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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 15:26

Ce jour là, 4 jours après ma 2e sortie je décidais à nouveau de partir en montagne. J'avais prévu d'aller monter le col d'Aspin par Sainte Marie de Campan, de descendre de l'autre côté, d'aller à Saint Lary, de monter le col du Portet (2215m) et de revenir par le col d'Aspin côté Arreau. Tout un programme, d'après mes calculs je devais partir vers 6h30/7h pour pouvoir rentrer vers 16h/17h.Cependant, les circonstances m'ont empêchées d'aller au bout de mon programme.
Déjà, le matin, ne trouvant pas de boulangerie ouverte (à causes des congés annuels), j'ai mis du temps pour trouver du pain afin de faire mon sandwich. Ce contre temps m'a obligé à faire quelques kilomètres en vélo pour trouver la boulangerie, et je n'ai pu partir qu'à 8h du matin au lieu de 6h30 comme j'avais prévu.
La montée du col d'Aspin aura été l'ascension où j'ai eu la meilleure forme de tout l'été. En effet, j'étais très facile, je pouvais accélérer quand je le voulais, j'avais un bon rythme et je me sentais débordant d'énergie, moi qui craignait e ne pas avoir bien récupérer de la sortie précédente, j'étais rassuré. Une fois au sommet du col d'Aspin (1490m), je ne transpirais pas du tout, je ne ressentais aucune fatigue.P1010407
J'ai donc attaqué la descente. Un plaisir. en effet une longue portion de la route en ligne droite permet de rouler entre 60 et 70 km/h pendant pratiquement une minute sans avoir besoin de freiner pour les virages. Cependant vers la fin de la descente vers la vallée d'Arreau, un énorme vent de face s'est mis à souffler et m'a terriblement ralenti au point de me retrouver à seulement 25 km/h en pleine descente. Une fois à Arreau j'ai du me rendre à l'évidence, j'aurais le vent de face jusqu'à Saint Lary. De plus en roulant, je me suis rendu compte que Saint Lary était plus loin que ce que je pensais, en effet il y a une quinzaine de kilomètres entre Arreau et Saint Lary alors que je croyais qu'il y en avais moins de 10. Avec le vent de face, cela a fait que j'ai passé du temps à aller à Saint Lary et en plus je me suis fatigué.
La route entre Arreau et Saint Lary est assez pénible car elle est très passante et est en léger faut plat montant.
Une fois à Saint Lary, je pris donc la direction du Pla d'Adet (1680m). En effet, la route pour aller au col du Portet emprunte les 7 premiers kilomètres de la montée du Pla d'Adet avant de bifurquer. Au total, l'ascension du col du Portet est longue de 15 kilomètres environ avec les 7 premiers kilomètres à 10% de moyenne (montée du pla d'Adet) et le reste entre 8 et 10% sur une route forestière. Une longue ascension donc.
A ce moment là je commençais à m'inquiétais du temps que cela me prendrais car il étais déjà très tard.
Je commençais l'ascension du Pla d'Adet où je me suis rendu compte que la pente était beaucoup plus sévère que ce que j'avais lu dans mes livres. En effet, je ne m'attendais pas à avoir 7 kilomètres à 10% de moyenne. De plus dans certains lacets le fort vent de face n'arrangeait pas les choses. Cette ascension n'est pas très agréable car la route est très passante et la vue n'est pas extraordinaire. Une fois arrivé à 3 kilomètres du Pla d'Adet, il était possible de bifurquer vers le col du Portet vers la droite. A ce niveau un grand parking était en construction et la route contourner toute la zone de travaux. Là je vis une auberge où je décidais d'aller boire un coup et en même temps me renseigner sur l'état de la suite de l'ascension vers le col du Portet. Là pendant que je buvais un coca, l'aubergiste me dis qu'il restait 9 kilomètres à 9% de moyenne sur une forestière qui pouvait m'obliger à porter le vélo sur certaines portions impraticables. Là je me suis rendu compte qu'il était déjà 15h30...j'étais très en retard sur mon programme.
Je décidais donc de faire les 3 derniers kilomètres vers le Pla d'Adet et de laisser tomber l'ascension vers le col du Portet. Pendant environ 30 minutes encore, l'aubergiste m'a montré sur une carte d'autres itinéraires à faire en montagne. J'ai quitté l'auberge vers 16h et suis reparti vers le Pla d'Adet. Les 3 derniers kilomètres sont plutôt faciles (entre 5 et 7%), c'est eux qui font baisser la moyenne finale de l'ascension.P1010410
Au sommet du Pla d'Adet, la vue n'est pas somptueuse car c'est une station de sport d'hiver et les chalets gâchent le paysage. A ce moment, je constatais avec surprise que je n'étais pas à bout de force et que je pouvais encore faire l'ascension du col d'Aspin dans l'autre sens.
La moyenne de l'ascension est de 8,5% pour 10 kilomètres de longueur. L'altitude du Pla d'Adet est de 1680m. Plus tard j'appris que cette montée est une des plus difficiles des Pyrénées. Le temps de me ravitailler un peu et je décidais de commençais à rentrer. Il était 16h30 quand je quittais le Pla d'Adet. Une fois en bas je repartais vers Arreau. Le vent avait tourné et je l'avais à nouveau de face sur les 15 kilomètres de route. Une fois à Arreau je me suis rendu compte qu'il me serait impossible de rentrer avant la nuit. En effet, j'étais encore à plus de 60 kilomètres de la maison, il y avait du vent de face et j'avais encore l'ascension du col d'Aspin à faire, ce qui prendrait pas mal de temps. Je décidais donc d'appeler mes parents pour qu'ils viennent me chercher à Arreau.

