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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 19:00

Cela faisait donc 14 jours que je n'étais pas allé pédaler en montagne. Il y avait bien eu la randonnée pédestre le 5 mai entre temps tout de même. La recherche d'emploi prenant du temps, c'est seulement le week end que je peux aller en montagne...

De plus, la semaine dernière, j'ai beaucoup moins pédaler (pour aller en ville, aux rendez vous...) que d'habitude. De ce fait, je ne savais pas du tout si j'avais de bonens jambes ou pas. A cela on peut ajouter le temps qui était mitigé et les températures qui ont brusquement chuté vendredi. Samedi 14, il a plus toute la journée.

Bref, je ne savais donc pas où j'en étais de ma forme car je préfère largement les périodes chaudes et sèches sur plusieurs jours.

Cette incertitude faisait que je ne savais pas du tout quel parcours effectuer... J'avais envie d'aller du côté du col du Tourmalet afin de faire le début du sentier menant au Pic du Midi pour voir à quoi il ressemble notamment l'état du sentier, en vue d'aller au Pic cet été. Si je n'avais pas assez de bonnes jambes, je prévoyais éventuellement d'aller du côté de la Hourquette d'Ancizan, voilà bientôt 2 ans que je n'y suis pas allé. J'avais également envie d'aller découvrir une nouvelle route sur le début de l'ascension du col d'Aspin, à savoir le Sarrat de Gaye (1221m) que je ne connais pas et qui est en très mauvais état parait-il. Et si par un heureux hasard j'avais d'excellentes jambes, j'avais toujours en tête un petit rêve un peu fou à savoir l'enchainement col du Tourmalet, Luz Ardiden et col de Tramassel...3 hors catégorie.

Pour garder un maximum d'options et étant donné j'ai pris le VTC. Le fait que je ne connaissais pas ma forme fait qu'il était possible que j'ai besoin de m'arrêter pour souffler, ce qui est bien plus pratique en montée avec le VTC.

Je suis donc parti tôt dimanche matin en direction de Sainte Marie de Campan. Il n'y avait pratiquement pas de vent de face, ce qui était quand même agréable. Pour ce qui était du ciel, il était très nuageux mais la météo prévoyait une amélioration dans la journée. Par contre il faisait très frais.

A partir de Campan, là où ça commence réellement à monter, j'ai senti que je n'avais pas d'aussi bonnes jambes que le 1er mai lorsque j'étais allé au col du Tourmalet (2115m). Cependant, une fois à Sainte Marie de Campan, je n'ai pas pu résister... J'ai décidé d'aller monter le col du Tourmalet. Juste le temps de manger une pâte de fruit. J'ai gardé ma veste thermique car il faisait très frais. Et j'y suis allé. Etant donné que je voulais faire quelque chose après (début du Pic du Midi ou autre), je ne voulais pas me fatiguer et j'y suis allé tranquillement. Mais à ma grande surprise j'allais quand même sur un bon rythme. Les 4 premiers kilomètres ne sont pas à plus de 4% de moyenne. Le 5e kilomètre à 7% annonce la suite. Déjà, là, je commençais à sentir que les jambes n'étaient pas là... A partir du 6e kilomètre, c'est parti pour du 9% de moyenne pratiquement jusqu'au sommet. J'avais déjà mal aux jambes mais je tournais quand même bien els jambes en arrivant à occulter cette douleur. Cela m'a permis de rouler convenablement. Cependant, j'ai commencé à avoir du mal quand même environ 3 kilomètres avant La Mongie, juste après le lacet du Garet. C'est à dire à 7 kilomètres du sommet. Là, ça a commencé à devenir long mais je me suis accroché sans mettre pied à terre. La traversée de La Mongie fut dure sur des pentes raides et le froid devenait de plus en plus intense. Heureusement, les nuages s'estompaient pour laisser place au soleil. Quelques bus m'ont dépassé notamment des belges mais pas trop de voitures. C'était déjà moins pénible que si ça avait été une succession de voitures. Sur les derniers kilomètres entre La Mongie et le sommet du col du Tourmalet, j'avais vraiment mal aux jambes, il faisait froid, c'était un peu long mais quand même quel plaisir de monter le col du Tourmalet, quelle chance j'ai de pouvoir le faire! Le paysage était magnifique même si sur la fin des nuages commençaient à remonter. Dans le dernier virage, il y avait encore des murs de neige. Je suis arrivé au sommet bien content quand même. Par contre quel froid!!!! Au même moment, deux hollandais sont arrivés en vélo par Luz Saint Sauveur. C'est l'un d'eux qui m'a pris en photo. Ils sont redescendus du même côté avant moi.

 


Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 001

 

Mur de neige dans le dernier virage du Tourmalet :

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 003

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 004

 

Vue depuis le somemt du col du Tourmalet, côté Luz Saint Sauveur :

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 005

 

J'ai vu que le sentier menant au Pic du Midi était complètement boueux et pas vraiment praticable sûrement en raison des pluies de la veille. Je suis donc descendu vers Luz Saint Sauveur, un peu sans réfléchir. En effet rentrer par la vallée de Luz, Argelès et Lourdes est beaucoup plus long et pénible que de rentrer par la vallée de Campan. Mais j'avais Luz Ardiden en tête. cela me trottait dans la tête déjà dans la deuxième partie de l'ascension du col du tourmalet, alors que j'avais déjà mal aux jambes.

Pour la descente, le froid étant tellement intense (je claquais des dents) et n'ayant absolument pas envie de prendre des risques (la mort tragique de Wouter Weylandt sur le Giro y est-elle pour quelque chose??), je suis descendu en roue libre. Cela m'a peut être sauvé d'un grave accident...

En effet, seulement 1 kilomètre après le début de la descente, alors que j'arrivais dans une "ligne droite sinueuse", c'est à dire plein de mini courbes en "S" de quelques dizaines de mètres chacunesdescendaient le long de la roche (qui était à ma droite). A chaque petite courbe, on ne voyait pas le côté droit de la route sur environ 20 à 30 mètres mais ce n'est pas grave puisqu'on voit le côté gauche. Mais là, alors que je descendais en roue libre, bien à droite contre la montagne, que vois-je au détour d'une de ces courbes, en face de moi complètement à contre sens? Un anglais en voiture qui roulait en face, 25m devant moi seulement!!!! Il était complètement à contre sens collé à la montagne. J'ai freiné, bloqué la roue arrière (j'ai eu le bon réflèxe de ne pas bloquer l'avant), l'arrière m'a échappé, j'ai rattrapé le vélo in extremis, mais en voulant rattrapant le vélo pour ne pas glisser dans le ravin, je n'ai pas dévier le vélo, j'étais toujours en face de la voiture (qui s'était arrêtée), je me suis rvaiment vu m'encastrer dans la voiture, mais là l'arrière m'a re échappé une seconde fois, moins violemment que la première fois, j'ai de nouveau rattrapé le vélo, et j'ai pu dévier le vélo vers la gauche. j'ai ainsi pu passer à gauche en frôlant la voiture et en évitant de passer dans le ravin. Quelle frayeur!!! Et surtout quel c** cet anglais!! Heureusement qu'il roulait au pas et qu'il s'est arrêté dès qu'il m'a vu. Heureusement que je ne roulais pas vite (35/40 km/h), heureusement qu'avec le VTC j'ai pu rattraper le vélo car lorsque l'arrière est parti la première fois j'étais pas loin de passer par terre. Au total tout cela n'a duré que quelques fractions de secondes étant donné la faible distance (25m pas plus) mais j'ai eu le temps de rattraper deux fois le vélo et surtout de me dire une foule de chose même inutile.

Par exemple, dès que j'ai vu la voiture je me suis dit "m****" Ensuite j'ai eu le temps de me dire "quel con cet angalis" (car j'avais remarqué GB sur la plaque". Après avoir rattrapé la première fois le vélo et que je me suis vu percuter la voiture, j'ai eu le temps de penser "c'est pas vrai, je vais finir dans une audi sur le Tourmalet" (car j'ai eu le temps de voir la marque de la voiture) et encore plus bizarre je me suis dit juste après "c'est plus classe de mourir ici que sur l'Aspin" . Cela peut prêter à sourire maintenant, j'en rigole mais j'ai eu une des deux plus belles frayeurs de ma vie en vélo avec le 19 novembre 2009. Je ne suis pas prêt de l'oublier...

L'anglais s'est arrêté mais n'est pas descendu s'excuser alors que pour me remettre de mes émotions j'ai roulé à 8 km/h sur quelques dizaines de mètres.

Après cela j'ai continué la descente et après quelques kilomètres en roue libre je suis arrivé à l'intersection de la route du pont de la Gaubie et d ela nouvelle route des voitures passant par Superbarèges. J'ai voulu voir la nouvelle route et je l'ai donc prise. C'est du goudron de qualité moyenne un peu granuleux mais avec des barrières en bois sur le bord afin d'éviter de tomber de l'autre côté. Cette portion est sinueuse et contrairement à ce que je pensais cela évite de mélanger cyclistes et voitures sur 5 kilomètres je pense.

 

Vue sur Superbarèges, avec derrière, la route qui va vers le Pont de la Gaubie, qui sera interdite aux voitures :

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 009

 

Lorsque je suis arrivé à Superbarèges, que j'ai traversé, c'était un parking gigantesque, je ne savais plus où me mettre (heureusement qu'il y avait le marquage). J'ai ensuite continué la descente toujours tranquillement (je n'ai pas dépassé les 49 km/h dans cette descente). Juste en entrant dans Luz Saint Sauveur j'ai rattrapé les deux hollandais qui ne sont donc pas descendus vite. Et là j'ai pris la direction de Luz Ardiden. 1 kilomètre plus loin j'étais au pied de la montée. Je me suis arrêté pour manger mon sandwich. Les hollandais sont passés, ils allaient eux aussi à Luz Ardiden. J'ai mangé mon sandwich. Et c'est parti pour 13 kilomètres de montée à 7,7%. C'est une ascension que j'ai faite en 2009 (le 26 octobre) juste avant celle du Tourmalet. J'avais donc fait le parcours inverse de celui d'aujourd'hui. Je n'avais pas aimé la montée vers Luz Ardiden car la route est large sans charme sur le début. Et c'est très raide. Les deux premiers kilomètres sont faciles (5 et 6%) mais après ce sont des kilomètres à 8%, 9% et 10% qui s'enchainent hormis un répit à 6 kilomètres du sommet à 6,5%.

Les deux premiers kilomètres, à ma grande surprise, je les ai très bien encaissés sans aucune douleur. Juste après la pente passe à 8% et on traverse le village de Sazos puis de Grust à l'entrée duquel, une banderolle rappelle que le 14 juillet prochain, l'étape du Tour de France se terminera à Luz Ardiden (1715m). Dans le 3e kilomètre, je me suis dit que j'allais faire attention pour reconnaitre l'endroit où Armstrong était tombé sur le Tour 2003, endroit que je n'avais pas reconnu en 2009. J'ai essayé de me souvenir, et je me suis souvenu d'un grand virage à gauche dans lequel Hamilton avait fait signe aux autres d'attendre que Armstrong revienne. Et au même moment que vois-je devant moi? un grand virage à gauche. Il y en a plein vous me direz, dans cette montée! Mais je l'ai reconnu c'était bien celui-là, je me suis retourné et j'ai vu la courbe dans laquelle il est tombé. C'était à 9,5 kilomètres du sommet à peu près.

Après 4 kilomètres de montée, j'étais content de voir que je m'en sortais pas mal mais presque d'un seul coup alors que j'étais sur du 9%, j'ai eu mal aux jambes et ça a commencé à être très dur. Le vent soufflait énormément et tout le début s'est fait quasiment en ligne droite avec le vent de face. Quand ça ne soufflait pas il faisait chaud mais les rafales de vent étant froide, j'ai gardé la veste thermique. C'était assez difficile. Je moulinais, je n'avais plus de jambes... Et là, à ma grande surprise, j'ai rattrapé un des deux hollandais qui avait un vélo de route pourtant, je l'ai dépassé en l'encourageant avec le sourire car il avait l'air mal en point, il m'a sourit. Plus tard je me suis retourné et je ne l'ai pas vu, il avait du faire demi tour. C'est bien dommage car je l'ai peut être démoralisé sans le vouloir car je l'ai dépassé alors que j'étais à 7 km/h...

