je les ai montés assez vite sur un bon développement. Le brouillard commençait à se lever au moment où j'arrivais au sommet du col de Puymorens (1915m).

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 061

 

Depuis le sommet du col, le panorama sur la route de l'autre côté est pas mal même si je m'attendais à mieux...

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 064

 

Le sommet du col de Puymorens a l'air un peu mort car il y avait des bâtiments délabrés et même une voiture brûlée...

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 066

 

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 065 

 

En tout cas je suis passé aux 2 cols que je souhaitais et j'en étais bien content car je venais de monter mon deuxième col de plus de 2000 mètres (après le Tourmalet) et surtout le plus haut col routier des Pyrénées et le col de Puymorens est un col quant à lui assez connu dans les courses pros (Tour de France avec Vietto qui s'était sacrifié en 1934 pour son leader Magne, Route du Sud...).

Le reste de la descente a été assez longue et assez roulante. Je n'ai pas eu de problème particulier. Je suis rentré à Ax-les-Thermes vers 12h30.

Je ne l'ai pas dis mais à deux reprises dans l'ascension (je ne sais plus trop à quel niveau), la route devient une deux fois deux voies à 110 km/h... ce n'est pas forcément très cool quand on est en vélo mais je dois dire que j'ai été agréablement surpris de voir que les automobilistes ne s'amusaient pas à me frôler pendant que je montais.

Ce jour là, j'ai parcouru au total 82 kilomètres et je revenais avec des doutes et un manque de confiance à propos de mon dérailleur...


Video du sommet :

 

 

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 19:05

Ce mardi 3 août 2010, je suis arrivé à Ax-les-Thermes vers 10h du matin sous un ciel très nuageux.Pour ma première demi journée à Ax-les-Thermes, j'avais prévu de monter le Port de Pailhères (2001m) car c'est probablement le col le plus dur que j'avais dans mon programme (je voulais être sûr de ne pas être fatigué pour le monter) et c'est le col que j'avais le plus envie de monter. Cependant, vu qu'il faisait nuageux je me suis dis que je préférais attendre un autre jour pour monter le Port de Pailhères afin de profiter du paysage qui est réputé magnifique. De plus, n'ayant encore jamais monté de grand col avec le vélo de route, je n'ai pas voulu prendre de risque sur une montée aussi dure. J'ai donc décidé d'aller monter à Ax-3-Domaines (1375m) ce mardi après midi.

Pour en revenir à la matinée au moment où je suis arrivé, je me suis donc mis à chercher l'hôtel dans lequel j'avais réservé une chambre. La gare est en dehors de la ville juste avant le panneau d'entré. Mais Ax-les-Thermes est vraiment petite comme ville et on en a vite fait le tour à pied. Donc j'ai suivi la nationale (qui mène en Andorre) sur quelques mètres avant de voir un panneau indiquant la direction de l'hôtel vers la droite. Au bout de quelques minutes (et après avoir vu les panneaux de direction des différents cols) je suis arrivé sur une place où il y avait le marché et l'hôtel se trouvait juste au fond de la place. J'ai pris possession de la chambre et là, l'hôtelier, très sympa, me dis que le local à vélo n'ouvre qu'à partir de 8h30 le matin. De ce fait, j'ai gardé mon vélo dans ma chambre.Après avoir marché un peu en ville, j'ai constaté que Ax est vraiment petit et surtout très touristique. Il n'y a en effet que des hôtels, des restaurants et des boutiques souvenirs... A noter aussi que la nationale qui traverse la ville est constamment surchargée de voitures et de camions qui vont en Andorre...

A midi, je suis allé mangé au resto chinois. Et ensuite, je suis parti pour Ax-3-Domaines (ou plateau de Bonascre). C'est une ascension courte mais assez pentue puisqu'elle fait 8,5 kilomètres à 8,3% de moyenne avec 2 kilomètres difficiles (à 10,5 et 10% de moyenne). Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 021

L'ascension commence directement depuis Ax. Je m'inquiétais également de savoir si j'allais bien gérer 3 jours d'affilé avec de grandes ascensions et surtout des ascensions sans échauffement au préalable. Là c'était donc le début de mes ascensions. Dès le début, la pente est aux alentours des 8%, pendant 2 kilomètres avant d'avoir deux kilomètres plus faciles. J'ai eu du mal à stabiliser ma chaîne qui avait tendance à sauter. Je me suis rendu compte que j'avais en fait un pignon qui ne passait pas... Je me suis quand même débrouillé. Les kilomètres à 8% de moyenne je les ai passés très facilement par rapport à ce que j'imaginais. J'étais déjà rassuré. Le 5e kilomètre de l'ascension est à 10,5%, c'était donc un peu plus difficile mais j'ai très bien géré. Les 3 kilomètres suivant sont entre 7,5 et 8,5% avant un dernier kilomètre à 10% de moyenne. En fait on arrive assez vite au sommet. Une fois là haut, à 1375m d'altitude, j'étais content car je venais de lancer ma série d'ascension... Il est à noter que cette ascension ne présente pas de beaux paysages à part une vue sur la vallée au 2e kilomètre de l'ascension (donc assez bas en altitude). Au sommet c'est la station, il y a donc beaucoup de logements et de parking. Je ne me suis pas attardé car il n'y avait aucun intérêt à cela...

 

Photos séjour Ax-les-Thermes août 2010 019


Tout au long de l'ascension j'ai pu lire toutes les inscriptions sur la route pour encourager les coureurs du Tour de France qui y sont passés le 18 juillet. Je dois dire que certaines inscriptions étaient très joliment écrites.

La descente est assez rapide avec tout de même de gros virages par moment. C'est donc une petite montée qui demande moins d'une heure et une descente qui se fait en à peine 15 minutes...

Au final ce jour là, je n'ai parcouru que 19 kilomètres au total. J'étais un peu plus rassuré pour monter avec ce vélo de route même si la transmission ne m'inspirait pas vraiment confiance (cela va se vérifier lors des prochaines ascensions). En rentrant j'étais en pleine forme, ce qui était encourageant pour la suite.

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 10:25

Voilà, donc en prévisions de plusieurs grosses ascensions la semaines prochaines (j'en parlerai bientôt), je me dépêche de m'entraîner avec le vélo de route. Hier j'ai roulé pour m'habituer à la position, j'ai également monter quelques petites côtes plutôt roulantes. a la fin j'ai monté une côte présentant des pourcentages très raides et j'avais du mal à passer les vitesses. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai décidé d'aller au col des Palomières. D'une part c'est moins loin que le col d'Aspin ou le Tourmalet pour moi. D'autre part c'est suffisant pour faire les tests avec la transmission et s'habituer à prendre un rythme régulier.

