Le col de Leschaux est un petit col situé dans le massif des Bauges et dont le sommet est dans le département de la Haute Savoie (74). Il culmine à 897m d'altitude et est un tremplin vers un des versants d'une ascension plus longue et haute et qui va accueillir la finale du Tour de France 2013 : le Semnoz.

Le col de Leschaux se trouve donc sur les hauteurs qui dominent le lac d'Annecy par l'ouest. Il possède trois versants. 2 qui commencent au départ des rives du lac à Sévrier et à Saint Jorioz et un troisième versant qui commence au sud-ouest à Lescheraines.

Pour ma part je l'ai grimpé en allant au sommet du Semnoz (Crêt de Châtillon) au départ de Saint Jorioz.

J'ai donc emprunté la petite route pour y accéder.

Il s'agit d'une route longue de 13 à 14 km et qui grimpe dès la sortie de Saint Jorioz. Le début se fait sur des pentes entre 5 et 7% sur un terrain plutôt dégagé avec par endroits, une vue sur le lac d'Annecy qui attire tant de touristes chaque année!

Ce que l'on peut regretter c'est le mauvais état de la route par endroits. En revanche ce qui est appréciable c'est la circulation automobile qui est plutôt faible.

Après les premiers kilomètres en pente douce, la pente va être assez irrégulière avec portions roulantes qui vont alterner avec des longues portions à 8, 9 ou même 10% par endroits.

La route continue de serpenter dans les Bauges (dont le Semnoz est la continuité) et traverse de nombreux hameaux et petits villages.

La traversée de Saint Eustache offre un court répit avant que la pente ne repasse à 9% à la sortie pour plusieurs kilomètres. Au détour d'un virage, le point de vue sur le lac d'Annecy est sublime!! Un régal pour les yeux!

Les kilomètres qui suivent sont toujours irréguliers avant de devenir moins raides. La route monte jusqu'à presque 940m d'altitude avant de s'aplanir sur 2 km et de redescendre sur le village de Leschaux au centre duquel se trouve le col de Leschaux.

Le sommet étant en plein village, il n'y a pas de panorama à admirer.

Il s'agit d'un col globalement roulant qui ne sert que de passage vers d'autres ascensions plus longues et pentues. Cependant, il faut faire attention de ne pas se griller sur ces pentes.

Le col de Montessuit est un petit col du département de la Savoie (73) qui culmine à 640 m d'altitude. Il ne faut pas se fier à sa faible altitude car il s'agit d'un petit morceau à grimper quand même!!

L'ascension débute à 2 km d'Albertville à l'intersection de la route qui va au village de Césarches. La montée ne dure que 4 km pourtant...

La route est très étroite et plutôt en mauvais état. Dès le début la route monte à plus de 8% et même jusqu'à 10%! Une entrée en matière qui peut faire mal surtout si on part à froid d'Albertville.

Après 2 km de montée la route traverse le village de Césarches qui est étendu. La route continue de grimper sur du 8 à 10%. Juste à la sortie du village un point de vue est sympa avec les massifs alentours que l'on peut admirer : les Beauges, la Chartreuse, le Val d'Arly...

Le 4e et dernier kilomètre est un peu plus facile et permetd e souffler un peu. La fin de l'ascension traverse divers petits hameaux et débouche sur un petit espace vert qui ressemble à une petite prairie. C'est là que se trouve le sommet du col de Montessuit. Bien qu'il n'y ait aucun point de vue, l'endroit est sympa, sous les arbres et tout ça.

Le sommet du col ne se situe qu'à 6,5 km d'Albertville. Il n'est donc vraiment pas long et pas loin de la ville.

L'ascension est longue de 4 km à environ 7% de moyenne sachant que le dernier kilomètre fait fortement chuter la moyenne.

Il s'agit d'un col qui présente très peu d'intérêt si ce n'est l'accès au col de la Forclaz de Queige (871m).

Le collet de Tamié est un col qui surplombe la ville d'Albertville en Savoie (73). Il culmine à 960m d'altitude et se situe dans le massif des Bauges. Il permet de rejoindre le col de Tamié (907m) qui se trouve un peu plus bas seulement 700m plus loin et qui est plus connu.

Le collet de Tamié permet de rejoindre Albertville à Faverges. En son sommet se trouve le fort de Tamié qui offre une belle vue sur le Beaufortain et la Tarentaise. Il est également possible d'apercevoir le Mont Blanc depuis le sommet. Non loin du sommet du col de Tamié se trouve l'Abbaye de Tamié.

L'ascension du collet de Tamié au départ d'Albertville fait 11 km.

Il s'agit d'une petite route par endroits étroite qui traverse de nombreux hameaux et qui présente globalement une pente régulière. Il y a tout de même 500m de descente après 3 km d'ascension.

La route grimpe à découvert sur sa première partie avec une vue sur la ville d'Albertville en contrebas. La pente tourne aux alentours de 6%. Cependant plusieurs longues portions à plus de 10% se font sentir. La route s'élève dès le pied sur des pentes entre 8 et 10% jusqu'à arriver à cette descente de 500m 3 km environ, plus loin. Ensuite la pente se redresse sur des pentes n'excédant pas 6% pendant plusieurs centaines de mètres (je ne sais plus exactement sur quelle distance). C'est après que l'on repasse sur des pentes au dessus de 8% avec des pics à plus de 10%.