Les kilomètres me paraissaient longs et interminables!! Aie aie aie les jambes... A 3,5 kilomètres du sommet alors que j'allais entamé la fin en lacets, j'ai fait une pause dune minute. Juste pour détendre mes jambes. Cela a fait du bien et j'ai mieux géré le kilomètre suivant. Là il y avait pas mal de brebis sur la route et tout ça. Les lacets se sont enchainés sur de gros pourcentages. Ce fut long mais c'était la fin. Là, évidemment je savais qu'il était hors de question de penser à mon parcours un peu fou avec l'enchainement du col de Tramassel (Hautacam) en suivant!

Je suis arrivé au sommet avec soulagement et un gros mal de jambes. Je n'ai jamais eu autant mal aux jambes au sommet d'un col (en général c'est plus en rentrant). Et là, j'ai calculé qu'il me resté 74 kilomètres à peu près jusqu'à la maison...j'en avais fait 81 depuis le début. Bref, j'étais un peu dépité car en plus la portion entre Luz Saint Sauveur et Argelès est une portion que je n'aime pas... Enfin, revenons à Luz Ardiden. J'ai mangé un autre bout de mon sandwich et là, un couple suisse qui est monté en voiture, vient me voir afin de me demander des informations sur les lieux touristiques à voir. Ils étaient notamment émerveillés de voir l'endroit où serait tracée la ligne d'arrivée de l'étape du 14 juillet, lorsque je leur ai montré cet endroit. J'ai discuté environ une demie heure avec eux, j'ai vu une marmotte passer. Et j'ai décidé de redescendre pour rentrer car j'avais quand même pas mal de trajet...

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 014

 

Vue sur les 3,5 derniers kilomètres menant à la station :

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 017

 

Vue sur les pics dominant la station (dès que je retrouve els noms je les mettrai) :

 

Photos col du Tourmalet et Luz Ardiden le 15 mai 2011 018


Je suis donc descendu tranquillement sans prendre de risque. Une fois arrivé en bas, le vent soufflait énormément. c'était horrible, le vent était de face! Lorsque j'ai pris la direction d'Argelès, dans les lignes droites et les gorges de Luz, les arbres bougeaient énormément, l'herbe était couchée par terre à cause du vent. Je n'avançais plus. dans les portions descendantes, j'étais à 18 km/h seulement!! Le mal de jambes ne faisait qu'augmenter. Cela a duré environ une vingtaine de kilomètre, c'est à dire jusqu'à un peu après la sortie d'Argelès. Le vent s'est donc calmé et ce fut plus agréable mais ça soufflait encore... Jusqu'à Lourdes c'est une piste cyclable mais à partir de Lourdes, il y a non seulement quelques côtes mais aussi 10 kilomètres de ligne droite le long de la nationale. a ma grande surprise, les côtes (pas plus de 500m mais sur du 8/9%) je les ai toutes passés sur le grand plateau sans ressentir de douleur pendant la côte. J'ai continué de pédalé assez fort pour ne pas rentrer trop tard. Et c'est avec soulagement que je suis rentré à la maison quand même...après 152 kilomètres. Ouf.

Quelle belle journée quand même!! Et surtout, j'étais bien content car j'ai pu enchainer deux grosses ascensions (hors catégorie sur le Tour de France), le col du Tourmalet (2115m) et Luz Ardiden (1715m) avec de mauvaises jambes dès le début. Comme quoi, le mental permet de déplacer les montagnes! C'est exactement le parcours en sens inverse que j'avais fait le 26 octobre 2009 avec enchainement de Luz Ardiden puis du col du Tourmalet mais à l'époque j'étais prêt dans la tête et dans les jambes quand même, du moins plus que là.

 

Voici le profil de mon parcours, comme d'habitude, plus la distance parcourue est grande et plus GoogleEarth enlève des kilomètres dans le profil. Là il manque quand même 30 kilomètres! (quand j'étais au sommet de Luz Ardiden j'avais déjà parcouru 81 kilomètres alors que sur le profil il en manque au moins 15 à cet endroit déjà). Au total donc 'jai fait 152 kilomètres et 3380m de dénivelé positif.

 

15 mai 2011

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 10:06

Je voulais profiter de ce dimanche 1er mai, où il ne pleuvait pas trop pour pédaler un peu. Ma soeur étant rentrée ce week end, j'ai décidé de ne pas partir trop longtemps pour la voir avant qu'elle ne reparte.
Du coup j'ai décidé d'aller vers Sainte Marie de Campan et j'hésitais entre aller du côté du col d'Aspin et de la Hourquette d'Ancizan ou alors aller du côté de La Mongie (à 4 kilomètres du sommet du col du Tourmalet) sachant que le col du Tourmalet est encore indiqué fermé.
Dans la vallée jusqu'à Sainte Marie de Campan je n'avais pas de très bonnes jambes je dois dire... Le vent était très faible et sur le plat, je ressentais déjà une douleur aux cuisses (qui dataient de la veille). De ce fait, je pensais plutôt aller vers le col d'Aspin plutôt que La Mongie. Pendant tout le trajet je n'ai aps arrêter de fixer le Pic du Midi et l'endroit où se trouve le col du Tourmalet afin de déceler si le col pouvait être ouvert ou pas en fonction de la neige. A cette distance c'était impossible de savoir bien évidemment. J'étais déçu de mes jambes mais j'ai quand même constaté que dans les dernières côtes avant Sainte Marie de Campan, ça allait un peu mieux. Du coup sur un coup de tête je suis parti direction La Mongie et le Tourmalet. Le panneau indiquait bien le col fermé et je pensais donc qu'il devait y avoir une barrière après La Mongie qui empêchait de passer. Dans ma tête je pensais déjà à enjamber cette barrière. Je précise que je suis parti avec le VTC en prévision de la route en mauvais état.

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 041

 

Sainte Marie de Campan :

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 040


Les 4 premiers kilomètres de l'ascension sont faciles, pas à plus de 5% mais déjà je me disais que j'avais fait une erreur d'y aller parce que je n'avais pas de bonnes sensations... et je doutais même de ma capacité à aller jusqu'à La Mongie... Mais dès le 5e kilomètre d'ascension à 7% (avant d'avoir les 12 derniers kilomètres à 9% de moyenne), je me suis senti mieux dans les gros pourcentages...comme quoi... Et quand j'ai commencé les 12 derniers kilomètres à 9% de moyenne, ça allait bien mieux et là je peux carrément dire que je me sentais très bien et c'était un réel plaisir. J'étais sur le 2e plateau (39 dents) et c'était nikel. Par contre la douleur aux cuisses se faisait toujours ressentir et bien que sur le moment j'avais de bonnes jambes, je craignais d'avoir très mal aux jambes au sommet.
Juste avant La Mongie, j'ai rattrapé un autre cycliste sur un vélo de route qui avait une remorque (à une roue) dans laquelle il avait mis son sac), au moment où je l'ai dépassé on a échangé quelques mots, très sympa le monsieur. D'habitude quand je monte le Tourmalet par ce versant, je tiens le 2e plateau jusqu'à l'entrée de La Mongie avant de mouliner sur la fin car ça devient difficile. Là dans les paravalanches juste avant La Mongie, là où la pente est très raide pendant plusieurs centaines de mètres (12% et plus) je me suis rendu compte que je tournais les jambes sans soucis et donc je me suis dit que ce serait cool si j'arrivais jusqu'au sommet là dessus. La traversée de La Mongie est très raide sur certains virages et je guettais la sortie de la station pour voir si il y avait une barrière et là en fait il y avait juste un petit panneau indiquant "route barrée". La route étant dégagée j'y suis allé.

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 032


Par contre, de suite, vu qu'on a passé la station, la route est en plus mauvais état avec notamment beaucoup de gravillons. A ce moment, j'ai pensé que je n'avais pas prévenu mes parents que je rentrerai plus tard que prévu et qu'il ne fallait pas m'attendre pour le repas du midi mais je ne voulais pas m'arrêter pour leur envoyer le texto vu que j'étais dans le rythme alors me voici en train de les appeler sur une pente à plus de 10%... Il a fallu bien appuyer sur les pédales pendant la minute où j'ai appelé... Après c'est parti pour les 4 derniers kilomètres très raides et bien durs. A chaque fois que j'ai monté le col du Tourmalet par ce versant, les 4 derniers kilomètres m'ont parus bien plus durs que la montée jusqu'à La Mongie. Les virages présentent une grosse dénivelée et je dois dire que je galérais dans les relances mais je ne voulais pas changer de plateau maintenant si proche du sommet. Les plaques de neige déjà très fréquentes en bord de route depuis La Mongie, commençaient par endroit à envahir un peu la chaussée. A un moment il y avait juste la place pour une roue de vélo pour passer... Les voitures ne le pouvaient pas ou alors un 4*4. La neige étant en train de fondre, de grosses rigoles d'eau traversaient la route, suffisamment pour partir en aquaplanning dans la descente... Alors que j'approchais de la fin, la vue était magnifique et dans les derniers virages, c'était des murs de neige de 3 à 4m de haut qui bordaient la route! C'était génial de pédaler au milieu. Les dernières centaines de mètres à 15% ont été dures mais c'était la fin. J'étais bien content d'arriver au sommet de ce col mythique sur le 2e plateau! (je suis monté sur 39*26 tout au long de la montée), c'est une petite performance que je ne recherche pas forcément mais dont je suis plutôt content. . Et j'étais bien content aussi d'avoir le VTC pour la fin sur cette route! Là haut toujours ce panorama magnifique et il n'y avait pas de vent c'était vraiment un plaisir, il faisait frais mais pas trop froid et j'ai passé environ 15min en manches courtes.

Durant ces 4 derniers kilomètres ce fut durs quand même, vu l'accumulation depuis plus de 10 kilomètres de pourcentages constamment à plus de 8 ou 9%. Les gravillons sur plusieurs centaines de mètres n'ont rien arrangé non plus...mais monter le Tourmalet en début de saison avant même l'ouverture officielle sur une route encore enneigée par endroit c'est magnifique!

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 006

 

Plaque apposée le 21 juillet l'an passé :

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 012

 

Vue côté Luz Saint Sauveur :

 

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 013

 

Côté Sainte Marie de Campan (on voit La Mongie au fond à gauche) :

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 017

 

Les murs de neige dans le premier virage de la descente (ou dernier virage de la montée c'est selon le point de vue) :

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 019

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 021

 

La Mongie (à gauche) :

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 025

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 029

 

Vue sur Gripp (juste après La Mongie dans le sens de la descente), on voit la route en bas avec le camping et l'étang juste à côté :

 

 

Photos col du Tourmalet le 1er mai 2011 037

 

 

Après j'ai entrepris la descente et là je me suis arrêté plein de fois pour prendre toutes les photos (panorams, panneaux...) car dans la montée je n'ai pas voulu m'arrêter. Sur les 4 kilomètres entre le sommet du Tourmalet et La Mongie j'ai été très prudent mais après je me suis lâché et j'ai fait une pointe à 86,5km/h.
J'ai pris quelques gouttes de pluie dans la vallée mais rien de bien méchant par contre le vent soufflait quand même un peu de face et ça ralentissait. Au final j'ai fait une belle sortie de 95 kilomètres et 2180m de D+.

A la fin j'ai senti que les 4 derniers kilomètres avaient été durs et que j'avais du bien appuyer sur les pédales pour garder le 2e plateau car j'avais bien mal aux jambes! Mais quelle satisfaction!