Je suis donc parti vers 9h30 ce matin avec le vélo de route. J'ai essayé d'améliorer mes changements de vitesses tout u long du trajet jusqu'à Bagnères de Bigorre, pied du col. Sur les 20 kilomètres menant au pied du col il y avait vent de face... Ensuite, une fois à Bagnères j'ai donc pris la direction du col des Palomières qui commence à monter très rapidement. Ce n'est pas un col long (4,5 kms) ni très dur (entre 5 et 7%). Cependant il y a quelques virages assez raides au milieu de l'ascension qui permettent de se tester. Au final j'ai pu m'habituer à la transmission. A priori je n'ai plus de problèmes pour passer les vitesses en montée. Je ferai tout de même un autre entraînement en fin de semaine (je ne suis pas là à partir de demain).

Photos col des Palomières le 27 juillet 2010 010

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 16:07

Cela faisait un petit bout de temps (3 semaines et demi) que je n'avais pas monté de col. J'en ai profité ce mardi 20 juillet. En effet, je suis allé à Sainte Marie de Campan pour voir passer le Tour de France. J'en ai d'ailleurs profité pour prendre des photos. En revenant, je me suis souvenu qu'il y avait le col de la Courade (1315m) qui se trouvait dans le coin, très exactement au départ du lieu dit Rimoula qui est à peu près 3 kilomètres avant Sainte Marie de Campan quand on vient de Bagnères. Au début, je n'avais pas prévu de le monter mais puisque j'avais du temps j'y suis allé. De plus, vu que c'est un col pas connu qui n'est pas très utile pour changer de vallée, j pensais bien que la route n'était pas en très bon état. Etant donné que j'avais mon vieux VTC j'en ai profité. J'ai donc tourner vers le col de la Courade. Je précise que ce col n'est indiqué nul part et que c'est juste parce que j'avais bien repéré où il se trouvé sur une carte que je savais quelle route il fallait prendre. Le col en lui même n'est pas très long mais il monte bien. Cela conjugué avec la forte chaleur du jour, c'était assez difficile, mais c'est ce que j'aime... Dès que l'on bifurque vers la petite route menant au col, la route s'élève rapidement aux alentours des 8%. La pente est assez irrégulière puisque il y a de fréquents replats, ce qui signifie que lorsque ça monte c'est assez raide. La moyenne de la pente est de 8,5% pour 8 kilomètres à peu près de montée. Souvent la pente est plutôt aux alentours des 10% pour compenser les replats. Etant donné que je n'avais pas beaucoup roulé ces derniers temps ce fut plus difficile que dans le Soulor le 26 juin dernier. Mais là les replats m'ont bien aidés car même si la pente était raide sur plusieurs kilomètres j'ai pu vers le milieu de l'ascension me refaire une santé comme on dit et de nouveau utilisé un plus gros développement car les quelques mètres de replat juste avant m'ont permis de soufflé. A partir du milieu de l'ascension, la route est devenue très gravillonneuse et il fallait faire attention de ne pas patiner... Au cours de la montée, la vue s'est un peu dégagée à un moment et le panorama sur Bagnères de Bigorre et Tarbes plus loin dans la plaine, était magnifique.

 

Photos Tour de France et col de la Courade le 20 j-copie-10

 

Plus loin dans la montée, un panneau "A vos risques et périls" s'est dressé devant moi juste avant une barrière canadienne. La route était de plus en plus mauvaise mais tout de même moins pire que ce que je croyais. La pente était toujours raide et il n'y avais plus beaucoup de paysage à voir.

 

Photos Tour de France et col de la Courade le 20 j-copie-11

 

Au fur et à mesure que l'ascension avançait, je me sentais de mieux en mieux, ce qui était rassurant. Sur le profil que j'avais vu quelques jours plus tôt, j'avais remarqué que le col montait jusqu'à un point haut de la route à 1315m d'altitude et qu'il fallait redescendre de l'autre côté pendant juste quelques centaines de mètres pour arriver au col à 1295m d'altitude. De ce fait, au moment où la route a commencé à redescendre, j'ai guetté le moindre panneau indiquant le sommet du col. J'ai vu plusieurs petits panneaux indiquant des randonnées faisables dans le coin mais hélas pour moi, je n'ai vu aucun signe indiquant le sommet du col. Grosse déception, je n'ai donc pas de photo du sommet. Je suis redescendu de l'autre côté. Après une descente très pénible, en raison de caniveaux métalliques creusés en travers de la route tout les 50 mètres, je suis arrivé sur le village de Beaudéan comme prévu. J'avais donc bien pris la bonne route, car j'avais imaginer éventuellement que j'avais raté une bifurcation dans la montée... J'ai donc bien monté le col de la Courade mais sans vraiment savoir où se trouvait le sommet...

Au final j'ai fait 75 kilomètres ce jour là et j'ai monté un des derniers, si ce n'est le dernier col de la vallée de Campan que je n'avais pas encore monté. Pour tout dire je savais que ce col n'avait pas grand intérêt à être monté mais je l'ai fait "pour en faire un de plus". Il faut quand même dire qu'il présente un bon pourcentage quand même.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 09:01

Hier avec un ami, nous avons décidé de faire une bonne ballade dans la journée. Elle consistait tout simplement à partir de chez moi en vélo et d'aller jusqu'au lieu dit Le Chiroulet qui se trouve en haut de la vallée de Lesponne à 35 kilomètres de chez moi. Ensuite nous avions prévu à partir de là de monter à pied jusqu'au Lac Bleu se trouvant à 1968 mètres d'altitude.Je vais parler de cette ballade sur le blog car, la montée au Chiroulet fait partie des montées officielles du département qui est répertoriée dans la même liste que les cols et autres montées. De plus cela concerne la montagne, donc je vais en parler.

Nous sommes donc parti à 7h de chez moi en vélo, moi avec mon VTC, lui avec son VTT. A ce moment là il y avait beaucoup de brouillard mais j'avais appelé la météo de montagne juste avant qui disait qu'il allait faire grand soleil ensuite en montagne. Nous sommes donc partis avec nos chaussures de marche au pied pour éviter d'avoir à porter nos baskets ensuite dans le sac pendant la randonnée pédestre. Cela rendait le pédalage un peu plus difficile surtout dans les montées...mais nous avons fait avec. Pour rejoindre la vallée de Lesponne, il faut passer par Bagnères de Bigorre puis continuer comme si on allait vers Campan pendant 4 kilomètres. Au niveau de Asté, il faut rejoindre la grande route, la D935, très passante pour aller vers le village de Baudéan où se trouve juste après la bifurcation pour entrer dans la vallée de Lesponne. A cet endroit, on laisse à sur la gauche la route menant à Campan et aux cols ensuite. La remontée de la vallée de Lesponne jusqu'au Chiroulet est longue de 10 kilomètres. Arnaud, mon pote, qui n'a pas forcément l'habitude de faire du vélo en montée a très bien tenu le coup. Il voulait absolument arriver au Chiroulet (point haut de la vallée de Lesponne) coûte que coûte, je lui ai dit qu'il avait un bon mental pour monter des cols...Nous sommes donc montés au Chiroulet (1062m) après 11 kilomètres de faux plat montant (à partir de Bagnères), suivi de 4 kilomètres de montée plus ou moins forte à environ 6% de moyenne dont 1,5 kilomètre à 8 ou 9%. J'étais plutôt content des jambes que j'avais dans cette montée, j'ai pu conserver un gros développement sans trop de difficulté. Nous sommes donc arrivés au Chiroulet. Arnaud a fait ce qu'il pouvait et a bien tenu le coup. L'important était de prendre du plaisir en faisant cette ballade. Durant la montée de la vallée de Lesponne, les nuages se sont dissipés et il faisait plutôt beau.