L'état de la route n'est pas forcément très bon sur certains endroits et ça accroche un peu plus. A environ 5 km du sommet, la route entre dans une forêt éparse et continue de s'élever sur des lacets.

La route passe non loin d'une cascade avant d'arriver dans sa dernière partie et d'avoir quelques points de vue dégagés entre les arbres.

La fin se fait sur des pentes aux alentours de 7 à 8%. A 80m du sommet, le point de vue sur Albertville, le Beaufortain et la Tarentaise est superbe!

Le sommet se trouve au milieu des arbres et n'offre pas de panorama. De là haut un court chemin conduit au fort de Tamié tandis que la route descend pendant environ 700m sur le col de Tamié.

Le col de la Croix Perrin est un col des Alpes situé dans le département de l'Isère et culminant à 1218m d'altitude. Il se trouve dans le massif du Vercors.

Il s'agit d'un très beau col agréable à monter.

La vraie belle montée s'effectue au départ de Sassenage dans l'agglomération de Grenoble et remonte la vallée du Furon.

L'ascension totale fait 22,5 kilomètres mais ce sont les 12,5 premiers kilomètres qui font le plus gros de la montée. Cette première partie est à environ 5,5% de moyenne. Il s'agit donc d'une ascension qui n'est pas très raide, bien que certaines portions sont à 8 ou 9% sur la fin notamment.

Au départ de Sassenage, la route se met à monter immédiatemment. Il s'agit d'une belle route, un peu passante, qui s'élève en larges virages. Très rapidement, après quelques kilomètres, on peut profiter de beaux points de vue sur l'agglomération grenobloise. La pente est rvaiment très régulière entre 5 et 6% tout le long de ces 12,5 kilomètres. A partir du village d'Engins au 13e kilomètre, on entre dans la deuxième partie de la montée. Sur les 6,5 kilomètres qui suivent, la route devient presque plate avant de remonter progressivement en faux plat d'abord puis jusqu'à des pentes entre 4 et 5%. Cette portion dure jusqu'à Lans en Vercors. C'est un peu plus usant car contrairement à la première partie qui est en lacets, celle-ci est plutôt en longues lignes droites.

A l'entrée de Lans en Vercors, il faut prendre à droite en direction du col de la Croix Perrin. Là on attaque la dernière partie de l'ascension qui s'étale sur les 3,5 derniers kilomètres. Il s'agit d'une petite route un peu plus étroite avec moins de passage de voitures mais beaucoup plus de camions. La pente est d'abord aux alentours de 4% avant d'avoir deux derniers kilomètres plus difficiles à plus de 6% de moyenne et notamment de longues portions à 8 ou 9%.

Au sommet du col de la Croix Perrin il n'y a aucun panorama à voir car il y a une petite forêt. Il s'agit d'un coin apprécié pour les ramasseurs de champignons. On trouve là haut, un parking ainsi qu'une auberge.

Une fois au sommet du col on peut effectuer une boucle en descendant de l'autre côté sur Autrans qui est à seulement 5,5 kilomètres. Ensuite on peut rouler sur le plateau du Vercors en passant par Méaudre et traverser les gorges de Méaudret pour passer à Villars de Lans et revenir à Lans en Vercors.

Au départ de Sassenage cette boucle (avec arrivée à Sassenage) fait 70 kilomètres.

Il s'agit d'un col agréable à monter enr aison de la pente régulière, de la belle route et du pourcentage qui 'nest pas trop élevé sans être trop roulant. Lorsqu'on est en haut du plateau du Vercors, c'est vraiment très agréable d'y pédaler!!

Le col du Granier est un col de la Savoie culminant à 1134m d'altitude. il est connu pour être un des 3 cols à franchir dans la traversée du massif de la Chartreuse par la trilogie bien connue col de Porte (1328m), col du Cucheron (1140m) et col du Granier (1134m) qui peut se faire dans l'autre sens aussi.

Il s'agit d'un col qui a été franchi 17 fois par le Tour de France.

Le col relie Saint Pierre d'Entremont à Chambéry. Pour ma part j'ai fait l'ascension à la fin de l'enchainement, c'est à dire que je l'ai monté par Saint Pierre d'Entremont (600m).

Par ce versant, l'ascension fait environ 11 kilomètres avec d'abord 2 kilomètres (dans des gorges magnifiques) très roulant pour commencer avant de voir la pente alterner portions roulantes et portions raides. L première partie se fait essentiellement sur des lignes droites et grandes courbes alors que la dernière partie se fait avec un peu plus de lacets. Le dernier kilomètre est à environ 9,5% de moyenne.

J'ai bien aimé la montée sur la fin notamment en passant devant la station du Granier. En revanche, au sommet, il n'y a pas grand chose à voir comme panorama. C'est un peu dommage.

La montée en elle même n'est pas très difficile car elle rpésente quelques plages de récupération. Cependant il convient de bien l'aborder car si on l'a fait après le col de Porte et le col du Cucheron, on le sent passer.

Ce que j'ai constaté en traversant la Chartreuse c'est tout de même une impression d'oprression et d'enfermement dans le massif. Peut être que le ciel chargé et menaçant a joué un rôle dans cette perception mais paradoxalement malgré le calme et la beauté de certains endroits, j'ai quand même eu du mal à pleinement apprécier les différentes montées quand je les ai faites.