 

1er mai 2011

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 17:01

Alors voilà, aujourd'hui je suis allé dans les Baronnies. C'est en fait une zone très vallonnée qui se trouve à l'Est de Bagnères de Bigorre. On entre dans cette zone par le col des Palomières (810m) qui commence à Bagnères et on en sort 30 kilomètres plus loin par le col de Coupe (720m) qui permet de rejoindre ensuite Arreau. Et dedans c'est que du vallon, succession de grosses côtes (les plus longues font environ 5 kilomètres, pour celles que je connais du moins) suivies de belles descentes qui avoisinent aussi les 4 à 5 kilomètres pour les plus longues. J'ajoute qu'il y a une multitude de villages et donc de petites routes, c'est un labyrinthe!! Tout le temps des intersections, mais c'est très agréable car c'est un coin perdu, très peu de voitures, routes étroites, un peu en mauvais état et des vaches.
En fait je devais y aller pour donner un papier à quelqu'un qui habite dedans, à Banios très précisément, juste de l'autre côté du col des Palomières. Et j'ai décidé d'en profiter pour rallonger le parcours et faire une boucle.
Donc en partant de chez moi, j'ai pris la direction de Bagnères. Là, il y avait un peu de vent de face mais j'avais de bonnes jambes et du coup ça ne m'a pas trop dérangé. Une fois à Bagnères, j'ai commencé le col des Palomières (5kms environ à 6/7% avec au milieu des lacets à 9%). Bizarrement au début alors que la pente est à 8% pendant quelques mètres, j'ai eu un peu de mal alors que d'habitude je suis bien dans cette partie du col. J'ai bien appuyé sur les pédales et j'ai gardé le 39*20. Et puis après le 1er kilomètre d'ascension ça allait mieux et j'ai continué sur un très bon rythme. Je suis rapidement revenu sur un cycliste qui avait un vélo de route. Ensuite est arrivée la partie du milieu avec les lacets à 9%, là à chaque fois sans que je sache pourquoi, je coince et bien là, c'est la première fois (et pourtant j'ai monté ce col un bon paquet de fois), je volais presque, toujours sur mon 39*20, j'ai passé ces lacets sans aucun soucis et après cette portion j'étais encore mieux qu'avant! Je suis arrivé au sommet dans la roue d'un autre cycliste (le collègue de celui que j'ai dépassé je crois). Au sommet j'ai admiré le panorama sur la plaine de Tarbes qui était magnifique! J'ai discuté 20min avec une personne de Bagnères (qui est montée en voiture).
Après j'ai entamé la descente de l'autre côté et je me suis bien fait plaisir sur cette route que j'ai parcourue pas mal de fois quand j'étais petit. Et dans la descente je suis arrivé au village de Banios, là où je devais donner le papier. Il fallait juste que je trouve la ferme en question où la personne était. J'ai rapidement trouvé le chemin. Moi j'étais en pleine descente et le chemin très étroit partait en épingle à gauche sur du gravillon et surtout sur une pente directe à....24% (d'après le GPS mais je pense que c'est une valeur juste). Quand j'ai vu ça, je me suis arrêté. J'ai changé mes plateaux et mes pignons à l'arrêt. Et j'ai attaqué ce raidar... Là ça a fait mal aux jambes. Par contre sur le gravillon, ma roue arrière patinait par moment, c'était un peu pénible. Je ne sais absolument pas sur quelle distance était cette portion à 24% car j'ai pas regardé mon compteur mais à vue de nez je dirai aux alentours de 300m à 400m, la suite était en faux plat montant et au bout du chemin...la ferme. Là j'ai discuté avec la personne quelques minutes et j'ai fait demi tour pour rejoindre la route. Dans la descente sur le raidillon, j'étais bien crispé surtout sur les gravillons, bien raide le passage. J'ai rejoins la route et j'ai continué la descente. Et là à chaque intersection pratiquement j'étais obligé de sortir ma carte pour vérifier les routes pour être sûr de pas m'engager dans la mauvaise montée, j'avais pas envie de devoir faire demi tour et de refaire des montées en rab là! A un moment j'étais embêté car l'intersection à laquelle j'étais n'étais pas indiqué sur ma carte. Enfin bref, j'ai trouvé la route et j'ai monté ensuite le Pla du Couret, c'est un petit col culminant à 584m. La montée commence à 400m à peu près pour 3 kilomètres environ. Je l'ai très bien passé sans soucis. Au sommet il n'y a rien à part des vaches. J'ai pris une photo de la vue que l'on a mais rien de sensationnel. J'ai ensuite continué. Je suis descendu sur le village de Asque et j'ai attaqué la montée du Couret d'Asque, col culminant à 620m d'altitude. Le bas de la montée est à un peu plus de 400m je crois. Là, la montée a duré environ 4 kilomètres, plus raide que le Pla du Couret mais je l'ai bien géré là. C'était sympa à monter, il faisait plutôt chaud et la vue était sympa sur le village de Asque en contrebas. Une fois là haut, mon itinéraire passait par Esparros et me faisait monter le col de Sires mais j'ai décidé de raccourcir la boucle car sans trop de raison je n'avais pas envie de continuer. Je n'étais pas fatigué mais je crois que j'en avais marre de m'arrêter à chaque intersection pour trouver la bonne route.
Du coup j'ai commencé le retour, je me suis là aussi arrêté à presque chaque intersection pour trouver la bonne route car des panneaux dans des directions différentes indiquaient un même village... Là c'était agréable car c'était une longue portion en faux plat descendant entrecoupée de quelques petites côtes. Après je suis arrivé à Mauvezin pas loin du Château de Mauvezin. et j'ai entrepris de monter sur la crête de Cieutat pour me permettre de retourner dans la vallée de l'autre côté. Là, l'ascension est sur une route bien plus passante et plus longue. ça fait environ 8 kilomètres de montée jusqu'au village de Cieutat, ça m'a paru un peu long mais les jambes étaient toujours là et par moment le pourcentage était pas mal mais je gérais vraiment très bien et j'avais un bon rythme de montée. Au sommet de la crête, je me suis trompé de route et du coup je ne suis pas descendu de l'autre côté de la crête mais j'ai continué sur la crête pendant environ 2 à 3 kilomètres avant de remonter sur une longue ligne droite montante jusqu'au Quartier du Haut de La Côte de Bagnères. Là je suis descendu sur Bagnères alors que l'orage commençait à éclater. Et une fois à Bagnères je n'avais plus qu'à rentrer chez moi par la route habituelle. Et là je me suis impressionné!! Avec le VTC je me suis donné à fond et j'ai roulé à 42km/h pendant 5 bons kilomètres, avant bras sur les guidons, j'appuyais comme un fou sur les pédales et j'avais un fort vent de côté donc ni défavorable ni favorable. C'était vraiment un plaisir, je n'avais pas mal aux jambes ni rien. Les deux petites bosses à la sortie de Bagnères je les ai avalé à 38km/h dans la même position avant de remonter à 42. Après 5 bons kilomètres comme ça, je suis descendu à 36/37 km/h pendant 5 autres kilomètres. Et là j'allais plus vite que la pluie qui gagnait de plus en plus la plaine. Il pleuvait au moment où j'ai quitté Bagnères et après 10 kilomètres je n'avais plus que quelques gouttes seulement et j'ai fini ensuite à 32km/h les 6 derniers kilomètres dont les 3 derniers avec vent de face quand j'ai bifurqué. Je suis arrivé chez moi, je n'avais pas si mal que ça aux jambes, et 10 minutes après la pluie est arrivée.
Bref, j'ai fait 77 kilomètres au total avec 4 ascensions et le raidillon à 24%, 1350m de dénivelée positif et vraiment j'avais de super jambes!!
Je tiens une très grande forme c'est impressionnant. Dimanche dernier, randonnée pédestre pour la journée en montagne à Gavarnie et je n'étais pas fatigué du tout, mardi sortie au col d'Aspin avec de très bonnes jambes, j'ai fait toute l'ascension sur le 39*20, et là à nouveau très belle sortie avec de belles petites ascensions et un retour dans la plaine très rapide.

Voici le profil (Google Earth enlève toujours des kilomètres) :
Les ascensions dans l'ordre : col des Palomières (810m), Pla du Couret (584m), Couret d'Asque (620m) et montée sur la crête de Cieutat puis la dernière petite portion montante à partir de la crête mène au Quartier du Haut de La Côte (le raidillon n'est pas très visible mais il se trouve vers la fin de la descente du col des Palomières) :

 

21 avril 2011

 

Photos Baronnies le 21 avril 2011 004

 

Vue depuis le col des Palomières :

 

Photos Baronnies le 21 avril 2011 005

 

Vue depuis le Pla du Couret (584m) :

 

Photos Baronnies le 21 avril 2011 012

 

Dans la montée du Couret d'Asque :

 

Photos Baronnies le 21 avril 2011 020

 

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Vue depuis le Couret d'Asque :

 

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On aperçoit le Château de Mauvezin :


 

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Abbaye de l'Escaladieu se trouvant juste avant la montée vers la Crête (lieu touristique, historique dans lequel il y a de nombreuses manifestations culturelles l'été)

 

Photos Baronnies le 21 avril 2011 041

 

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Vue depuis le sommet de la Crête, on aperçoit le Château de Mauvezin (tout petit sur la gauche) :

 

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Point haut de la dernière montée :

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 09:42

Alors voilà, j'avais rencontré sur un forum de vélo, Jérémie qui habite Bordeaux. Il avait envie de faire une grande sortie ainsi que de découvrir les ascensions de cols.

Il n'y a rien de mieux que le col d'Aspin pour commencer. Il est donc venu de Bordeaux en train hier matin. Et nous sommes partis vers midi et demi environ après avoir mangé. Nous avons pris les deux VTC que j'ai et qui sont quasi identiques.

Au moment où nous sommes partis, il faisait chaud et ensoleillé. C'était très agréable. Jérémie, n'étant pas très habitué à faire de grandes sorties en vélo, nous y sommes allés tranquillement et nous avons fait en sorte de faire des pauses régulières. A Bagnères, après 17 kilomètres, nous nous sommes arrêtés un peu et bizarrement j'avais déjà faim... J'ai mangé une pâte de fruit mais j'étais étonné car d'habitude ce n'est qu'à Sainte Marie de Campan que j'en mange une mais là déjà juste après le repas, j'avais faim...

Nous avons continué ensuite vers Campan. Puis ensuite nous sommes allés à Sainte Marie de Campan. Sur cette portion il y avait de gros travaux sur la moitié de la chaussée, ce qui nous a obligé à rouler doucement. Il y avait deux autres cyclistes qui roulaient sur un rythme tranquille avec leurs vélos de route. Là j'ai senti que j'étais en bonne forme finalement. En effet dès que ça montait je revenais assez rapidement dans les roues des deux autres cyclistes (qui roulaient très tranquillement je précise). Et dès que ça devenait un peu plat je ralentissais afin d'attendre Jérémie. D'ailleurs il a très bien fait, n'étant pas habitué, il a préféré mouliner et rouler à son rythme et faire les pauses dont il avait besoin, exactement ce qu'il faut faire.

Juste avant Sainte Marie de Campan, nous nous sommes arrêtés devant la forge dans laquelle Eugène Christophe a passé 4h à réparer sa fourche en 1913, il a ainsi perdu toutes chances de remporter le Tour.

Ensuite à Sainte Marie de Campan, nous nous sommes arrêtés afin de reremplir ses bidons car il avait bu pas mal d'eau. Heureusement il y avait la fontaine. Là nous avons discuté avec les deux autres cyclistes qui étaient justes devant nous. Très sympas, ils ont fait Tarbes-Sainte Marie de Campan et ils ont fait demi tour là pour rentrer.

Nous, nous avons donc continué vers le col d'Aspin. Les 7 premiers kilomètres faciles et les 5 derniers plus durs. Dès le début j'ai eu la confirmation que j'avais de bonnes jambes, j'étais sur le 39*20 dans les montées et c'était un réel plaisir avec le VTC! Je m'arrêtais régulièrement afin de l'attendre afin qu'il ne soit pas tout seul sur de longues distances, car ce n'est pas très drôle après. Nous avons fait une ou deux pauses avant d'arriver à Payolle. Là, à Payolle, il souhaitait faire une pause plus longue. Nous avons donc pris un coca (ce n'est pas très conseillé c'est sûr). Et au même moment la pluie s'est mise à tomber, l'orage a éclaté et de nombreux coups de tonnerre ont retenti. Les températures ont chuté et j'ai mis ma veste thermique tandis que Jérémie a mis le K-Way. J'ai aussi remonté mes jambières, heureusement que je les avais prises! Nous sommes ensuite repartis pour attaquer les 5 derniers kilomètres de montée sous la pluie.

Dès le début sur le 9%, j'étais vraiment  à l'aise, toujours sur le 39*20, un régal. Je n'affectionne pas particulièrement la pluie mais là elle ne me dérangeait pas trop. Je me suis arrêté plusieurs fois afin d'attendre. Puis ensuite, nous avons du nous arrêter car il y avait des bûcherons qui traînaient des troncs d'arbres sur la route avec leur tracteur, ce qui nous empêchait de passer. Cela a permis de faire une autre pause qui a sûrement permis à Jérémie de souffler un peu à nouveau. La pluie s'est arrêtée à environ 2 kilomètres du sommet, d'ailleurs sur ce kilomètre à 7,5%, je me suis fait plaisir et j'ai atteins 22km/h sur ce kilomètre, un régal, je tournais vraiment bien les pédales! En plus cette ambiance donnée par la pluie à cette ascension était plutôt agréable j'ai trouvé. C'est particulier d'être en plein col sous la pluie, j'ai bien aimé.