Au départ il ne faisait pas très beau :

Photos Arnaud Lac Bleu 6 juillet 2010 002


Moi

Photos Arnaud Lac Bleu 6 juillet 2010 021


Arnaud

Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 011


Nous avons donc laissés nos vélos là et nous sommes partis vers le Lac Bleu. Le panneau indiquait une montée de 2h30. Le début de la randonnée s'est fait dans de la boue agrémentée de cailloux en raison de ruisseaux qui partent un peu n'importe où... Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 015Ensuite nous sommes passés à côté d'un réservoir d'eau qui marque le début de la deuxième partir de la ballade. La partie la plus facile car la dénivelée n'est pas très importante à chaque lacets et c'est seulement de l'herbe que nous avions sous nos pieds. Je ne sais pas combien de temps nous sommes monté sur ce chemin avec le réservoir que nous voyions en permanence en bas. A ce moment là il faisait beau mais des nuages s'accrochaient au sommet, là où se trouve le lac Bleu. Le soleil ne cognait pas et c'était tant mieux. Nous montâmes donc tranquillement en profitant du paysage et en mitraillant de photos. Quelques plaques de neiges étaient encore visibles dans certains endroits bien abrités du Soleil au pied des rocs. Ensuite, le sentier s'est rétréci et de plus en plus de cailloux sont apparus jusqu'à n'avoir que des cailloux sous nos pieds. C'est un sentier de montagne quoi... La dénivelée devenait également de plus en plus importante. A un virage, c'était carrément bien raide et il était facile de glisser. Nus passâmes sur des ponts en bois au dessus d'une cascade à trois reprises, la troisième fois étant juste vant d'arriver au Lac Bleu. Il faut avouer que le deuxième pont n'engageait pas à la traversée vu comment il penchait mais en fait il était très solide, ça valait mieux pour nous... La fin est assez longue car on en voit pas le bout mais nous avons progressé rapidement. La dernière rampe pour traverser la cascade est assez raide et vraiment pleine de cailloux. Au final nous avons mis 2h20 pour faire cette montée. En haut à notre grand plaisir il faisait beau, les nuages étaient partis dans la vallée et de ce fait nous avions une belle vue sur la mer de nuages. De plus, en, haut il ne faisait pas froid, ce qui nous a permis de pique-niquer tranquillement. Nous avons ensuite pris des photos et voyant tout d'un coup les nuages remonter de la vallée, nous sommes repartis. Nous n'avions malheureusement pas pris assez d'eau et de ce fait nous n'avions plus d'eau au moment d'entamer la descente. Nous avons quand même survécu... La descente s'est faite quasiment entièrement dans le brouillard. Nous avons croisé pas mal de monde qui montait et nous nous sommes félicités d'avoir entrepris cette ballade assez tôt, ainsi nous avons pu profiter du paysage. La descente s'est fait assez rapidement. Nous avons mis une 1h40.


Voici une photo prise dans la montée, complètement en bas on distingue les bâtiments du Chiroulet :

Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 046

Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 049




Voici un des ponts que nous avons franchi :

Photos Arnaud Lac Bleu 6 juillet 2010 050


Là le pont tordu ne nous avait pas inciter à passer :

Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 104


Photos Arnaud Lac Bleu 6 juillet 2010 057




Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 082

Photos Lac Bleu 6 juillet 2010 057


La mer de nuages :

Photos Arnaud Lac Bleu 6 juillet 2010 088

Photos Arnaud Lac Bleu 6 juillet 2010 040


En bas, de retour au Chiroulet, il faisait à nouveau beau. Là nous avons pris un rafraîchissant au bar, nous avons fait remplir nos bouteilles d'eau et nous sommes ensuite repartis. Le retour s'est fait rapidement, puisque nous avions 15 kilomètres des descente jusqu'à Bagnères et hormis les deux petites bosses se trouvant à la sortie nord de Bagnères, c'est tout le temps du plat, avec même quelque légers faux plats descendant. Je dois dire que j'étais beaucoup plus en forme que ce que je craignais et à la fin j'ai pu passer les deux bosses à la sortie de Bagnères sur les gros développement à une grande vitesse, évidemment ce sont des petites côtes pas longues. Je ne sais pas pourquoi mais au début de la montée à pied vers le Lac Bleu j'avais mal aux jambes mais au fur et à mesure que nous montions ça allait beaucoup mieux. Au final nous sommes rentrés rapidement. Ce fut une belle journée, nous avons profité. Pour ma part j'ai fait une montée que je n'avais jamais faite en vélo. A la fin on était content tout les deux. Au final nous avons fait 70 kilomètres de vélo et 4h de randonnée pédestre.

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 08:49

C'est la fin de la plupart des exams et j'ai mon appart à Pau jusqu'à fin juin...je voulais donc absolument en profiter pour faire une grande sortie. J'avais prévu de partir de Pau, d'aller à Laruns, 45 kilomètres au sud de Pau, là je voulais monter le col d'Aubisque. Ensuite j'avais prévu de descendre sur Argelès Gazost par le col du Soulor pour ensuite remonter vers Luz Saint Sauveur pour monter le col du Tourmalet. J'aurai ensuite enchainé avec le col d'Aspin. Si j'avais encore les jambes j'avais prévu de descendre sur Arreau pour faire l'ascension du col de Peyresourde en aller-retour pour ensuite rentrer chez moi par la traversée des Baronnies en passant par le col de Coupe et le col des Palomières. L'avantage de ce parcours, c'est que je pouvais rentrer chez moi à tout moment par la vallée si je n'avais pas les jambes pour continuer. Ainsi je pouvais rentrer après l'Aubisque/Soulor par Argelès, après le Tourmalet ou l'Aspin par Sainte Marie de Campan et par les Baronnies ensuite sans obligatoirement faire le col de Peyresourde.

Pour me donner un maximum de temps afin de rouler tranquillement sans forcer, j'avais prévu de partir très tôt : à 3h du matin. Au final je suis parti à 2h50. La route jusqu'à Laruns et large, pas très sinueuse, traverse des villages éclairés et est un peu passante ce qui fait que les feux des voitures pouvaient régulièrement m'éclairer car il y avait quand même des voitures sur cette route si tôt.