Voici le profil du parcours de ma sortie de ce jour là : profil 23 juillet 2009

P1010411
Ce fut une fin de journée très frustrante car c'est le temps perdu le matin pour trouver la boulangerie et le vent de face dans la vallée d'Arreau qui ont fait que j'ai manqué de temps à la fin. C'est d'autant plus frustrant que je n'étais pas fatigué à la fin de la journée et que j'avais les jambes pour enchaîner avec l'ascension du col d'Aspin en guise de troisième ascension.
Ce jour là, j'ai malgré tout parcouru 115 kilomètres et j'ai pu monter à nouveau deux cols.

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 15:23

Bonjour

Je souhaite à tous les visiteurs du forum une très bonne année 2010, une bonne santé ainsi que beaucoup d'ascensions en vélo pour ceux qui souhaitent en faire.

Maintenant que je suis rentré du voyage en Inde, je vais pouvoir à nouveau prendre le temps de publier des articles.

Idris

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 11:43

Le col du Soulor se trouve entièrement dans les Hautes Pyrénées (65). Photo-Soulor-et-Aubisque-du-19-juillet-002.jpgIl culmine à 1474m d'altitude et est un passage vers le col d'Aubisque.

 

 

Profil depuis Argelès Gazost :

 

 

Ce versant du col du Soulor est décris en détail dans l'article précédent qui concerne le col d'Aubisque.






Voici le profil : profil Soulor

 

 

 

Profil depuis Ferrières :

 

Beaucoup de profils du col du Soulor par ce versant indiquent le départ de l'ascension à Arthez d'Asson à 30 kilomètres du sommet du col. Cependant la route est seulement vallonnée entre Arthez d'Asson et Ferrières et ce n'est qu'à partir de Ferrières que l'ascension débute réellement pour 12 kilomètres. Je vais donc parler de l'ascension à partir de Ferrières uniquement.

Dès la sortie de Ferrières, la route s'élève assez fortement . Là c'est un kilomètre à 9% de moyenne qui nous attend. Globalement sur les 5 ou 6 premiers kilomètres d'ascension suivant Ferrières, il y a à peu près entre 100 et 200 mètres qui ne sont pas très raides et qui permettent de souffler un peu. En contre partie les autres 800 mètres des différents kilomètres sont beaucoup plus raides.