Une fois au sommet, la vue sur le Pic du Midi n'était pas très dégagée en raison des nuages. Au moins là haut il ne pleuvait pas. Nous avons un peu discuté, de l'histoire du Tour sur le col d'Aspin notamment. Là haut il n'y avait presque pas de vent et c'était vraiment agréable car depuis le début de l'année, ça n'arrêtait pas de souffler!! Entre la pluie ou le vent, je choisis la pluie je crois! Ensuite nous avons entrepris la descente. La route était déjà mouillée et dès le début de la descente, la pluie s'est remise à tomber. Là c'était un peu gênant avec les lunettes quand même. Au début je me suis dit que j'irai sans risque dans la descente et finalement j'ai eu envie d'y aller en me faisant bien plaisir. Et c'était incroyable mais hormis le premier kilomètre de descente, je suis allé plus vite là, sous la pluie sur route mouillée que sur le sec habituellement! Je suis arrivé plus vite à chaque virage, j'ai freiné plus tard que sur le sec à chaque freinage, j'avais des trajectoires harmonieuses sans à coups, je relançais en danseuse à chaque sortie. C'était un régal avec la pluie!! Il faudra que j'aille de nouveau tester le col d'Aspin sur le sec...pour comparer de nouveau la descente... A partir de Payolle on va vers le nord dans la vallée et je dois dire que j'avais oublié à quel point c'était agréable de ne pas avoir de vent de face dans la vallée!!! Un régal, il ne faisait pas chaud mais sans soucis nous roulions bien vite. Entre Campan et Sainte Marie de Campan, j'ai pu rouler très vite aussi, c'est là que j'ai fait ma vitesse max d'ailleurs. Le seul inconvénient c'est qu'avec la pluie et l'eau évacuée par les pneus, les chaussures se sont bien mouillées, et j'avais les pieds trempés.

A partir de Bagnères, de nouveau il faisait beau, ils n'ont même pas eu de nuages là, alors que nous avons eu un orage dans le col. Bref, de nouveau les températures sont remontées et j'avais chaud tout en ayant froid aux pieds vu qu'ils étaient mouillés. Jérémie souhaitait faire une dernière pause à Bagnères avant de continuer à rentrer. ET là, nous avons même eu un peu de vent favorable, nous sommes donc rentrés dans la plaine à plus de 30km/h très facilement sans forcer!

Une bonne bière en rentrant et c'était bon.

Pour ma part, c'était ma 14e ascension du col d'Aspin (11 fois par Sainte Marie de Campan et 3 fois par Arreau) et c'était déjà ma 5e ascension du col d'Aspin cette année! J'ajoute aussi que c'était ma 8e sortie en montagne de l'année (sans compter la randonnée pédestre de dimanche) alors que l'an passé à cette même date je venais tout juste de faire ma 3e sortie.

Sur cette ascension j'ai été très facile et vraiment en forme je dois dire alors que je ne le pensais pas au début. Je suis monté entièrement sur le 39*20, c'était un plaisir. Jérémie a eu un peu plus de mal, mais c'est normal vu que c'était la première fois qu'il montait un col. Peut être laissera-t-il un commentaire...

Maintenant je voudrais retourner monter le col d'Aspin sur le sec pour comparer les vitesses de descente et je voudrais aussi y retourner par temps de pluie pour refaire l'ascension dans cette ambiance orageuse que j'ai bien aimé.

Pour ce qui est de la météo capricieuse, j'ai envi de dire, vive les Pyrénées!!

 

Sommet du col vue depuis la fin de la montée :

 

Photos col d'Aspin le 19 avril 2011 002

 

Pic du Midi vu depuis le sommet du col, pas mal de nuages... :

 

Photos col d'Aspin le 19 avril 2011 007

 

Vue côté Arreau depuis le sommet :

 

Photos col d'Aspin le 19 avril 2011 009

 

Photos col d'Aspin le 19 avril 2011 011

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 12:37

Cela faisait pas mal de temps que j'avais envie d'aller monter le Port de Balès (1760m). Vu sa position à la limite des Hautes Pyrénées et de la Haute Garonne, pour y aller je devais obligatoirement prendre le train jusqu'à Montréjeau (31) afin de pouvoir ensuite remonter en vélo, la vallée jusqu'à Mauléon Barousse, pied du Port de Balès.

Etant donné le soleil qu'il a fait pendant tout le mois d'avril, j'ai voulu en profiter. Et je me suis dit, pourquoi ne pas faire une étape entière, à savoir Montréjeau à chez moi en vélo en passant par le Port de Balès (1760m), le col de Peyresourde (1569m) et le col d'Aspin (1490m). Cela fait un sacré programme, que je n'avais jamais fait mais je me suis dit que j'avais l'occasion de tenter un tel enchaînement alors pourquoi ne pas en profiter...

Le petit inconvénient c'est que le vendredi soir, la veille donc, j'étais de sortie... De fait je suis rentré assez tard et le temps de faire les derniers préparatifs, il était 1h du matin quand je suis allé dormir... Mon réveil a sonné à 5h30 du matin ensuite. Le plus dur aura été de s'arracher du lit... Je me suis préparé, je remercie mon père de m'avoir préparé mes sandwich si tôt le matin. A 6h15 je suis parti avec le VTC en direction de la gare de Tarbes à 10 kilomètres de chez moi.

Je ne savais pas trop comment m'habiller pour ne pas avoir trop froid le matin et pas trop chaud dans la journée... Au final je suis parti en manche courte avec les jambières et le K-Way.

A 6h15 du matin en allant à la gare, j'ai trouvé qu'il ne faisait pas si froid que ça. En revanche quand je suis arrivé à Montréjeau à 7h30, il faisait pourtant jour, j'ai eu froid... Dès la sortie sud de Montréjeau, d'un seul coup, un fort vent de face s'est mis à soufflé. Il était du sud et de ce fait il était chaud. La température a augmenté d'un seul coup mais par contre je me retrouvais presque arrêté sur la route tellement ça soufflait. Là je me suis dit quand me^me que si ça soufflait comme ça toute la journée ça allait être difficile... Heureusement, 4 kilomètres plus loin, la route allant à Mauléon Barousse bifurque un peu et étant plus abritée, le vent ne se faisait pas trop sentir. J'ai donc roulé pendant presque 20 kilomètres sur cette route globalement plate avec alternance de petit faux plat montant et descendant.

Sur cette route, on entre dans le département des Hautes Pyrénées. Je suis arrivé tranquillement à Mauléon Barousse qui est un bien joli village.

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avril 2011 0

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-1

 

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Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-3

 

Là, la montée officielle du Port de Balès commence pour 19 kilomètres. Le début est globalement facile mais ça se corse pour les 12 derniers kilomètres.

Le début donc, ne dépasse pas les 5% pendant les 6 premiers kilomètres. La route remonte le cours d'eau : l'Ourse de Ferrère. Une maison du village de Ferrère porte une plaque disant que le Port de Balès est le plus beau col du monde, un habitant fier de sa région sans nul doute!

La route serpente donc le long du cours d'eau. A un moment on passe devant le chalet Saint Nérée, qui est un lieu de vacances. Après 7 kilomètres de montée, dans un virage à gauche juste après un pont, les choses sérieuses commencent avec la route qui se cabre d'emblée à 8%. Là un panneau indique route barrée mais rien ne barrant la route, il était possible de passer. En fait, quelques mètres plus loin il y avait d'énormes rochers tombés sur la route et cela ce sera tout le long de l'ascension qu'il y en aura. Sur le coup je me suis dit "j'espère que ça ne va pas me tomber sur la tête pendant la montée". J'étais bien content d'avoir le VTC plutôt que le vélo de route car pas mal de fois j'ai du rouler sur de la caillasse. C'était assez pénible car la pente était assez forte. La route passe dans une forêt et c'est assez incroyable mais il y avait une énorme quantité de feuilles mortes par terre, j'avais réellement l'impression d'être en automne... Pour les jambes, sur le début de cette portion raide, j'avais un peu de mal et je en comprenais pas trop pourquoi... 2 kilomètres plus loin, la température montant, j'ai baissé mes jambières et là ça allait beaucoup mieux. Les jambes tournaient bien et j'ai pu profiter. La pente est raide mais c'est surtout l'irrégularité qui rend les choses difficiles en plus de l'étroitesse de la route et des cailloux. A plusieurs reprises, la pente passe de 4 à 14%. Il ya plusieurs kilomètres indiqués à 8 ou 9% de moyenne dont les 300 ou 400 premiers mètres sont presque plats, ça donne une idée du pourcentage du reste... Je trouvais cette route très agréable. Je ne sentais pas trop la fatigue arriver ce qui était rassurant pour la suite... A environ 9 kilomètres du sommet j'ai reconnu l'endroit où Voeckler avait attaqué du groupe d'échappé sur le dernier Tour de France pour aller gagner à Luchon. J'ai également reconnu l'endroit où Andy Schleck avait déraillé et peut être perdu le Tour à environ 3 kilomètres du sommet. Justement à partir de cet endroit, la route sort d la forêt et le paysage est impressionnant d'immensité en contre bas. C'est vraiment beau de voir tous ces pâturages! A partir de là, quelques plaques de neiges se trouvent encore un peu sur le bord de la route. Les derniers kilomètres sont plus réguliers à environ 8% de moyenne. Dans le dernier kilomètre, à un moment la droite de la chaussée s'est effondrée... Etant donné qu'il n'y a pas de village dans la montée sur ce versant, la route n'est pas entretenue... Sur la fin de la montée, le vent s'est levé et a rendu le dernier kilomètre un peu difficile et pénible. Au sommet j'étais content d'avoir monter ce col et surtout de voir que je n'étais pas trop fatigué! J'ai été un peu déçu du paysage au sommet mais on ne va pas se plaindre car la fin de la montée a été magnifique!!

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-4

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-5

 

Au fond, c'est le virage juste avant lequel Andy Schleck avait déraillé sur le dernier Tour de France :

 

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Descente du Port de Balès sur une route en bon état mais très étroite :

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-12

 

 

 

Au sommet du Port de Balès, il y a la possibilité d'aller au Port de Pierrefitte, 100m plus haut (1855m) en 3 kilomètres. Cependant, étant donné qu'il y avait du vent et que la route était exposée, je 'nai pas voulu y aller et me fatiguer sur ces 3 kilomètres. J'ai donc préféré descendre de l'autre côté pour rejoindre la route du col de Peyresourde. Sur l'autre versant que j'ai descendu, la route est en bien meilleure état du fait des villages parsemant la montée. Par contre elle est très étroite et surtout dangereuse car il n'y a rien qui borde la route. En gros on rate un virage, on tombe 50m plus bas sur le lacet du dessous... J'ai donc fait une descente tranquille agrémentée d'un arrêt pour cause troupeau de brebis. Là j'ai d'ailleurs enlevé mon K-Way que j'avais mis au sommet pour la descente car j'avais chaud. J'ai ensuite fini la descente et j'ai rejoins la route du col de Peyresourde à 11 kilomètres du sommet (4 kilomètres après Bagnères de Luchon). Là, la route était très large, sur un excellent revêtement et très passante. Le revêtement et la largeur faisait qu'elle rayonnait beaucoup. Et il faisait de fait très très chaud. Vraiment des températures d'été!!! Là ce fut difficile en raison de la chaleur, du grand nombre de voitures roulant vite, des portions de ligne droite assez longues et de la pente. D'ailleurs vu que c'est en Haute Garonne, ce n'est pas comme dans els Hautes Pyrénées où des panneaux indiquent le pourcentage à chaque kilomètre... De fait, mentalement c'était assez difficile. Là je sentais que les jambes ne répondaient plus... Je suis arrivé à Garin, village portant le même nom que le premier vainqueur du Tour de France en 1903, et j'ai décidé de m'arrêter un peu pour manger mon sandwich.