La nuit a été courte car il faisait chaud, il y avait du foot et j'étais impatient et presque excité à l'idée de faire ce parcours. J'ai essayé de ne pas veillé trop longtemps mais à 1h du matin je ne dormais pas encore... Je me suis levé vers 2h et je me suis préparé tranquillement et j'ai pu partir à 2h50. J'avais bien sûr tout prévu. Tout d'abord pour me ravitailler j'avais des biscuits, des pâtes de fruit, des pâtes froides avec de la tomate en guise de repas. J'avais bien sûr 1,5 litre d'eau et 1 litre de coca car c'est très sucré. Mon sac à dos était assez lourd. Après vu que je suis parti dans la nuit noire j'avais un gilet jaune et des brassards réfléchissant en plus des feux de mon vélo.

Je suis donc parti à 2h50 avec le sac à dos sur le porte bagage et la dynamo de mon vélo en marche. La dynamo c'est un peu problématique car ça ralentit... J'ai rejoins la route qui quitte Pau par le Sud au niveau de Jurançon et je suis parti en direction de Laruns. Une quinzaine de kilomètres après être parti de mon appart j'arrive à Gan. Les dernières centaines avant le village se sont faites dans le noir complet et je me repérais tant bien que mal avec la lueur de mon feu avant qui éclairait les bandes blanches sur le bord de la route une par une. La traversée de Gan est assez longue et quelques mètres après la sortie du village, je vois un panneau lumineux indiquant que le col d'Aubisque était fermé du 24 au 30 juin en raison de travaux...quelle surprise!!! J'ai donc fait demi tour pour aller sous un réverbère et regarder ma carte. Je voulais trouvé une route qui me permette de rejoindre le col du Soulor que j'allais du coup monter par Ferrières. Par chance la D24 permet d'accéder au col du Soulor en passant par Nay. Et elle commence au nord du de Gan. J'ai donc rebroussé chemin jusqu'à la sortie nord du village et j'ai trouvé la bifurcation. Dès la sortie la route s'est mise à monter pendant à peu près 3 kilomètres. C'est bien ce que je craignais...c'est une route vallonnée et probablement pas éclairée. Cependant j'ai été très content de voir que j'étais en excellente forme et que cette montée je l'ai fait sans difficulté sur des gros développements. Les 3 kilomètres de montée se sont fait avec un minimum d'éclairage car de nombreuses maisons se trouvaient de chaque côté de la route et de ce fait il y avait de temps en temps un lampadaire. Par contre dès que la route a cessé de monter...plus de lampadaire...le noir complet, je ne voyais rien, je ne distinguais absolument pas la route. J'ai commencé à descendre lentement. Puis tout à coup la lueur de mon feu avant m'a fait voir une balise sur le côté droit de la route. Il y avait un virage et je suivais la route en apercevant les balises une par une, puis tout d'un coup plus de balise...je me suis donc dit que le virage était fini. J'ai arrêté de tourné et là je suis passé dans l'herbe, j'ai pilé et j'ai faiblement distingué le fossé à une petite dizaine de centimètres devant moi... C'était vraiment dangereux...quelques mètres plus loin j'ai décidé de m'arrêté et d'attendre que le jour se lève car je ne voyais rien de rien. Je me suis arrêté à coté d'un panneau indicateur (que je n'arrivais pas à lire) et j'ai attendu. Il était 4h05 du matin à ce moment là... J'ai attendu jusqu'à 5h30...pendant donc 1h25. Tout ce que je pouvais faire c'est regarder les étoiles... J'ai tout de même bien fait d'attendre car c'est une route sinueuse qui alternait montées et descentes. Je suis donc reparti à 5h30 dans la pénombre, j'arrivais à présent à voir le bord de la route. J'étais dans une montée quand tout à coup des chiens se sont mis à aboyer et quelle ne fut pas ma surprise en voyant le portail de la maison d'à côté ouvert...les chiens se sont presque jetés sur moi en aboyant, en grognant et en montrant les crocs, j'ai pu sentir le museau d'un des deux chiens frolé ma jambe gauche. J'ai instinctivement accéléré, je ne pensais pas être un jour capable d'aller aussi vite dans une montée avec la dynamo et un sac assez lourd sur le porte bagage. J'ai quand même eu une belle peur!!! Les chiens se sont arrêtés au bout d'un moment mais si je m'étais arrêté à cet endroit par mégarde ils m'auraient bien mordu je pense... C'est là que je me suis dit heureusement que j'ai attendu que le jour commence à se lever car si cela s'était passé dans le noir complet ça aurait été beaucoup plus difficile... J'ai continué sur cette route et à chaque fois que j'entendais un chien aboyer je sursauté...d'ailleurs la plupart des maisons que je voyais sur le bord de la route avaient leur portail ouvert ce qui n'était pas vraiment rassurant. Quelques kilomètres plus loin après une belle descente sinueuse j'ai atteint des villages et donc à nouveau des routes bien éclairées. J'ai ensuite rejoins Nay. Au final il n'y avait que 15 kilomètres entre Gan et Nay mais ça m'a paru bien long!

Une fois à Nay il restait à peu près 35 kilomètres à faire pour atteindre le sommet du col du Soulor. Là j'ai arrêté la dynamo puisqu'il faisait beaucoup plus clair. A partir de Nay, la route est vallonnée, montées et descentes se succèdent... J'ai traversé plusieurs villages notamment Asson et Arthez d'Asson jusqu'à arrivé à Ferrières pied de col du Soulor. A partir de là l'ascension commence réellement pour 12 kilomètres à 8% de moyenne. Le début a été assez difficile, j'avais des maux de ventre et je n'étais pas bien, pourtant les jambes tournaient bien. Je me suis arrêté deux minutes au pied du panneau annonçant le sommet à 9 kilomètres, j'ai pris mon sac sur le dos plutôt que de le laisser sur le porte bagage et je suis reparti. Le vélo était beaucoup plus maniable sans le sac derrière. Là je suis reparti et ça allait beaucoup mieux, j'étais sur un bon rythme. Les kilomètres sont entre 6 et 9% de moyenne avec régulièrement de grands virages qui permettent de souffler un peu car ils ne son pas très raides. A à peu près 5 kilomètres du sommet, la route longe le cirque du Litor, un des plus beau paysages des Pyrénées. J'avais déjà longé ce cirque le 19 juillet 2009 quand j'allais vers l'Aubisque. Et de ce fait depuis l'ascension du col du Soulor j'ai vu le sommet du col d'Aubisque et bien sûr j'ai pu voir de l'autre côté du cirque, la route entre le Soulor et l'Aubisque. Vraiment un paysage extraordinaire, magnifique, gigantesque!! Très très beau. Les deux derniers kilomètres m'ont parus quand même très long. Pas mal d'endroit dans cette ascension était très gravillonés, il y faudra les enlevés avant le passage du Tour de France. Au sommet j'étais content car je venais de faire l'ascension du col du Soulor par un versant que je n'avais jamais fait et surtout je suis monté sur un bon développement sans problème et à ce moment, u sommet, j'étais encore en forme et j'avais les jambes pour faire d'autres ascensions.