Donc après un premier kilomètre à 9% qui permet de trouver le bon rythme de pédalage, suivent deux kilomètres faciles à 6%. La route sinueuse passe dans des forêts, avec le soleil qui se lève c'est assez magnifique. Après ces deux kilomètres faciles, le cycliste va attaquer une série de 3 kilomètres consécutifs à 7,5% avec là aussi comme j'ai dis des portions pas raides et des raidillons beaucoup plus difficiles. Après ces kilomètres à 7,5% de moyenne, la pente va encore augmenter puisque ce sont 4 kilomètres à 8,5% de moyenne qui suivent. A partir de là, le panorama devient majestueux et vraiment magnifique, rien que pour ça ça vaut le coup de faire cette ascension. Plusieurs points de vue permettent au cyclotouriste de profiter de ce paysage. la vue donne sur le cirque du Litor également visible depuis la corniche entre le col du Soulor et le col d'Aubisque. Probablement un des plus beaux paysages des Hautes Pyrénées. Sur cette portion à 8,5% la route est sinueuse et longe ce magnifique cirque du Litor, il est également possible de voir le sommet du col d'Aubisque. Après ces kilomètres à 8,5%, il ne reste plus que 2 kilomètres respectivement à 7,5 et 7%. Ce sont deux kilomètres interminables car à l'entrée de l'avant dernier kilomètre on aperçoit déjà au loin le panneau annonçant l'entrée dans le dernier kilomètre de l'ascension. Cela parait donc très long.

Pour conclure sur ce versant, c'est probablement le plus beau versant du col du Soulor mais pour y accéder c'est assez vallonnée pendant plus de 20 kilomètres avant. Pour les amateur de belles vues, c'est à faire absolument.

 

Voici quelques photos

 

photos du col du Soulor le 26 juin 2010 004

 

photos du col du Soulor le 26 juin 2010 009

Je dessinerai le profil dès que je peux.

 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 14:57
Le col d'Aubisque est un autre grand col des Pyrénées très connu grâce au Tour de France notamment. Le col d'Aubisque culmine à 1709m d'altitude et offre au cycliste une ascension difficile agrémentée de magnifiques paysages. Le col d'Aubisque à un versant qui passe par le col du Soulor au départ d'Argelès Gazost et un versant plus difficile au départ de Laruns. Moi j'ai monté le col par le versant d'Argelès Gazost, je ne décrirai donc en détail que ce versant là.


Profil depuis Argelès Gazost :


Par ce versant la route du col d'Aubisque emprunte celle du col du Soulor. Le pied officiel de l'ascension du col du Soulor se trouve à Arrens (à une douzaine de kilomètres au sud d'Argelès) mais la route commence à monter à partie d'Argelès. La portion entre Argelès Gazost et Arrens n'est pas très agréable car la route est parfois raide (2 kilomètres à 7/8% notamment) et est très passante du fait des nombreux villages se trouvant le long de cette route. De plus le paysage sur cette portion n'a rien de montagneux. En revanche, une fois arrivé à Arrens ça change. A partir de Aucun, il reste 7 kilomètres d'ascensions jusqu'au sommet du col du Soulor à 8% de moyenne.Photo-Soulor-et-Aubisque-du-19-juillet-002.jpg La montée du col du Soulor est d'une impressionnante régularité. En effet, chaque kilomètre est à 8% ou 8,5% de moyenne et il n'y a aucune variation brusque de la pente dans les kilomètres sauf à un endroit : un raidillon très raide mais pas long se dresse à la sortie d'un virage mais est aussitôt compensé par quelques mètres beaucoup moins raides juste après. La traversée d'une forêt évite que le Soleil ne tape trop en plein été et cela rend l'ascension plus agréable. Le dernier kilomètre paraît un peu long car il s'apparente à une traversée de parking en raison d'un très grand nombre de voitures garées. Au sommet il est nécessaire de faire attention aux troupeaux en liberté qui peuvent traverser à tout moment.
A ce moment il reste une dizaine de kilomètres jusqu'au sommet du col d'Aubisque. En allant de l'autre côté du col du Soulor, la oute descend sur 2 kilomètres environ sur des pentes à 5%. le bas de la route coïncide avec le passage dans les Pyrénées Atlantiques (64). A ce moment là la route remonte à nouveau jusqu'au sommet du col d'Aubisque. Le paysage est magnifique depuis cette route car elle domine le cirque du Litor. En revanche la route en elle même n'est pas très agréable. En effet, elle est étroite et des animaux peuvent encombrer totalement la route si bien que même en vélo on est obligé de s'arrêter. De plus, le jour où je suis allé monter le col d'Aubisque, il y avait des travaux et de ce fait il y avait beaucoup de poussière ce qui génait un peu la respiration. La fin de l'ascension n'offre pas de paysages extraordinaires car ce sont plus des taluts qui sont visibles. Sur cette portion la pente n'est pas excessivement raide mais est beaucoup plus irrégulière que la montée du col du Soulor. En revanche il ne faut pas fier au bornes indiquant le pourcentage du kilomètre à venir car elles ne donnent pas de bonnes informations. En effet, une de ces bornes indiquait un kilomètre à 10% de moyenne alors que j'ai pu le passer en grand plateau. Les kilomètres les plus raides n'excèdent pas les 8/9% selon moi. mais cela est une approximation.
En tout cas il est clair que par ce versant la portion la plus difficile est la montée du col du Soulor.