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-13

 

Je suis rapidement reparti pour les 5 derniers kilomètres qu'il restait... Que ce fut dur et long!! Je n'avais plus de jambes là, je en comprenais pas car je m'étais pas mal alimenté et au sommet du Port de Balès je n'étais pas si fatigué que ça. Mentalement c'était assez inquiétant car je n'osais même pas imaginer l'état dans lequel je serai pour le col d'Aspin... La dernière courbe avant les derniers virages en lacets m'a paru interminable!! Dans la dernière rampe assez raide avec les derniers lacets, les jambes allaient un peu mieux. Au dernier virage à quelques centaines de mètres du sommet j'ai pris une photo sur la vallée. Perso je n'ai pas trouvé le paysage sensationnel mais bon on ne peut pas tout avoir. c'était déjà pas mal. J'étais soulagé d'arriver au sommet car je n'ai pas vraiment aimé monter le col de Peyresourde je dois dire. Le col d'Aspin allait arriver mais au moins c'est un col que je connais et que j'aime bien. Là c'était la première fois que je montais le col de Peyresourde par ce versant et c'était pas génial. Au sommet le vent commençait à se lever... Là un autre cycliste venait de monter par Arreau. Quelqu'un de très sympa avec qui j'ai discuté entre 15 et 20 minutes. Il habite à Saint Lary Soulan et c'est donc un habitué du col d'Azet et du col de Peyresourde entre autre. D'ailleurs il m'a gentiment proposer de monter avec lui jusqu'à la station de Peyragudes mais je ne voulais pas me rajouter de la difficulté surtout après cette 2e ascension dans laquelle j'ai eu du mal...

 

Photo prise dans le dernier virage :

 

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Sommet du col :

 

 

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J'ai ensuite commencé la descente vers Arreau en profitant du paysage car la fois où j'avais monté le col de Peyresourde par Arreau en 2009, il pleuvait et je n'ai rien vu du paysage! Effectivement il est assez sympa notamment avec la vue sur le lac de Loudenvielle je crois et la vue sur les lacets allant au col d'Azet.

Sur les 10 derniers kilomètres de descente jusqu'à Arreau, là où la pente est plus faible, le vent soufflait pas mal et de c'était assez pénible car ça ralentissait la progression... Dans cette portion dès qu'il y avait un petit faux plat montant, j'avais bien mal aux jambes... Et je me demandais quand même comment j'allais faire dans le col d'Aspin qui est assez difficile par ce versant en plus...

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-18

 

Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-19

 

Une fois à Arreau, je suis directement allé au col d'Aspin, j'ai fait les 2 premiers kilomètres qui sont faciles avant de m'arrêter avant le panneau annonçant le sommet à 10 kilomètres afin de manger un peu. Ensuite je suis reparti pour les 10 derniers kilomètres, les plus durs. J'y suis allé à ma main, mais c'était bien dur, les jambes faisaient assez mal quand même... Mais j'ai pu gérer les 5 premiers kilomètres de cette portion. Par contre à partir du panneau annonçant le sommet à 5 kilomètres, j'ai eu beaucoup plus de mal et là c'est avec la tête que j'ai continué à pédaler. Que ce fut long et dur!!! Surtout dans les deux portions de 1 kilomètre de ligne droite presque, sur du 10% pratiquement... Là j'ai bien galéré. Je me suis arrêté 30 secondes pour détendre mes jambes à 3 kilomètres du sommet puis une autre fois à 1,5 kilomètre du sommet...

En arrivant au sommet, j'étais certes content, mais bizarrement je ne ressentais pas de soulagement mais presque de l'appréhension à l'idée de faire encore 45 kilomètres pour rentrer chez moi avec le vent de face car ça soufflait beaucoup au sommet...

 

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Photos Port de Balès, Peyresourde, Aspin le 9 avr-copie-22

 

Au sommet je commençais à avoir froid, j'ai donc mis le K-Way, j'ai manger un peu et je suis parti. Après 5 kilomètres de descente, je suis arrivé à Payolle et là...le vent soufflait tellement fort que sur la descente à 5%, je n'étais plus qu'à 12 km/h!!!! Une horreur! J'ai avancé à cette vitesse pendant 500m avant que ça n'aille un peu mieux que le vent diminue quelque peu... Mais à cet instant je m'inquiétais sérieusement...

Heureusement dans la vallée après Sainte Marie de Campan, j'arrivais à rouler à environ 20km/h de moyenne avec ce vent... Ouf! Les derniers kilomètres m'ont paru longs car ça faisait toute la journée que je pédalais et j'étais bien fatigué...

J'étais bien content de rentrer chez moi à la fin!!

Ce n'est pas dans mes habitudes de dire ça mais pour faire ce parcours il m'a fallu une bonne dose de motivation mais aussi une bonne dose de courage. c'est après en prenant du recul que je me suis rendu compte que je venais de faire l'étape entière avec un enchaînement d'un col hors catégorie et de deux cols de premières catégorie, tous trois montés par leur versant le plus dur. J'ai adoré la montée du Port de Balès, col que je n'avais jamais monté jusque là, je n'ai absolument pas aimé la montée du col de Peyresourde dont je gardais déjà un mauvais souvenir par le versant de Arreau en 2009. C'est assez curieux car le col d'Azet, frère jumeau du col de Peyresourde, est un col que j'adore!! Enfin le col d'Aspin par Arreau est une ascension que je n'aime pas particulièrement de ce côté mais que je connais et le col d'Aspin étant globalement un de mes cols préférés, j'aime bien le monter.

Une chose est sûre, j'étais bien motivé car j'ai réussi à me lever à 5h30 un samedi matin en ne dormant que 4h30 de temps... Le soir en rentrant, j'ai bien dormi je dois dire!!

Au total donc j'ai relié Montréjeau à Barbazan-Debat. Au compteur du vélo j'avais pratiquement 150 kilomètres de parcourus (147 exactement) en comptant les 10 kilomètres du matin pour aller à la gare de Tarbes. Le GPS en a enregistré 137 vu que je l'ai déclenché à partir de Montréjeau. Et comme d'habitude le profil de Google Earth indique moins de kilomètres. Là il en manque pas mal avant le Port de Balès sur le profil...

 

9 avril 2011

 

Au total donc 150 kilomètres, 3 gros cols et 3400m de dénivelée. C'est actuellement ma plus grosse sortie que j'ai faite et il est clair qu'un tel enchaînement je ne suis pas prêt de l'oublier. ça restera longtemps dans ma mémoire! Cependant je ne suis pas sûr de refaire un aussi gros enchainement car le col de Peyresourde fut dur quand même. J'arrive sans trop de soucis à enchainer deux gros cols en profitant bien mais là avec les 3 cols, je n'ai pas vraiment profité de la dernière ascension car elle m'a paru très dure... Enfin je dis ça mais si ça se trouve je referai d'autres parcours de ce genre...

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 10:21

Ce samedi 2 avril 2011, lorsque je me suis levé le main, j'ai vu qu'il faisait un grand soleil et surtout très chaud!! Je me suis dit que ce serait dommage de ne pas en profiter. J'ai donc pris un gros petit déjeuner et je suis parti sur les coups de midi. J'ai pris mon vieux VTC car ça faisait longtemps que je n'avais pas roulé avec et je voulais le tester car je l'avais fait réviser la semaine dernière.

Vu les températures, j'ai pu partir en manche courte. Je suis donc parti avec le VTC en direction de Sainte Marie de Campan. J'hésitais entre le col d'Aspin et la Hourquette d'Ancizan. Finalement j'ai décidé de monter le col d'Aspin et si j'avais le temps j'avais prévu de descendre de l'autre côté sur Arreau afin de revenir par la Hourquette d'Ancizan.

Au moment où je suis parti, c'était agréable car il y avait un faible vent de côté. J'avais plutôt de bonnes jambes et j'ai bien apprécié le trajet. A chaque côte j'étais très à l'aise. A partir de Campan (5,5 km avant Sainte Marie de Campan), le vent était plus fort. Mais je suis quand même passé très à l'aise dans chacune des côtes sur le grand plateau.

Une fois à Sainte Marie de Campan, j'ai attaqué la montée du col d'Aspin. 13 kilomètres d'ascension avec les 7,5 premiers très faciles (pas plus de 6%) et les 5 derniers plus difficiles (7 à 8% de moyenne). A partir de Sainte Marie de Campan, le vent soufflait beaucoup plus fort mais était toujours de côté, c'était moins dérangeant que si il avait été de face.

A ma grande surprise j'avais vraiment de très bonnes jambes et comme les fois précédentes, j'ai pu monter jusqu'au sommet sur le 39 dents mais là comme le 23 juillet 2009, j'étais vraiment facile! Un vrai bonheur. Au sommet quand je suis arrivé je n'avais pas mal aux jambes mais je commençais à puiser un peu dans les réserves. Là haut j'ai donc mangé quelques pâtes de fruit. Au sommet il y avait un vent un peu plus fort mais pas aussi fort que la dernière fois (le 24 mars 2011). Par contre j'ai vu que les nuages étaient en train d'arriver et j'ai donc choisi de rentrer à la maison sans aller à la Hourquette d'Ancizan.

 

Photos col d'Aspin le 2 avril 2011 001

 

Photos col d'Aspin le 2 avril 2011 003

 

Photos col d'Aspin le 2 avril 2011 006

 

Bien m'en pris!!

Alors que j'ai commencé la descente en me faisant bien plaisir à 68 km/h, j'ai rattrapé des voitures qui m'ont obligé à ralentir un peu car les lacets empêchaient de dépasser. J'étais donc juste derrière les voitures qui me précédaient et visiblement je mettais la pression au conducteur de devant car il avit une tendance à prendre les virages très vite, limite en dérapage...

Une fois à Payolle, le vent était très fort et de face!!

Et ce vent vent de face m'a accompagné sur els 40 kilomètres restant jusqu'à la maison. Souvent j'ai du vent de face dans la vallée mai là il était particulièrement fort! J'allais moins vite qu'à l'aller alors que là j'étais sur le faux plat descendant tandis qu'à l'aller c'était un faux plat montant pendant tout ces kilomètres!! c'était vraiment pénible...

Juste après avoir passé Campan, une vipère aspic a traversé la route, j'ai manqué de rouler dessus, j'ai eu un petit coup de stresse car on ne s'y attend pas et ça impressionne toujours un peu...

J'étais bien content d'arriver à la fin car le temps était devenu menaçant et le vent soufflait toujours autant! Cela fait 3 semaines qu'il y a beaucoup de vent dans les vallées pyrénéennes, plus qu'avant je trouve...

Au total j'ai parcouru presque 90 kilomètres. Le profil Google Earth indique toujours moins de kilomètres...

 

profil Aspin 2 avril 2011

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 19:39

Alors voilà, j'ai profité de mon deuxième jour de congé pour faire une deuxième sortie en montagne après celle de la veille au col de Tramassel (1635m).

Cette fois-ci je souhaitais aller à la station de Piau Engaly (1870m), plus haute station de ski des Pyrénées françaises. Je n'y suis encore jamais allé et les paysages sont plutôt sympa... Le seul inconvénient, c'est que le début de l'ascension se trouve loin de chez moi, à Saint Lary Soulan... Village connu pour être le pied de l'ascension également du Pla d'Adet (1680m) que j'ai monté en 2009. Cette année là, j'avais accédé au village en montant d'abord le col d'Aspin par Sainte Marie de Campan, en descendant de l'autre côté sur Arreau et en poursuivant pendant 11 kilomètres avec vent de face jusqu'à Saint Lary...

Là, j'ai décidé de prendre le train entre Tarbes et Lannemezan, de façon à pouvoir ensuite remonter la vallée depuis Lannemezan, en passant par Arreau, puis en arrivant ensuite à Saint Lary avant les 20 kilomètres de montée vers Piau Engaly.

J'ai eu un peu de mal à me lever le matin et je suis aprti un petit peu en retard. Du coup, j'ai sprinté pendant 10 kilomètres pour arriver à l'heure à la gare de Tarbes.

Une fois arrivé à Lannemezan, il fallait donc que je remonte la vallée pendant 36 kilomètres sur une route vallonnée, sensiblement en faux plat montant globalement, pour arriver à Saint Lary. Dès le début en partant de Lannemezan, j'ai senti que j'avais les jambes un peu lourdes et douloureuses alors que pour sprinter jusqu'à la gare j'avais de bonnes sensations. J'ai donc mis ça sur le compte du refroidissement des muscles dans le train  (30min de trajet) et je me suis rassuré en me disant que j'avais toute la vallée pour me réchauffer de nouveau.

Pour ma plus grande déception, comme la veille, il y avait du vent de face... Ce n'était pas très marrant d'autant plus que j'étais sur la route de l'Espagne et il y avait donc beaucoup de poids lourds qui passaient... Avec l'enchaînement des côtes, lignes droites, par moment on se sent un peu seul dans le vent... Jusqu'à Arreau c'était supportable et gérable mais dès que j'ai quitté Arreau au sud pour poursuivre sur les 11 kilomètres me séparant de Saint Lary, le vent a redoublé et ce fut extrêmement difficile. Le vent de face était terrible et j'étais scotché sur la route, avec en plus les camions qui passaient...