Seul soucis, je n'avais pas envie de manger, je n'étais pas au mieux au début de l'ascension et ça m'étais difficile de me forcer à manger... Dès que je e suis rendu compte que je n'arrivais pas à manger suffisamment, j'ai compris que ça risquait d'être dur pour la suite car à ce rythme la fringale était inévitable. Celà m'était arrivé une fois l'an passé et je m'en souviendrai...les jambes tournent machinalement mais impossible d'accélérer, au fur et à mesure que les mètres pasetn on a de plus en plus mal au jambes, on avance plus...terrible quoi...surtout quand il y a encore pas mal de kilomètres avant de rentrer...

Je suis descendu sur Argelès Gazost et j'ai pris la direction de Luz Saint Sauveur. Sur cette portion, la route longe les gorges de Luz et de ce fait le vent suis un couloir.De plus la route a tendance à monter. J'avais pourtant du vent plutôt favorable mais je n'avançais plus. Je me suis arrêté pour manger un peu mais sans plus... J'ai repris la route mais je sentais que je m'épuisais, dès lors je savais que le Tourmalet allait être vraiment très dur. Or moi si je monte des cols c'est pour le plaisir, et là je ne prenais plus aucun plaisir à pédaler. J'i donc décidé de faire demi-tour et de rentrer chez moi par Argelès puis Lourdes. Le problème c'est que je me suis dès lors retrouvé avec un très fort vent de face. Je n'avançais plus. Vu que j'en avais la possibilité et qu'il ne servait vraiment à rien de s'épuiser comme cela, j'ai décidé d'appeler mes parents pour qu'ils viennent me chercher à Lourdes. Je venais de faire une côte pour arriver à Lourdes et elle avait été difficile et je ne me voyais pas continuer avec ce vent le long de la nationale avec encore des côtes pendant 25 kilomètres. C'est la 3e fois en 18 sorties en montagne depuis 2009 que mes parents doivent venir me chercher...


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 007


Au final j'ai tout de même fait 125 kilomètres et j'ai fait une ascension que je n'avais encore jamais fait. D'ailleurs même si évidemment je suis très déçu, je ne suis pas frustré car j'avais tout prévu, y compris de m'arrêter souvent pour manger mais je ne pouvais pas faire autrement. C'est la première fois que ça m'arrive de ne pas avoir plus d'appétit que ça lors d'une sortie.

Le point positif de cette sortie c'est que je suis en forme, j'ai de bonnes jambes et j'ai un une grande volonté de faire des gros enchaînements.

Maintenant je vais faire du vélo avec mon vélo de route afin de m'habituer avec pour ensuite pouvoir monter des cols avec ce vélo.


Voici quelques photos de paysages, j'ajoute que sur les hpotos c'est difficile de montrer la grandeur et la beauté du paysage que j'ai pu voir. Ci-dessous une photo d'une partie du cirque du Litor prise depuis l'ascension.


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 004



Là des photos prises depuis le sommet du col du Soulor :


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 009


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 010


Voici un panneau annonciateur de la grande fête de juillet situé au début de l'ascension du col juste après Ferrières.


photos du col du Soulor le 26 juin 2010 001

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 12:48

A l'origine, ce samedi 12 juin, je voulais aller à Sainte Marie de Campan (à 30km de chez moi) pour voir passer Jean-Paul Rey et Marc Lebreton qui faisaient l'étape Luchon-Bayonne dans les conditions de 1910 avec les vélos d'époque (http://lapize.canalblog.com/). Leur parcours passait donc par les cols de Peyresourde, d'Aspin, du Tourmalet, d'Aubisque (par le Soulor) et d'Osquich. D'après leur tableau de marche, ils devaient passer à Sainte Marie de Campan vers 7h20.

Je me suis donc levé à 4h ce matin là afin de partir vers 5h. Le temps de préparer mon sac et le vélo, je suis parti vers 5h25. Je suis parti avec le VTC de ma soeur (du même modèle que le mien), le mien étant à Pau à mon appart et n'étant pas encore habitué au vélo de route dans les montées, je n'ai pas voulu prendre de risques inutiles. Évidemment, à cette heur-ci, il faisait encore nuit noire et sur le trajet jusqu'à Bagnères de Bigorre j'ai dû garder la mettre la dynamo pour l'éclairage. Juste avant d'arriver à Bagnères, il y a deux petites bosses, pas longues et pas raides, qui me permettent tout de même de voir si j'ai de bonnes jambes pour éventuellement monter des cols. Là je dois dire que dans la première bosse je n'étais pas aussi bien que ce que je pensais bien que dans la deuxième (qui se trouve directement après la première), j'étais mieux. Cependant, étant donné que pendant les deux dernières semaines je n'avais fait que 30 kilomètres en vélo, je savais bien que ça n'allait pas être aussi simple que d'autres fois. Il faisait très nuageux mais heureusement la température était plutôt bonne et j'ai pu partir en sweat. Je n'ai pas eu trop de mal dans les côtes menant à Sainte Marie de Campan, en tout cas je n'ai pas d'effort superflus.

Au final je suis arrivé à 7h à Sainte Marie de Campan. Là il y avait beaucoup de voitures qui partaient en direction des deux cols (Aspin d'un côté et Tourmalet de l'autre). C'est là que je me suis souvenu qu'il y avait une cyclosportive, la Pyrénéenne qui se disputait ce même jour. J'ai attendu à Sainte Marie de Campan jusqu'à 7h30. Mais Jean-Paul Rey et Marc Lebreton n'était pas encore là, alors j'ai décidé d'aller monter le col du Tourmalet pour éviter de me retrouver dans le col avec les concurrents de la Pyrénéenne. En effet, bien qu'ils devaient passer en sens inverse (descendre sur Sainte Marie de Campan), ça ne m'enchantais pas d'avaoir autant de monde qui me croise. De plus je me suis dis que je verrai Jean-Paul Rey et Marc Lebreton au sommet.