Voici le profil de l'ascension au départ de Argelès Gazostprofil Aubisque


Au sommet se trouvent deux bars-restaurants-boutiques souvenirs. Il est nécessaire de faire attention au sommet en raison des animaux notamment des chevaux en liberté.

Au sommet du col d'Aubisque il est possible de voir les sculptures représentant 3 vélos portant les couleurs des maillots distinctifs du Tour de France (jaune, vert, à pois) et rendant hommage au Tour. En effet, le col d'Aubisque est un des cols les plus empruntés par le Tour de France avec 70 passages depuis 1910. le col d'Aubisque est classé hors catégorie dans le Tour de France en raison de sa difficulté.

Photo-Soulor-et-Aubisque-du-19-juillet-015.jpg

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 16:50
Le col d'Aspin est un col très connu dans les Pyrénées grâce notamment à sa situation géographique qui permet de faire un bel enchaînement avec le Tourmalet. Le col d'Aspin culmine à 1490m d'altitude.


Profil depuis Sainte Marie de Campan :

Ce versant est le plus facile. Il est long de 13 kilomètres et se décompose en deux tronçons bien distincts.
Tout d'abord, le premier tronçon qui débute à Sainte Marie de Campan et qui s'étale jusqu'à la station de payolle à 5 kilomètres du sommet. Cette portion est facile car les pourcentages n'excèdent pas les 6%. La traversée de Payolle s'effectue même sur du plat pendant 800m. Ce passage est long de 7/8 kilomètres et se passe facilement en 2e plateau.
Ensuite, la fin de l'ascension à partir de Payolle est beaucoup plus raide (7,5% de moyenne sur les 5 derniers kilomètres). Cependant cette portion est très jolie du point de vue du paysage et cela rend l'ascension beaucoup plus agréable.

Certains profils font débuter le col d'Aspin à bagnères de Bigorre (qui se trouve à 10 kilomètres au Nord de Sainte Marie de Campan) car à partir de là la route ne fait que monter jusqu'au sommet des cols mais le début officiel est à Sainte Marie de Campan.


Voici le profil depuis Sainte Marie de Campan : profil Aspin (Sainte Marie de Campan)



Profil depuis Arreau :

C'est le plus difficile. L'ascension est longue de 13 kilomètres comme l'autre côté mais la dénivellation est plus importante car Arreau est plus bas en altitude que Sainte Marie de campan. De ce côté-ci la pente est beaucoup plus régulière et avoisine les 7% même si au début il y a un kilomètre qui est à 9%. Ce versant comporte beaucoup de lignes droites. Le sommet est visible plusieurs kilomètres avant d'y arriver contrairement à l'autre côté.