Lorsque je suis arrivé à Saint Lary, j'ai mangé une pâte de fruit et j'ai poursuivit vers la sortie sud pour aller commencer l'ascension vers Piau Engaly. cependant, les 13 premiers kilomètres de l'ascension sont en quasi ligne droite sur la route de l'Espagne avec donc le vent de face et les camions. Dès la sortie de Saint Lary, le vent était encore plus fort et alors qu'un camion venait de me frôler, je n'ai pas hésité! Je fais du vélo pour mon plaisir, à cet instant je ne voyais pas en quoi j'avais du plaisir à rouler sur cette route, j'ai donc de suite fait demi tour et je me suis engagé 500m plus en arrière sur la route...du col d'Azet (1580m)!

J'avais déjà monté le col d'Azet le 11 septembre 2010 mais par le versant au départ de Arreau. Celui par Saint Lary, je en le connaissais pas encore. A cet instant mon but était de redescendre de l'autre côté du col sur Arreau pour ensuite enchainer avec le col d'Aspin afin de redescendre ensuite sur Sainte Marie de Campan et de rentrer chez moi plus loin dans la vallée.

J'ai donc commencé la montée du col d'Azet. L'ascension est longue de presque 12 kilomètres. Les deux premiers kilomètres sont faciles et la vue est superbe. En effet, on voit le village de Saint Lary avec la montée du Pla d'Adet, c'est là qu'on se rend compte à quel point cette ascension du Pla d'Adet est raide et surtout, se fait sur des portions de lignes droites d'environ 2 kilomètres...je me souviens que ça avait été difficile...

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 001


Une fois que l'on passe le panneau indiquant le sommet à 8 kilomètres, la pente devient bien plus raide puisque jusqu'au sommet les kilomètres seront à environ 8, 9 ou 10% de moyenne. La route s'élève rapidement dans de beaux paysages, ce qui rend l'ascension agréable. Sur ce début d'ascension, malgré la fatigue accumulé avec le vent de face, je suis plutôt bien. A environ 6 kilomètres du sommet, la route traverse le village d'Azet. Ce kilomètre est annoncé à 9% et je suis sceptique en voyant le début de ce kilomètre se faisant sur pratiquement du plat...en effet, dans le village la pente est extrêmement raide. C'est en tout environ 4 à 5 raidillons très raides entrecoupés de portions plus faciles qui traversent ce village sur une petite route très étroite avec des virages en angles droits tous les 20 mètres. Un vrai village de montagne. Mais ce kilomètre m'a bien coupé les jambes je dois dire... En plus dès la sortie du village sur des pentes à 8%, le vent s'est levé et il fallait faire attention à bien garder sa trajectoire. Heureusement il n'y avait pas trop de voitures. Mais j'étais content de ne pas m'être envoyé vers Piau Engaly car là j'aurais eu les camions en plus...

Les derniers kilomètres du col s'enchaînent sur des pentes assez raides et à environ 4 kilomètres du sommet, j'ai eu els jambes coupées... Ce fut très difficile, je tournais toujours les pédales mais là je sentais que ça allait être dur la suite... Dès que j'ai passé le panneau annonçant le sommet à 1 kilomètre, le vent a redoublé et d'un seul coup je me suis retrouvé complètement à gauche de la route tellement ça soufflait par la droite...heureusement qu'il n'y avait pas de voiture! Ce dernier kilomètre fut très long, tout en zig zag en fonction des rafales de vent... Une fois au sommet, il faisait un froid glacial et surtout ça soufflait tellement que je peinais à rester debout!! La dernière fois que j'avais eu un tel vent c'était au sommet du Port de Pailhères le 5 août 2010...

 

Video prise dans la montée du col d'Azet, le village juste en contre bas c'est Azet et derrière en bas dans la vallée, c'est Saint Lary avec la fameuse montée du Pla d'Adet que l'on distingue, ainsi qu'une video prise au sommet.

 

 

 

 

 

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 002

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 003

 

 

 

 

 

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 009

 

Vue depuis le sommet sur la station de Val Louron et sur le col de Peyresourde (avec la piste de décollage des avions de modélisme de Peyragudes bien visible sur la 2e photo) :

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 015

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 017


J'ai rapidement pris quelques photos de paysages au sommet et je suis redescendu rapidement. Pour la descente j'avais beaucoup d'appréhension en raison de ce fort vent... C'est avec soulagement que je suis arrivé à Arreau. Là je suis allé directement sur le col d'Aspin. J'ai fait les 2 premiers kilomètres de l'ascension qui sont assez faciles avant de m'arrêter pour manger mon sandwich. Là il restait un gros morceau : les 10 derniers kilomètres d'ascension. A ce moment il faisait bien chaud! Le début des 10 derniers kilomètres se fait sur du 8% sur une route plutôt étroite. Déjà je sens que ce sera dur... Après le kilomètre à 8% il y a deux kilomètres plus faciles qui permettent de souffler mais les 7 derniers kilomètres sont à environ 8 ou 9% de moyenne avec un kilomètre à 10%... A cela on peut rajouter de longues portions de lignes droites. Pour ce qui est du vent il est beaucoup moins fort et ça fait du bien de ne pas trop en avoir! Les kilomètres se sont enchainés, je n'avais plus de jambes, là je crois que la sortie d ela veille se faisait sûrement un peu sentir mais le fait d'être devant de si beaux paysages permet de mieux supporter la difficulté.

C'est avec un grand soulagement et une très grande satisfaction que je suis arrivé au sommet du col d'Aspin! Au sommet, le vent soufflait à nouveau très fort et cela rendait l'atmosphère très froide. J'ai discuté avec un autre cycliste pendant quelques minutes avant de redescendre vers la vallée de Campan. Là le vent soufflait très fort et je l'ai eu de face pendant les 45 kilomètres qu'il me restait jusqu'à la maison... Bien pénible quand même. J'étais bien content de rentrer mais j'étais vraiment satisfait d'avoir pu faire 2 sorties en 2 jours. Même si je ne suis pas allé à Piau Engaly, je n'étais absolument pas déçu car j'ai fait le bon choix de ne pas y aller!!

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 024

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 027

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 031

 

Photos col d'Azet et col d'Aspin le 24 mars 2011 032


Au final ce jour là j'ai fait pratiquement 134 kilomètres. Avec le GPS j'en ai enregistré 123 car je n'ai pas compté les 10 kilomètres pour aller à la gare. Cependant, comme à chaque fois, le profil du parcours sur GoogleEarth perd quelques kilomètres...il n'y en a que 106 qui sont indiqués. Et je trouve le profil moche du point de vue du tracé contrairement à celui de la sortie de la veille qui est plus joli... Durant cette sortie j'ai fait 2400m de dénivelée

 

24 mars 2011

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 15:20

Voilà, pour cette semaine, j'ai décidé de prendre 3 jours de congé, mercredi, jeudi et vendredi. J'avais vu qu'il allait heureusement faire beau et j'ai donc voulu en profiter pour faire des balades en vélo en montagne et surtout je voulais faire enfin, deux grosses sorties consécutives afin de tester et de voir si j'arrivais à les enchaîner ou pas. L'an passé, lorsque je suis allé à Ax-les-Thermes en août, j'avais monté des cols pendant 3 jours consécutifs mais je me trouvais directement au pied des cols et je n'avais pas de kilomètre à faire dans la vallée.

Pour la journée du mercredi 23 mars, j'avais envie d'aller du côté de Hautacam qui est une ascension difficile que j'apprécie beaucoup. J'ai donc ainsi décidé d'aller au col de Tramassel (1,5km après la station de Hautacam) et si j'avais les jambes, je souhaitais poursuivre vers le col du Soulor mais ce n'était pas un des objectifs de la sortie. Etant donné qu'en altitude, je m'attendais à trouver de la neige, j'ai décidé de ne pas prendre les chaussures de vélo car si l'envie me prenait d'aller prendre des photos un peu en dehors de la route, pour marcher ça n'aurait pas été simple et j'aurais risqué de salir les cales et donc d'avoir du mal à déchausser par la suite.

Afin de m'avancer un peu, j'ai pris le train entre Tarbes et Lourdes. Le trajet dure 12 minutes et cela m'évite de rouler pendant presque 20 kilomètres le long de la nationale sur des lignes droites avec vent de face jusqu'à Lourdes. Je suis donc parti de la maison pour la gare de Tarbes en vélo. Cela fait une petite dizaine de kilomètres d'échauffement.

Une fois arrivé à Lourdes, j'ai déclenché mon GPS (je n'ai donc pas enregistré les 10 kilomètres pour aller à la gare). Entre Lourdes et Argelès-Gazost, pied de l'ascension, c'est une piste cyclable qui évite de rouler avec les voitures à côté. Par contre, je faisais très attention car la piste n'était pas très propre et il y avait ainsi beaucoup de gravillons, je craignais une crevaison... Sur cette portion qui présente de nombreuses lignes droites plein sud, j'avais comme habituellement, le vent de face. Il n'était pas très fort donc c'était gérable et pas extrêmement gênant même si c'est mieux de ne pas en avoir du tout. Là, j'ai senti que je n'étais pas dans un jour de grande forme et mes jambes n'étaient pas extraordinaires, cependant, je n'étais pas dans un mauvais jour non plus...donc j'allais bien voir comment allait se passer l'ascension...

A partir d'Argelès, il y a environ 2 kilomètres de faux plat montant avant d'arriver au pied de l'ascension. A partir de là, il reste 13 kilomètres jusqu'à la station de Hautacam (1520m) et 14,5 kilomètres jusqu'au sommet du col de Tramassel (1635m), le tout sur une pente moyenne de 8%. La montée commence raide et sèche dès le début et j'ai commencé sur un bon rythme, j'avais de bonnes sensations et c'était plutôt agréable. J'alternais position assise ou en danseuse et je profitais du paysage sur la vallée d'Argelès/Luz Saint Sauveur qui s'éloignait au fur et à mesure que je montais. C'est un paysage que j'aime bien alors que globalement les cyclistes n'aiment pas cette ascension car le paysage n'est pas top et la route n'est pas régulière, moi c'est ça que j'aime bien. Cette alternance de courbes, gros virages en lacets!

Après environ 5 kilomètres assez raides, on arrive à la partie la plus facile de l'ascension, à savoir 2 kilomètres à 6% qui permettent de souffler. Il faut en profiter car après commence les 10 derniers kilomètres bien raides! A partir de là, comme les deux fois précédentes où j'ai fait cette ascension, j'ai eu un peu de mal pendant environ 3 à 4 kilomètres. C'est la partie la plus raide de l'ascension et j'étais un peu dans le dur avant de retrouver les jambes ensuite alors que la pente était toujours à 9%. La suite de l'ascension jusqu'à la station s'est plutôt bien passée même si ça commençait à être un peu dur mais c'est bien logique pour une ascension hors catégorie! Sinon on apprécie pas une ascension si elle se monte sans problème et trop facilement...(Riis devrait y réfléchir...). Le dernier kilomètre et demi entre la station de Hautacam et le col de Tramassel fut difficile en raison non seulement du froid qui est amplifié par la présence de neige sur les côtés à partir de 1200M d'altitude mais aussi en raison du vent qui s'est mis à souffler assez fort et qui rendait difficile de tenir la trajectoire...heureusement que c'était la fin de l'ascension.

 

Photos cold e Tramassel le 23 mars 2011 016

 

Vue depuis le col de Tramassel (on distingue les bâtiments de Hautacam) :

 

Photos cold e Tramassel le 23 mars 2011 017


Même si 'jai eu un peu de mal à certains moment de l'ascension, au sommet je n'étais pas fatigué et c'était une bonne satisfaction. Je ne me suis pas trop attardé au sommet en raison du froid glacial qu'il faisait (pas plus de 3 ou 4°C) amplifié par le vent... Je suis donc redescendu à la station de Hautacam pour manger mon sandwich.