J'ai donc commencé l'ascension du col du Tourmalet à 7h30. Je m'attendais à avoir du mal vu le peu de kilomètres fait en vélo ces dernières semaines... Pourtant durant tour le début de l'ascension (longue de 17 kilomètres) je n'ai pas eu trop de difficulté et j'ai pu emmener un bon développement. La pente n'est pas raide pendant les 4 premiers kilomètres. Par contre ensuite cela se corse avec la pente qui passe à 7,5% sur le kilomètre suivant pour ne plus passer en dessous des 8% sur les 12 derniers kilomètres avec la plupart du temps des kilomètres à 9%. Les paravalanches avant La Mongie sont réputés pour être les endroits où la pente devient de plus en plus dure pour ne pas baisser jusqu'au sommet. Je dois dire que c'est à partir de là que j'ai passé le petit plateau, ça devenait difficile. La traversée de La Mongie se fait sur du 11%. Et là quelle surprise quand, à l'approche de la sortie de la station, je vois un monde fou devant moi. A cet instant la route est bordée sur la gauche par un grand parking qui longe la route sur plusieurs centaines de mètres. Toutes les personnes que je voyaient devant moi étaient à pied et occupaient toute la largeur de la route et du parking. Je me suis faufilé tant bien que mal. A cet instant la pente est toujours très raide. Une fois que j'ai dépassé toutes ces personnes j'ai enfin vu que devant il y avait un énorme troupeau de brebis qui occupaient elles la largeur de la route (pas celle du parking). C'était la transhumance et toutes les personnes que je venais de dépasser derrière le troupeau était des bergers et des badauds qui voulaient participer à cette fête. J'entrepris donc de dépasser ce troupeau de plusieurs milliers de brebis par le parking puisque heureusement pour moi le troupeau occupait seulement la largeur de la route. Cependant, le parking n'était pas extrêmement long et je devais me dépêcher pour dépasser le troupeau, j'ai donc accéléré et je me suis mis à rouler 2km/h plus vite. Mine de rien ça va vite une brebis qui marche!!! Surtout que le troupeau se mettait régulièrement à trotter plutôt qu'à marcher!!! A un moment, un des bergers qui était à côté de la tête du troupeau me cria " si vous voulez passer c'est le moment, après vous ne pourrez plus", à ce moment il ne me restait plus qu'une centaine de mètres avant que le parking ne se finisse... J'ai réussi à me rabattre sur la route devant le troupeau quelques mètres seulement avant la fin du parking!!! J'ai eu chaud, sinon j'aurais été coincé pendant quelques kilomètres derrière le troupeau. J'ai donc pu passer in extremis et pendant deux kilomètres (jusqu'à ce que le troupeau quitte la route pour aller sur les talus), je n'ai pas eu de voitures derrière moi vu qu'elles étaient bloquées derrière le troupeau.

Les derniers kilomètres furent particulièrement difficiles, c'est le Tourmalet quoi!! Sur les deux derniers kilomètres la pente est très raide et les virages encore plus et les derniers 500m sont aux alentours de 14%. Je suis arrivé au sommet du col du Tourmalet avec soulagement et fierté car je n'avais pas monté de col depuis le 26 avril et je n'avais pas beaucoup roulé en vélo. Et je venais de réussir à monter un des cols les plu difficiles et le plus haut col routier des Pyrénées françaises.

 

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 002

 

J'ai fait toute l'ascension en sweat car il ne faisait pas très chaud mine de rien et le brouillard est arrivé en même temps que moi au sommet ne me laissant que quelques minutes pour prendre une photo avec un panorama un peu dégagé.

Je suis arrivé au sommet au même moment où les premiers concurrent de La Pyrénéenne passaient également au sommet en sens inverse. De ce fait il y avait énormément de monde au sommet avec toutes les personnes qui étaient venues supporter les concurrents. Il y avait aussi des journalistes. au sommet il faisait très froid, j'ai mis une écharpe eu K-Way, j'aurai du prendre une veste plus chaude... Je claquais des dents et je tremblais de froid!!! De longues minutes plus tard, Marc Lebreton est arrivé au sommet. Tous ses proches, les badauds et les journalistes se sont approchés. Lorsque je me suis approché à mon tour, il m'a serré la main. Il est ensuite allé se ravitailler et se mettre au chaud. 30 minutes plus tard, c'est Jean-Paul Rey qui est arrivé au sommet. C'est lui qui était attendu par beaucoup de gens au sommet. Il y avait une de ces cohue!! Alors que tout le monde était autour de Jean-Paul Rey, j'en ai profité pour un peu discuté avec Marc Lebreton qui a été vraiment très gentil et qui m'a donné son numéro et son adresse. Car je rappelle qu'il est collectionneur et qu'il possède nombre d'objets de l'histoire du cyclisme. Il a vraiment été très sympa, je lui ai demandé l'autorisation de mettre sur mon blog une photo que j'avais prise (pour être correct pour les droits d'auteur), il a bien sûr accepté et m'a dit de l'appeler Marco plutôt que monsieur, et que nous pouvions nous tutoyer. Vraiment sympa vous dis-je!! Ils sont ensuite repartis. Je ne sais pas à quelle heure ils sont arrivés à Bayonne le soir mais il devait être très tard.

 

Voici une photo avec Jean-Paul Rey de face et Marc Lebreton de dos dans sa couverture (car il faisait très froid)

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 015

 

Ci-dessous une photo du vélo de Marc Lebreton

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 003

 

Et là, une photo du vélo de Jean-Paul Rey

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 013

 

Voici une photo de la vue depuis le col du Tourmalet côté Barèges (avant que le brouillard n'arrive)

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 004

 

Ci-dessous voici une photo côté La Mongie prise quelque secondes après la précédente, autant dire qu'on n'y voyait rien de ce côté à cause du brouillard

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 011

 

Je suis partis quelques minutes plus tard et j'ai décidé d'agrandir ma ballade en descendant par Barèges plutôt que de renter par Sainte Marie de Campan. J'étais tenté d'aller éventuellement vers Luz Ardiden... Au total j'ai passé 1h30 au sommet du col du Tourmalet. Dans la descente, je tremblais toujours de froid, mes pieds bougeaient litéralement sur mes pédales et mes mains également sur les guidons.

 

Ci-dessous voici une photo que j'ai prise quelques lacets après avoir commencé la descente du Tourmalet côté Barèges, j'ai trouvé la mer de nuage encore plus jolie

photos col du Tourmalet le 12 juin 2010 021

 

Sur la video ci-dessous que j'ai prise au sommet du col, le panorama que l'on voit au début est celui du côté de Barèges (on distingue les concurrents de La Pyrénéenne sur la route), on voit ensuite le vélo (un Martel 1913) de Marc Lebreton, puis on voit mon vélo appuyé contre le panneau annonçant le sommet du col.

 

 

 

 

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu du mal à lâcher le vélo dans la descente, est-ce à cause du froid?? Je ne sais pas. Toujours est-il que sur les 14 premiers kilomètres de la descente je n'ai pas dépassé les 42km/h. Durant toute la descente j'ai croisé les concurrents attardés de la Pyréneenne (ils étaient au total 1076 partcipants), il y en avait du monde!!! Je suis d'ailleurs resté prudent car ils utilisaient souvent toute la largeur de la route... Une fois à Barège, j'ai senti la température qui remontait et à partir de là, sur les 4 derniers kilomètres de descente je me suis fait un peu plus plaisir même si je n'ai pas dépassé les 50km/h...