Voici le profil depuis Arreau : profil Aspin (Arreau)

Au sommet la vue sur le Pic du Midi est vraiment magnifique.

Photos Aspin, Beyrède et palomières du 28 juillet 001

Ce col est classé en 1ere catégorie dans le Tour de France. De plus le col d'Aspin est un des plus empruntés par le Tour de France avec le col du Tourmalet et le col d'Aubisque avec 69 passages.
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 12:26

Quatre jours après avoir monté le col du Tourmalet et le col d'Aspin, j'ai décidé d'aller monter deux autres cols bien connus de la route des cols des Pyrénées : le col du Soulor (1474m) et le col d'Aubisque (1709m). J'avoue que j'ai été agréablement surpris de découvrir ma bonne capacité de récupération.

Pour aller monter le col d'Aubisque par le côté se trouvant dans les Hautes Pyrénées, il est nécessaire d'aller vers Argelès-Gazost. En effet le sommet du col d'Aubisque se trouve dans les Pyrénées Atlantique (64) avec le côté par le col du Soulor qui se trouve dans les Hautes Pyrénées. L'autre côté du col de l'Aubisque commence à Laruns et traverse la station de Gourette.

Je suis donc parti tôt le matin vers Argelès Gazost. Pour cela j'ai traversé Juillan, Lourdes avant de rejoindre l'ancienne voie ferrée transformée en piste cyclable jusqu'à Argelès. Argelès-Gazost se trouve à 45 kilomètres de chez moi. Une fois là, il faut prendre la direction de Aucun. Aucun est un petit village situé 10 kilomètres au Sud d'Argelès, qui est officiellement le pied du col du Soulor. La route menant à Aucun n'est pas très agréable car la pente est parfois raide (jusqu'à 8%) et la route est très passante en raison de la multitude de villages trouvant sur la route d'Aucun.

Une fois à Aucun, il faut prendre la direction de Arrens qui est le pied du col du Soulor. Arrens se trouve 3 kilomètres après Aucun. Cette portion est pratiquement plate. A partir de cet endroit il reste 7 kilomètres à 8% de moyenne pour arriver au sommet. La route menant au col du Soulor est en très bon état. De plus cette ascension est rendue agréable par la régularité de la pente car tous les kilomètres sont à 8% ou 8,5% de moyenne sans changement brusque de pente hormis un endroit : un raidillon très raide mais pas long se trouve au milieu de l'ascension, mais celui-ci est aussitôt compensé par quelques mètres moins pentus juste après. Le dernier kilomètre paraît un peu long car il ressemble presque à une traversée de parking du fait de l'affluence des touristes. Au sommet la vue est plutôt jolie. Cependant il est nécessaire de faire attention aux animaux domestiques laissés en liberté au sommet, notamment des moutons.


Pour continuer vers le
col d'Aubisque, il faut continuer après le col du Soulor la route qui descend sur une distance de 1,5 kilomètre à peu près. Le passage dans les Pyrénées Atlantiques se fait au moment où la route remonte à nouveau. A ce moment il reste 8 kilomètres de montée pour arriver au sommet de l'Aubisque à 1709m d'altitude. Cette route est plutôt étroite et passe dans de cours tunnels creusés à même la roche. Lorsque je l'ai monté le 19 juillet, la route était en travaux, de ce fait il y avait énormément de gravillons et de poussière, ce qui rendait l'ascension un peu pénible sur la fin.
En revanche depuis cette route entre le Soulor et l'Aubisque, la vue sur le cirque du Litor est magnifique. C'est un des plus beaux paysage de ce côté-ci des Pyrénées.
Au sommet se trouve un grand parking pour les voitures et deux bars-restaurants-boutique souvenirs. Il est nécessaire de circuler avec prudence au sommet en raison du grand nombre de touristes et d'animaux en liberté.