 

Photos cold e Tramassel le 23 mars 2011 026

 

Vue depuis la station de Hautacam (on voit une petite portion de la montée) :

 

Photos cold e Tramassel le 23 mars 2011 027

 

Vue sur Argelès depuis la station :

 

Photos cold e Tramassel le 23 mars 2011 029


A ce moment là, je ne savais pas encore si j'allais vers le col du Soulor ou pas car j'étais bien conscient qu'il fallait faire attention puisque le lendemain je souhaitais refaire une balade... J'ai entamé la descente et au fur et à mesure que je descendais, le vent était de plus en plus fort. Il soufflait par rafale et il fallait faire attention à bien garder sa trajectoire, surtout à 60km/h... Une fois en bas, je me suis rendu compte que ça soufflait beaucoup et je n'avais pas envi d'aller me fatiguer à aller au col du Soulor qui nécessite de faire 12 kilomètres de montée et faux plat sur une route passante avant d'arriver au pied du col et de ses 8 kilomètres à 8%... J'ai donc préféré rentrer chez moi. Avec le vent de face ça allait être un peu difficile déjà. Le retour fut un peu pénible avec ce fort vent qui contrairement à l'aller, était vraiment pénalisant là... A partir de Lourdes, c'est la nationale (que je ne voulais pas faire le matin) avec ses lignes droites, ce fut assez difficile mais j'ai pas mal appuyé sur les pédales, afin d'aller assez vite pour en finir, lorsque je suis arrivé chez moi, j'étais évidemment un peu fatigué... Mais de suite, j'ai commencé à préparer la sortie du lendemain dans laquelle je souhaitais aller à Piau Engaly...

Au final j'ai parcouru presque 96 kilomètres. Le GPS en a comptabilisé 86 pratiquement car il n'inclut pas les 10kms que j'ai fait pour aller à la gare. Cependant, le profil donné par GoogleEarth n'indique que 77 kilomètres...mais où sont passés les 9 kilomètres manquant??!!

 

23 mars 2011


La sortie fut une satisfaction puisque j'ai pris plaisir à monter ce col, qui est une ascension difficile que j'aime bien. Pour l'instant je l'ai monté 3 fois à un rythme d'une ascension par an depuis 2009. Et j'ai effectué l'ascension avec un 3e vélo différent.

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 07:33

Et bien voilà, après le Plateau de Beille le 12 février, je voulais de nouveau aller faire une balade en Ariège! Cette fois-ci j'avais envie d'aller du côté du Port de Lers, du col d'Agnes et de l'étang de Lers. Et j'avais prévu de revenir dans la vallée de Tarascon sur Ariège (lieu de départ et d'arrivée) par le col de Port en passant au préalable par la crête (col de la Crouzette, col de Pradel, col de Péguère et col de Portel et descente vers le col des Caougnous avant de rejoindre le col de Port). Cependant en début de semaine, il a énormément neigé en montagne!! Du coup, la plupart des routes sont fermées.

J'avais vu que le Port de Lers et le col d'Agnes étaient fermés, j'ai donc décidé de monter d'abord le col de Port pour descendre de l'autre côté, essayer de monter sur la crête (qui étaient indiquée fermée)au passage du col des Caougnous avant de redescendre sur Massat (pied du col de Port de l'autre côté) pour ensuite monter à l'étang de Lers (coin très beau parait-il) qui est accessible normalement avant de revenir sur Massat et rentrer par le col de Port.

Ce week end donc, comme pour le Plateau de Beille, j'ai pris le train pour Toulouse avec mon vélo, le vendredi soir après le travail. Là j'ai dormi chez ma soeur qui a un appart à Toulouse. Et samedi matin donc, j'ai pris très tôt, le train pour l'Ariège à destination de Ax-les-Thermes. Le train était bondé d'étudiants partant skier! Je suis descendu un arrête plus tôt que la dernière fois, à Tarascon sur Ariège. Cette fois-ci, je n'ai pas fait deux fois la même erreur, je me suis préparé pour le froid! J'avais mes gants, deux écharpes, la veste thermique avec le T-shirt isolant et respirant. Et j'ai bien pensé à prendre le K-way!! Le soleil était au rendez vous en ce début de journée. Je suis arrivé avant 9h à Tarascon sur Ariège.

J'ai pris la direction du col de Port (1249m). L'ascension fait 17 kms avec une descente d'1,5km vers le 4e kilomètre d'ascension. La pente n'est globalement pas très raide même si vers le 10e kilomètre d'ascension, il y a 4 kilomètres à environ 7-8,5% de moyenne. J'ai oublié de préciser que j'avais oublié de prendre mes chaussures de vélo (j'avais le vélo de route) en partant de chez moi. Du coup, j'avais les baskets normales sur les pédales à fixation mais ça allait car mes pieds ne glissaient pas trop sur les pédales.

Durant les premiers kilomètres de l'ascension, j'étais plutôt dans le rythme, les jambes étaient pas mal. Cela m'inquiétait car toute la semaine précédente, je n'ai pédalé que 12 kilomètres (pour aller au travail) en 6 jours à cause du mauvais temps.

Et rapidement vers le 9e kilomètre de l'ascension, juste après le panneau annonçant le col de Port ouvert, j'ai commencé à sentir mes jambes, et ça a commencé à être difficile. La neige donnant une atmosphère de froid supplémentaire. Mais le paysage était vraiment beau avec toute la neige sur les côtés. Après la partie la plus raide, c'était vraiment agréable de monter tranquillement en profitant du paysage. J'ai adoré le moment quand je suis passé dans un grand virage à droite en fer à cheval sur une pente à 4%, avec toute cette neige et ce paysage magnifique!! Mais je sentais que la fin de balade allait être difficile car je n'avais pas de bonnes jambes. Dans les deux derniers kilomètres d'ascension, la route n'est plus protégée et j'avais un vent de face assez froid qui n'était pas très agréable. Au sommet, il y avait pas mal de monde qui venait faire des raquettes ou de la luge.

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-2

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-1

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Saraillé l


J'ai commencé la descente de l'autre côté. Après 6,5 kilomètres de descente je suis arrivé au col des Caougnous (947m). De là il y a la route menant à la crête par le col de Péguère (1375m) qui est accessible. Malheureusement elle était indiquée fermée. Le panneau annonce 3,6 kms de montée (pour 430m de dénivellation). Un autre panneau indiquait le début de l'ascension à 18%. La route me semblait dégagée donc j'y suis allé, très vite ce fut dur. d'une part c'était une pente à 18-20% (d'après le GPS), je n'avais pas les chaussures à fixation et surtout la route était jonchée de branches d'arbre et de ce fait je zig zaguais pour ne pas rouler dessus. Après environ 350m il y avait une énorme plaque de neige de 20m de long. J'ai mis pied à terre pour la passer (c'était pas évident de pousser le vélo sur cette neige gelée sur du 20%), et juste après je suis remonté sur le vélo, dur de repartir sur ce pourcentage! Et 150m plus loin a détour d'une courbe, je me suis retrouvé bloqué par la neige, la route était entièrement recouverte. C'était impossible de passer. J'ai donc décidé de faire demi tour, j'ai regardé mon compteur, je venais de monter de 100m en altitude en seulement 500m. J'avoue que là, rien que ça ça a entamé un peu plus les jambes... Pour le demi tour, vu que j'avais la plaque de neige de 20m à repasser, j'ai préféré pousser le vélo jusqu'au col des Caougnous car après c'était les branches d'arbre qu'il fallait éviter. En tout cas cette portion m'a fait mal aux jambes...

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-3

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-4

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-7

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-5

 

La route du col de Péguère bloquée par la neige

 

Photos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-6


Une fois revenu au col des Caougnous, j'ai donc continué la descente pendant 6 kms jusqu'à Massat. Là j'ai vu la direction du Port de Lers, du col d'Agnes et de l'étang de Lers mais quand j'ai vu vers le col de Péguère toute la neige qu'il y avait sur la route à 1050m d'altitude, je me suis dit qu'à 1500m il devait y en avoir un bon paquet (les cols étaient fermés). J'ai donc décidé de ne pas aller là bas, même pas à l'étang de Lers (1274m) qui est accessible car je n'avais pas les jambes pour monter jusque là bas puis redescendre et monter le col de Port. Je suis donc aller à Biert, à 3 kilomètres de Massat où j'ai mangé mon sandwich. J'étais très exactement au pied du col de la Crouzette (1241m) qPhotos col de Port, col des Caougnous et col de Sa-copie-9ui était indiqué fermé... Là j'ai décidé de monter le col de Saraillé (942m) qui présente au départ de Biert, 5,6 kms d'ascension à environ 8% de moyenne. La route est étroite et plutôt en mauvais état. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle m'a fait mal aux jambes quand même... Je suis arrivé en haut avec soulagement presque. La vue au sommet est moche puisqu'il n'y a rien à voir mais pendant la montée c'était sympa. Une fois en haut du col, j'ai décidé de ne pas allé au col de Boulogne (petit col situé pas très loin) et de redescendre sur Biert pour retourner à Massat et au col de Port.

Quand je suis arrivé de nouveau à Massat au pied de l'ascension du col de Port, le ciel s'est couvert et le vent s'est levé. Du coup l'atmosphère s'est énormément rafraîchie et ce n'était pas très agréable...

 

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Vue depuis le col du Saraillé :

 

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De ce côté le col de Port est long de 12,5 kilomètres et n'est pas excessivement raide (mois de 6%) mais là j'avais mal aux jambes je dois dire. Je sentais vraiment que je n'avais pas fait beaucoup de vélo les jours précédents. L'avantage c'est que le paysage était joli. De toute façon je n'avais pas le choix, pour revenir à la gare de Tarascon sur Ariège j'étais obligé de remonter le col de Port. J'ai donc repassé dans la monté les petits cols qui se trouvent sur le chemin. c'est à dire le col d'Espies (environ 770m) puis juste après le col du Four (823m d'après le GPS). A la moitié de l'ascension environ je suis repassé au col des Caougnous (947m) et là ça allait un peu mieux les jambes et j'ai beaucoup plus apprécié la fin. Par contre le froid piquait un peu cette fois-ci... Et j'ai trouvé que ce versant était plus enneigé que l'autre, sur l'herbe il y avait environ 10 à 15cm de neige et dans certains endroits peu exposés, plus de 20cm... A un moment une buse est arrivée de la droite, a traversé la route en volant juste devant moi pour aller attraper un animal et elle est parti sur l'arbre juste à côté de la route. Je me suis arrêté mais le temps de sortir l'appareil photo, de cadrer, elle était déjà partie...

 

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Photos de la vue pendant la montée du col de Port :

 

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Au moment où je suis arrivé au sommet du col de Port, j'ai été impressionné par la quantité de voitures et de gens qu'il y avait!!

Une fois au sommet, je n'avais plus qu'à me laisser descendre sur Tarascon pendant 19 kms avec juste 1,5 km de montée vers la fin. Cette fois-ci je me suis fait plaisir dans la descente et j'y suis allé, en m'arrêtant quelques fois pour prendre des photos.

 

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En arrivant sur Tarascon, au moment où j'ai rejoins la nationale, il y avait un embouteillage monstrueux, tellement de gens allaient en Andorre!! Heureusement avec le vélo, j'ai pu me faufiler par la droite.

Je suis arrivé à la gare de Tarascon vers 16h, persuadé d'avoir un train à 16h50 comme j'avais vu...mais je n'avais pas fait attention que c'était les horaires de la semaine... Le prochain train pour Toulouse était à 18h16!! Là, je me suis d'abord dit que j'aurai eu le temps même sans de bonnes jambes, pour monter le col de Boulogne à côté du col de Saraillé. Ensuite, j'ai pensé au fait que c'était le seul train de la fin d'après midi qui reliait Ax-les-Thermes à Toulouse...ce qui signifiait que tous les skieurs qui étaient allés skier le matin en train, allaient prendre ce train là à Ax-les-Thermes pour rentrer...de ce fait je m'attendais à voir un train bondé... En attendant le train et vu qu'il faisait froid, j'ai décidé d'aller pédaler un peu pour me tenir chaud. A un moment je suis passé devant un bar et j'ai décidé de m'arrêter là.

 

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Je suis revenu à la gare et le train est arrivé...il y avait des gens partout dans le train tellement c'était bondé. ce sont les nouveaux TER, du coup les emplacements vélos sont sur les strapontins...étant donné que tous les strapontins étaient pris, il n'y avait que le crochet du bout de la rangée qui était disponible pour les vélos mais il était occupé déjà. En plus le train a pris 15min de retard là. Du coup au total, jusqu'à Foix à 20min de train de là, j'ai du rester debout avec le vélo dans cette cohue. heureusement à Foix, beaucoup de gens sont descendus, y compris le propriétaire du vélo déjà accroché, de fait j'ai pu accrocher mon vélo et trouver une place assise là...j'avais bien mal aux jambes...