A Luz Saint Sauveur il y avait du monde. là j'ai décidé de ne pas aller vers Luz Ardiden car je n'avais peut-être pas les jambes pour cela bien que je n'étais pas fatigué et aussi les nuages étaient très bas et ça n'aurait pas été marrant de rouler dans les nuages (car la couche nuageuse était épaisse). J'ai donc continuer vers Argelès Gazost. A partir de là et jusqu'à la fin j'ai eu un très fort vent de face... Vraiment pas génial. Dans certains endroits j'étais presque arrêté sur la route tellement le vent de face était fort... Quelques kilomètres avant d'arriver à Argelès (qui est à 15km de Luz Saint Sauveur), au détour d'un virage, je vois arriver en face de moi à grande vitesse une voiture décorée aux couleurs de l'équipe BMC avec bien calé juste derrière Cadel Evans en personne avec son maillot de champion du monde qui était en reconnaissance du parcours de l'étape Pau-col du Tourmalet du prochain Tour de France. Il devait rouler aux alentours de 50km/h avec le vent dans le dos et sa voiture devant qui l'abritait. C'est la première fois que je croise un pro en dehors du Tour de France, ça fait toujours plaisir de le voir passer. Une fois à Argelès je me suis arrêté pour manger un peu et j'ai continué vers Lourdes. Là en plus du vent, j'ai pris de la pluie par intermittence jusqu'à la maison qui est à 45 kilomètres de Argelès. Le trajet du retour s'est bien passé malgré tout à part dans une des dernières côtes (assez casses pattes) où une vieille dame s'est mise au milieu de la route pour m'arrêter et me demander où était l'entrée du cimetière (que je en connaissais pas d'ailleurs). Ce la m'a un peu exaspéré car elle m'a arrêté en plein milieu de la côté au moment où je n'avais pas encore changé de pignon, du coup j'ai du faire un effort pour repartir et après déjà plus de 110 kilomètres et le Tourmalet ça fait un peu mal aux jambes.

Au final ce fut une belle journée, j'ai parcouru 120 kilomètres et j'ai pu monter le Tourmalet alors que je n'avais pas d'entrainement. Cependant j'ai été un peu déçu car les derniers kilomètres du col onté été très durs et je n'ai pas su les apprécier...contrairement au 15 juillet 2009 ou au 26 octobre 2009 où bien que c'était très dur également, j'avais apprécié chacun des coups de pédales. Peut-être était-ce à cause du froid, du brouillard qui ne permettait pas de profiter du paysage... Enfin bon j'ai quand même monté le Tourmalet, j'ai pu voir Jean-Paul Rey et Marc Lebreton, j'ai pu discuté avec lui, ce qui m'a fait grandement plaisir. Et puis j'ai croisé Cadel Evans et bien que cela n'est duré que quelques secondes ça fait toujours plaisir. Le vent de face était assez fort mais j'ai fait avec et au final ça ne m'a pas énervé autant que ça aurait pu.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 12:17

Me voilà enfin en vacances pour une petite semaine!!! Il fait grand beau sur les Pyrénées depuis quelques jours et ce sera ainsi durant toute la semaine, alors malgré les révisions pour les partiels, j'ai décidé d'aller à deux reprises en montagne cette semaine. La première sortie de cette semaine s'est donc déroulée le lundi 26 avril 2010. J'ai décidé d'aller monter des cols du côté d'Argelès Gazost et plus précisément le col du Soulor (1474). Le col d'Aubisque (1709m) se trouvant juste à côté est indiqué fermé mais je gardais espoir de pouvoir y aller tout de même. Si il m'était impossible d'aller vers le col d'Aubisque, j'avais prévu d'aller monter le col des Bordères (1156m), col que je n'avais encore jamais monté.

Je suis donc parti avec mon VTC, que j'ai spécialement ramené de mon appart à Pau pour les vacances, mais après 2 kilomètres je me suis rendu compte que j'avais oublié mon bidon d'eau, j'ai donc fait demi-tour pour le récupérer avant de repartir. Le trajet vers Lourdes puis Argelès est toujours long en vélo sans compter le vent de face qui souffle légèrement. Malgré tout je suis arrivé à Argelès assez rapidement. Une fois là je suis monté vers le centre ville d'Argelès pour prendre ensuite la direction du col d'Aubisque. Là il faut parcourir 12 kilomètres de forte montée, de faut plat montant sur une route très passante car elle dessert de nombreux villages. Cette portion n'est vraiment pas agréable à parcourir pour les cycliste et est fatiguante. D'ailleurs la montée étant plutôt raide sur plusieurs kilomètres, de nombreux profils du col du Soulor et autres cols sont tracés à partir d'Argelès en incluant ces 12 kilomètres. Cette route mène au village de Arrens, pied du col du Soulor et pied du col des Bordères. Une fois là j'ai donc pris la direction du col du Soulor. dès le début de l'ascension j'ai senti que je n'avais pas de très bonnes jambes, j'étais plutôt déçu. L'ascension a l'avantage de s'effectuer sur une route en bon état et très agréable à parcourir. L'ascension est plutôt difficile mais régulière avec des pentes allant de 7,5% à 8,5% pendant 7 kilomètres. Une fois au sommet j'avais les jambes lourdes mais je ne ressentais pas de fatigue particulière. je me demande si ce n'est pas le vélo qui veillit de plus en plus et qui me demande de plus en plus d'énergie pour parcourir la route jusqu'au pied des cols...

photos col du Soulor et col des Bordères le 26 avril 2010

Toujours est-il qu'au sommet du col du Soulor je souhaitais tout de même aller vers l'Aubisque mais malheureusement une barrière empêchait à quiconque de passer même aux cyclistes... J'ai donc décidé de redescendre sur Arrens et d'aller tout de même monter le col des Bordères qui n'est pas long mais bien raide tout de même avec un kilomètre notamment à 10%. Dans la descente du col du Soulor, un troupeau de moutons s'est dressé devant moi au détour d'un virage...j'ai essayé de passer mais les moutons ne m'ayant pas vu ont continués à traverser la route m'obligeant à ralentir fortement, quand tout à coup alors que je n'étais plus qu'à 3 mètres du mouton qui se trouvait devant moi, il m'a vu et a sursauté en me voyant et s'est envoyé dans le fossé pas très profond bordant la route...le pauvre j'espère qu'il ne finira pas cardiaque tout de même.

L'ascension totale du col des Bordères au départ de Arrens est longue de 4,5 kilomètres. J'ai été vite déçu en voyant l'état de la route qui est vraiment déplorable. Une route défoncée pleine de nids de poule, de gravillons sans compter l'étroitesse de cette route... Cependant, contrairement au col du Soulor, dans cette ascension j'avais retrouvé quelques sensations et j'ai tout de même pu apprécier mon rythme, de quoi me redonner du moral...

Les nuages commençant à arriver sur les montagnes au cours de mon ascension, je ne me suis pas attardé au sommet du col qui ne présente aucun intérêt du point des panoramas puisqu'il n'y en a pas... De plus, la batterie de mon appareil photo était à plat et après m'être pris en photo au sommet du col, impossible de rallumer l'appareil donc je n'est pas pu prendre le village de Aucun depuis la route qui mène au col des Bordères...ce sera pour une autre fois...

photos col du Soulor et col des Bordères le 26 av-copie-5

La descente du col des Bordères s'est avérée dangereuse en raison du très mauvais état de la route... Une fois redescendu à Arrens, je suis rentré...avec un fort vent de face... La route jusqu'à Argelès puis jusqu'à Lourdes a été très pénible, le vent souffalit vraiment très fort et je devais fournir un gros effort pour avoir l'impression d'avancer...

Une fois rentré, j'étais tout de même content d'avoir monté deux cols dont un nouveau que je ne connaissais pas. Ce jour là, j'ai parcouru 130 kilomètres.