Au moment où je suis arrivé au sommet les nuages sont devenus menaçant et je me suis donc dépêché de rentrer.
Ce jour là j'ai parcouru 130 kilomètres et je ne ressentais pas vraiment de fatigue. En revenant j'avais déjà la tête à d'autres sorties en montagne pour les jours à venir.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 16:40

Le col du Tourmalet est probablement le col le plus connu des Pyrénées grâce notamment à la notoriété que lui confère le Tour de France. Cependant, son nom sigifiant "mauvais détour" et sa réputation d'être un des cols les plus difficiles ne sont pas usurpés.

Le col du Tourmalet est le plus haut col routier des Pyrénées françaises (2215m d'altitude) et le deuxième de la chaîne des Pyrénées, seulement devancé par les 2407m d'altitude du Port d'Envalira en Andorre.
Il permet de relier Sainte Marie de Campan à Luz Saint Sauveur, deux village se trouvant dans les Hautes Pyrénées (65).
Le col du Tourmalet est au pied du Pic du Midi de Bigorre (dont l'observatoire se trouve à 2877m d'altitude).

C'est le col qui a été le plus souvent franchi par les coureurs du Tour de France (à 74 reprises). La première fois ce fut le 21 juillet 1910 dans l'étape Luchon (65) - Bayonne (64).

Le col est généralement ouvert de juin à mi novembre mais cela dépend de l'enneigement du moment.


Profil depuis Sainte Marie de Campan (versant Est):

La montée est longue de 17 kilomètres et se détache en deux tronçons bien distincts.

La premier partie s'étendant sur les 4/5 premiers kilomètres jusqu'au hameau de Gripp est très facile et très roulante. Les pourcentages moyens de ces kilomètres n'excèdent pas les 6%.

Après le hameau de Gripp commence le deuxième tronçon qui est beaucoup plus difficile. En effet, sur les douze derniers kilomètres, la pente ne descend pas en-dessous de 8% de moyenne par kilomètre. Il est nécessaire de ne pas rouler au dessus de son rythme au risque de ne plus prendre de plaisir à monter. La pente va se durcir un peu plus dans une épingle sur la droite à 3 kilomètres de la station de La Mongie. En contre bas de la route il est possible d'apercevoir le barrage. Juste avant La Mongie au niveau des paravalanches, la moyenne des kilomètres atteint 10%. La traversée de La Mongie est très difficile car elle se fait sur des pentes dépassant parfois les 11%. Là il reste 4 kilomètres à près de 9% de moyenne. La pente est tout de même régulière sur la fin mais la présence d'animaux domestiques en liberté ajoutée au fort trafic automobile risque de rendre la fin encore plus difficile. Sur les derniers kilomètres plusieurs virages nécessitent de bien relancer car très raides.
C'est le côté le plus difficile. La moyenne de la pente est de 7,4% mais ce sont les quatre premiers kilomètres qui font baisser la moyenne.





Profil depuis Luz Saint Sauveur (versant Ouest):


La montée est longue de 18 kilomètres. la pente est beaucoup plus régulière que celle de l'autre versant.

Les deux premiers kilomètres sont aux alentours de 6% avnt que la pente ne s'élève vers les 8%. Très rapidement, après 6/7 kilomètres d'ascension, le cycliste traversera le village de Barège dans des pentes avoisinant les 10%. A la sortie de Barège, la pente repasse à 8% voire 9% pendant plusieurs kilomètres. Durant ce tronçon, il sera possible d'aperçevoir la station de Superbarège sur la gauche. Ensuite, à 4 kilomètres du sommet le cycliste aura droit à un très beau point de vue sur l'observatoire du Pic du Midi t le sommet du Tourmalet qui paraît encore bien haut. A partir de là le cycliste aura le sommet du col en point de mire jusqu'au sommet. Les quatre derniers kilomètres sont très difficiles. la pente est plus fréquemment à 9 voire 10%. La pente est difficile mais la vue est imprenable. Les derniers 500m sont les plus difficles, la pente est à 15%.

Ce versant est un peu plus facile que l'autre car la pente est plus régulière et aucun kilomètre ne fait vraiment baisser la moyenne. La pente moyenne est de 7,7%.