Je suis arrivé à Toulouse vers 20h et j'ai donc dormi de nouveau là avant de prendre le train pour Tarbes ce matin.

Pour ce qui est du GPS, il a un gros problème... Il donne bien l'altitude et toutes les données sans soucis mais au moment de la sauvegarde des données, il supprime tout... Il m'avait déjà fait le coup au Plateau de Beille (j'avais pensé à une erreur de manip) et je dois dire que je suis bien déçu car j'aurais bien voulu voir le profil précis de ce parcours avec le dénivelé total etc... Je suis bon pour aller faire marcher la garantie pour le changer...

Au total j'ai parcouru 87 kilomètres dans cette sortie. Je dois dire que même si ce n'était pas de la très haute montagne, j'ai adoré cet enchaînement et le paysage était somptueux!! Vraiment très beau l'Ariège! Le col de Port est un col que je referai sans hésiter si je repasse dans le coin!! Pour ce qui est du Port de Lers, du col d'Agnes, du col de la Crouzette, du col de Péguère...je vais éventuellement reprévoir une sortie dans ce coin pendant l'été quand les routes seront ouvertes de nouveau.

Pour ce qui est chaussures que j'ai oublié de prendre, je dois dire que je m'en suis quand même bien sorti. Evidemment quand je me mettais en danseuse, j'étais un peu crispé, j'étais pas très à l'aise mais à aucun moment mes pieds n'ont glissés. Après dans les montées c'était évidemment moins pratique puisque mes pieds n'étaient pas fixés, je l'ai bien senti dans le raidillon à 20%. Après le fait d'avoir les baskets normales m'ont permis de pouvoir pousser le vélo sur 500m sans trop de soucis sur cette pente. Je pense que même si j'ai perdu en rendement, ce n'était pas trop négatif...

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 17:49

Voilà plusieurs semaines voire plusieurs mois que j'avais une grande envie de monter le Plateau de Beille (1790m). Le seul inconvénient est que cette ascension se trouve en Ariège (09), c'est à dire quand même assez loin des Hautes Pyrénées. Il fallait donc que je trouve le temps pour aller à Toulouse en train avec le vélo, puis que je prenne le train jusqu'en Ariège avec là aussi le vélo. C'est chose faite. Le beau temps a permis une telle sortie!

Chaque jour je guettais les prévisions météo... Vendredi soir après le travail, je suis rentré chez moi, je me suis dépêché de faire mes bagages, de préparer le vélo de route et je suis allé à la gare pour prendre le train pour Toulouse.

Je suis arrivé vers 22h à Toulouse, j'ai dormi chez ma soeur et samedi matin, le 12 février, avec beaucoup de courage, je me suis levé à 5h30 pour prendre le train pour Luzenac (juste avant Ax-les-Thermes au fin fond de l'Ariège) à 7h du matin. Après 2h de train (qui était bondé de gens partant skier à Ax-3-Domaines), je suis arrivé. La sortie pouvait commencer.

D'après la carte, depuis Luzenac, je devais remonter la nationale vers le nord sur 8 kilomètres environ pour rejoindre Les Cabannes, village situé au pied de la montée.

Dès que je suis descendu du train à Luzenac vers les 9h du matin, j'ai senti qu'il faisait beaucoup plus froid que prévu...cela ne m'a pas enchanté car je suis plutôt frileux...la gare était minuscule et il n'y avait même pas de route arrivant jusque là, il m'a fallu marcher pendant environ 100m dans la caillasse pour rejoindre la petite route traversant Luzenac. Avec les chaussures avec les cales c'est pas pratique de marcher là dedans... Là j'ai enfourché le vélo et j'ai rejoins la nationale. Je commençais à avoir très froid déjà, au niveau des mains car je pensais que les mitaines suffiraient... Sur la nationale il y avait un monde fou, des voitures sans cesse...(et oui c'est la saison de ski...), c'était assez pénible. La route est plutôt vallonnée pendant les 8 kilomètres jusqu'à Les Cabannes. Arrivé au village tranquillement, j'ai bifurqué vers la gauche pour prendre la petite route. Là je me suis arrêté car j'avais extrêmement mal aux doigts tellement j'avais froid... Sur le coup je me suis même posé la question pour savoir si je continuais mais je me suis motivé en me disant "que ça fait pas mal de temps que je veux faire cette ascension, maintenant j'y suis, je la fais"...

Juste à la sortie du village, un panneau indique le Plateau de Beille ouvert, puis un autre indique une ascension longue de 16kms pour 1250m de dénivelée environ. La route se met à monter directement dès cet endroit.

 

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Début de l'ascension :

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Le village des Cabannes :

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Dès le début de l'ascension, l'entame se fait sur des pentes à 10% sur quelques centaines de mètres avant un court replat. Après, la pente remonte sur du 8% pendant quelques centaines de mètres avant que ça ne passe à 9 puis 10% pendant environ 4 kilomètres. Sur ces premiers kilomètres, je sentais que je n'avais pas de si mauvaises jambes malgré le froid mais par contre j'avais des énormes douleurs au dos dès que je me mettais en danseuse sur les pédales...c'était presque insupportable et je me demandais comment j'allais faire car si je ne pouvais pas me mettre debout sur toute l'ascension, ça allait être dur dans certains endroits... A mon grand soulagement, après les 5 premiers kilomètres, la douleur s'est estompée et ça allait mieux.

Après ces kilomètres à 10%, on apprécie le kilomètre suivant qui est à 7,5%. C'est déjà pas mal mais ça repose après la première rampe. Ensuite, la pente repasse à 9%. A noter que les petits panneaux situés à chaque kilomètre (et qui ne sont pas très visible) sont mal faits car il est marqué par exemple "km5 => 9%", donc on a l'impression d'être dans le 5e kilomètre alors qu'en fait on a  déjà fini les 5 kilomètres. En gros pendant toute l'ascension, d'après les panneaux je croyais avoir 1km de retard par rapport à ce qu'indiquait mon compteur...heureusement au final, l'ascension fait bien 16kms et non 17.

Après les 5 premiers kilomètres, la route devient granuleuse et on sent bien que le vélo accroche beaucoup plus sur la route et que c'est plus difficile d'avancer...

Vers la moitié de l'ascension, de grandes portions de ligne droite sur des pourcentages entre 9 et 10% sont assez difficiles à encaisser tellement ça parait long. A noter que les premières grosses plaques de neige se trouvent à 900m d'altitude mais dès que l'on repasse dans des endroits exposés il n'y en a plus.

Alors que pour moi les 5 premiers kilomètres ont été durs, toute la portion du milieu de l'ascension est passée plus rapidement malgré les grandes portions de ligne droite. A un moment, le cycliste passe devant un panneau indiquant la fontaine Henri 4, mais je n'ai pas vu de fontaine. En tout cas ce panneau est situé dans le 10e kilomètre dans une portion de ligne droite (avec quelques petites courbes seulement) longue de 2kms environ sur du 10 à 11% avec des passages à 12%. Assez dur. A Partir de là, la forêt est moins dense et le paysage est magnifique avec les sommets environnant et la vue sur la vallée jusqu'à Ax-les-Thermes! L'ascension continue sur du 9% pendant des kilomètres jusqu'à un replat de 200m passant devant la cabane de Pierrefite à 4kms du sommet. Là, la vue est somptueuse mais la rupture de pente qui attend le cycliste est assez rude puisque d'un seul coup ça repart sur du 9%... Sur la fin de l'ascension, la route propose plusieurs virages avec une magnifique vue! Les deux derniers kilomètres sont plus facile entre 5 et 7%. Au détour d ela dernière courbe à droite, on aperçoit le grand parking situé au sommet à 1790m d'altitude.

Au sommet, c'est assez moche, il y a donc le grand parking au milieu avec environ une grosse centaine de voitures je dirai, 4 à 5 bus garés en contre bas. Et puis un bâtiment avec l'accueil et le guichet et c'est tout... De la neige mais pas énormément et surtout aucun grand panneau annonçant le somment de l'ascension. Seulement un petit panneau lumineux disant "bienvenue à Beille" de temps en temps et un autre fêtant les 20 ans de la station mais c'est tout... Au sommet il faisait 0°C, il ne faisait vraiment pas chaud, heureusement mes doigts me faisaient moins mal qu'au début de l'ascension où la température était négative. Par contre j'étais parti avec ma veste thermique et mon écharpe pensant que j'allais les enlever dans la montée...il n'en fut rien, je les ai gardés jusqu'au sommet et du coup je me suis trouvé devant un gros problème c'est que pour la descente je n'avais rien d'autre à me mettre...

 

Photos du sommet :

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J'ai commencé la descente dans un froid terrible je dois dire... Je me suis arrêté 5 fois dans le premier kilomètre de la descente pour prendre des photos, et tout le long de la descente je me suis souvent arrêté... A un moment j'ai posé mon pied sur de la boue et ça a sali mes cales...du coup pour déchausser ça a été assez difficile après. Après 5 kilomètres de descente je me suis arrêté presque sur la roue avant car je passais devant le seul panneau que j'avais vu dans la montée qui disait "bienvenue sur les estives du Plateau de Beille" avec beaucoup de blabla, j'ai donc pris une photo là... Dans la suite de la descente, la route étant granuleuse et le froid étant vif, je n'ai pas dépassé les 50km/h, surtout que dès que je dépassais les 45km/h, mon guidon et ma roue avant étaient pris de grosses vibrations... Etant donné qu'en plus je en suis pas tout à fait à l'aise en descente avec le vélo de route, je n'ai pas pris de risques. Pour tout dire, la descente m'a parue bien longue et je l'ai trouvé très pénible. C'est bien simple dès le premier kilomètre de descente je me suis dit à un moment "j'aimerai être déjà en bas", c'est dire...(le froid n'était pas neutre dans l'histoire).

 

Le panneau indiquant "bienvenue sur les estives du Plateau de Beille..." :

 

Photos Plateau de Beille le 12 février 2011 046

 

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Une fois en bas, j'ai rejoins la nationale de nouveau pour retourner dans ce petit village perdu de Luzenac et atteindre de nouveau la gare. J'ai mangé mes sandwichs là vu que j'avais 2h avant le train. La gare est tellement petite qu'en fait il n'y a que le bureau du chef de gare dedans et donc les voyageurs ne peuvent absolument pas rentrer dans le bâtiment. Quand j'ai demandé au chef de gare pour acheter mon billet, il m'a répondu qu'il n'y avait pas de guichet dans cette gare et qu'il fallait l'acheter auprès du contrôleur...quand je vous dis que c'était paumé comme endroit... Dans le train du retour je pensais examiner les données du GPS et tout ça mais malheureusement, il s'est éteint tout seul et tout à été supprimé car je n'avais pas sauvegardé les données...vraiment dommage, j'étais presque énervé...heureusement j'ai les photos. Dans le train pendant, les 2h de voyage jusqu'à Toulouse, j'étais dans le compartiment vélo pour veiller sur ma machine mais malheureusement pour moi, il y avait 3 ou 4 espagnols à moitié saouls qui buvaient bière sur bière qui n'arrêtaient pas de taper la converse avec moi...impossible de se reposer, j'étais bien content d'arriver à Toulouse.

Au final, ce fut une ascension difficile sur le début surtout mais que j'ai bien géré malgré le froid. Je suis content de l'avoir monté en février car c'est une ascension hors catégorie que je ne connaissais pas, dure donc et puis j'avais des jambes pas mauvaises pour cette saison. Par contre j'ai fait une grosse bêtise en n'ayant pas K-way avec moi ni de gants chauds...je le saurai pour la prochaine fois! La descente, je en 'lai pas trop apprécié. Quant au paysage il est somptueux. Au total, le kilomètre n'est que de 50 kilomètres...

Je voulais faire cette ascension, je l'en suis donné les moyens, j'ai réussi à me lever à 5h30 un samedi matin, ça me montre que je suis toujours motivé!

Maintenant j'ai fait les plus grandes ascensions ariégeoises (Plateau de Beille, Port de Pailhères...), il y a d'autres cols dans ce département que j'aimerais bien faire maintenant (et oui déjà envie d'en faire d'autres) : col de Port, Port de Lers, col d'Agnes....

 

Photos prises dans les premiers kilomètres de la descente :

 

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La vue sur la vallée vers Ax-les-Thermes :

 

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