Sur la photo ci-dessous il est possible de voir la barrière qui barrait la route du col d'Aubisque.

photos col du Soulor et col des Bordères le 26 av-copie-3

Je mettrai des photos de paysage demain.

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:49

Voilà longtemps qu'il n'avait pas fait beau et chaud pendant un week end. C'est arrivé le samedi 17 avril. J'en ai donc profité pour aller monter un col. Après le col d'Aspin du 25 mars où j'avais été un peu déçu dans la globalité de la sortie, j'ai décidé d'aller monter un col du côté d'Argelès Gazost. L'Aubisque étant encore fermé, j'ai choisi d'aller fair l'ascension du col de Tramassel (1635m) qui correspond en fait à l'ascension jusqu'à la station de Hautacam agrémentée de 1,5 kilomètres supplémentaire à 8%.

Pour ce faire, j'ai pris le VTC de ma soeur comme pour le col d'Aspin le 25 mars car le mien est resté à mon appart à Pau.

Le matin ce fut un peu difficile de se lever tôt et de partir mais ça s'est quand même fait. Le trajet en vélo jusqu'à Argelès s'est déroulé sans problème malgré un faible vent de face. De plus, sur la route le long de la nationale il n'y avait pas tant de monde que cela. En revanche il faisait quand même très froid... Ensuite, une fois arriver à Argelès j'ai de suite pris la direction de Hautacam et j'ai commencé l'ascension. j'avais les jambes lourdes au début mais j'ai réussi à me mettre rapidement dans un rythme convenable et je me suis senti à l'aise. Le début de l'ascension se fait sur des pentes aux alentours de 10%. Ensuite, à 9 kilomètres du sommet, 2 kilomètres à 6% permettent de se reposer avnt que la pente ne remonte à 8, 9 ou 10% jusqu'au sommet hormis le dernier kilomètre avant Hautacam qui est à 7%. Je suis resté sur le 2e plateau jusqu'à 5 kilomètres de la station. j'ai réussi à rattraper deux cyclistes qui ne sont d'ailleurs pas arrivés au sommet car je ne les ai pas croisés dans la descente.

A 4 kilomètres de la station, c'est devenu assez difficile avant qu'à 2 kilomètres je retrouve quelques bonnes sensations. Une fois à Hautacam il y a quelques mètres de plat le temps avant que la route pour accéder au col de Tramassel ne remonte à 8% pendant 1,5 kilomètre.

Au sommet au moment où je suis arrivé les nuages ont commencés à voiler le soleil et le vent s'est levé. Il s'est mis à soufler très fort et les températures ont fortement baissées, c'est bien simple je claquais des dents!!

Beaucoup de voitures m'ont dépassées durant l'ascension, au sommet elles été toutes garées mais il n'y avait personne qui pouvait me prendre en photo car je suppose qu'ils étaient tous au restaurant...

J'ai tout de même pu me prendre en photo. au sommet je me suis appuyé sur le panneau et il a tellement bougé que j'ai cru que j'allais le faire tomber. Il a du être fragilisé avec la tempête Xynthia de février dernier. Car je rapelle que la station de Hautacam a du fermé prématurément en raison des dégâts et comme le montre les photos qu je publierai demain, les toitures ont été arrachées...

J'ajoute que les premières plaques de neige se trouvent à 1600m d'altitude.

Lors du retour, j'ai fait une descente prudente car le vent souffalit vraiment très fort et il était difficile de garder la trajectoire... Après, lors des 45 dermiers kilomètres pour rentrer j'ai eu un fort vent de face qui a rendu le trajet très pénible.

col de Tramassel le 17 avril 2010 008

Au final ce fut tout de même une belle sortie car j'ai réussi à monter sur un rythme élevé sans trop de difficulté et j'ai pu garder un gros développement sans problème pendant une bonne partie de l'ascension.

col de Tramassel le 17 avril 2010 005

Ce jour là j'ai parcouru 120 kilomètres.

Je mettrai des photos de paysages dans les prochains jours.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 10:14

Ce jeudi 25 mars, lors d'une semaine où je n'avais pas cours, j'ai décidé, en dépit d'une douleur au bras encore sensible consécutive à une chute, d'aller au col d'Aspin. A l'origine, je voulais seulement aller à la station de Payolle car d'une part je ne savais pas si le col d'Aspin était ouvert et d'autre part je n'avais pas pu faire de vélo depuis 2 semaines et je ne voulais pas forcer. Je suis parti avec le vieux vélo de ma sœur car le mien était resté à Pau à mon appartement d'étudiant.

La température était clémente mais il y avait du vent. Un fort vent de face qui s'amplifiait au fur et à mesure que je me dirigeais vers les montagnes. Cela rendait de fait l'avancement difficile et désagréable. Entre Campan et Sainte Marie de Campan, dans certaine montée le vent soufflait tellement que j'étais pratiquement arrêté sur le vélo. Tout le début de l'ascension du col d'Aspin entre Sainte Marie de Campan et la station de Payolle est très exposé au vent et de ce fait il n'était pas vraiment possible d'apprécier l'ascension. Une fois à Payolle, là où la pente devient beaucoup plus raide, il y a de la forêt qui évite que le vent ne souffle sur la route. Ce n'est qu'à partir de cet instant que j'ai commencé à apprécier l'ascension. L'avantage de monter le col d'Aspin à cette période là, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de voitures qui montent au col. Les premières plaques de neige se situaient juste avant le panneau indiquant le sommet à 2 kilomètres. A l'heure actuelle elles ont du fondres déjà. Ce n'est qu'au sommet qu'il y a des plaques de neige beaucoup plus fréquente.

Au sommet justement, il y avait une tempête de vent avec des rafales dépassant les 100 km/h. Impossible de s'y attarder... Il n'y avait pratiquement personne au sommet en dehors de randonneurs qui avaient garé leur voiture sur le parking au pied des chemins de randonnées. Le panneau typique noir indiquant le sommet du col n'était pas en place. Je pense qu'il a été enlevé pour l'hiver. De ce fait, j'ai pris la photo avec le panneau blanc du conseil général un peu haut pour que je puisse me prendre en photo avec. C'est pour cela que l'on ne me voit pas sur la photo...il n'y a que mon vélo.

photos col d'Aspin le 25 mars 2010 014

Il est à noter que la tempête Xynthia du 27 février dernier a fait quelques dégâts. En effet, dans le dernier kilomètre de l'ascension, de nombreux arbres sont tombés. Ils ont été dégagés de la route avec des tronçonneuses. De plus, le panneau ci-dessous était visible aux abords de la station de Payolle. J'en reparlerai éventuellement dans un article futur.

photos col d'Aspin le 25 mars 2010 023

Au final, même si ça n'a pas été l'ascension la plus facile en raison du vent, ça fait quand même du bien de reprendre les ascensions de cols...

J'ai, en outre, pu prendre quelques photos de paysages que je mettrai dans les prochains jours.

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Au 20 janvier 2015
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