Au sommet se trouve un grand parking légèrement en contrebas pour les voitures. Un sentier permet de rejoindre le Pic du Midi à pied. Une grande statue représentant un cycliste en plein effort rend hommage à Octave Lapize, premier coureur de l'histoire du Tour de France à franchir le Tourmalet en tête en 1910.
Là-haut se trouve également un bar-restaurant et une boutique souvenir.
La vue depuis le sommet du Tourmalet est imprenable sur une partie de la chaîne. De plus, sur le domaine du Tourmalet se trouvent une trentaine de lamas en semi liberté, qu'il est possible d'aperçevoir de temps en temps au-dessus de La Mongie.

Voici les profils que j'ai tracés : j'ai porté en absciss le kilométrage, en ordonnée se trouve l'altitude en mètres et au-dessus du tracé de chaque kilomètre j'ai mis le pourcentage moyen de la pente.

tout d'abord le profil par Luz Saint Sauveurtourmalet profil 1

Et voici le profil depuis Sainte Marie de Campan : tourmalet profil 2








Voici ci-contre la statue érigée par Jean-Bernard Métais en hommage à Octave Lapize.










Ci-dessous, la vue que l'on a depuis le sommet du col du Tourmalet :































 

 

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 11:41

Mes premières ascensions de l'année ont été réalisées le mercredi 15 juillet 2009. Je suis allé monter le col du Tourmalet (2115m) puis le col d'Aspin (1490m) par Sainte Marie de Campan pour les 2 cols. Les profils de ces cols sont visibles dans les articles de la catégorie description de cols.
Ce jour là j'ai parcouru 120 kilomètres.
J'habite un village à une dizaine de kilomètres au Sud Est de Tarbes dans les Hautes Pyrénées. La route jusqu'à Bagnères de Bigorre est en très léger faux plat montant avec deux petites bosses juste avant l'entrée dans Bagnères. Ensuite il faut continuer en prenant la direction de Campan. Sur cette portion la route est toujours en léger faux plat montant mais c'est à partir de Campan que la route s'élève encore plus pour arriver à Sainte Marie de Campan. C'est à cet endroit que commencent les cols : le Tourmalet vers la droite, le col d'Aspin tout droit.
Le col du Tourmalet par Sainte Marie de Campan est long de 17 kilomètres. Les 4/5 premiers kilomètres sont très roulant, les pourcentages moyens des kilomètres n'excèdent pas 6% pour le plus raide. En revanche à partir du hameau de Gripp la route s'élève brusquement pour ne pas descendre en dessous de 8% sur les 12 kilomètres restants. A 6 kilomètres du sommet (2 kilomètres avant La Mongie) au moment où se profilent les paravalanches la route s'élève encore un peu pour passer à 9% de moyenne. La traversée de La Mongie (à 4 kilomètres du sommet) se fait dans des pentes très raides qui ne faibliront pas jusqu'au sommet (de l'ordre de 9/10% avec des passages plus raides). Au sommet l'été il y a du monde mais il y a un bar où l'on peut se reposer. La vue de là haut est plutôt jolie surtout côté Luz Saint Sauveur.



La statue du cycliste rend hommage à Octave Lapize qui a été le premier coureur du Tour de France à passer le Tourmalet en tête en 1910.
Ensuite, n'étant pas fatigué je suis redescendu sur Sainte Marie de Campan, et là j'ai décidé d'aller monter le col d'Aspin. De ce côté, l'ascension est longue de 12,5 kilomètres. Le début jusqu'à la station de Payolle est plutôt roulant avec des pentes qui n'excèdent pas 6% pour le kilomètre le plus raide. La traversée de Payolle est même plate pendant près d'un kilomètre. Ensuite à partir de là il reste 5 kilomètres d'ascension où la route sera beaucoup plus raide car la pente moyenne des 5 derniers kilomètres est de l'ordre de 7,5%. C'est surtout le kilomètre à la sortie de Payolle qui est raide. Toute la fin de l'ascension se fait à l'abri du Soleil sous une forêt. Au sommet, la vue sur le Pic du Midi est imprenable. Il faut faire tout de même attention à la circulation qui est dense en plein été en plus des troupeaux d'animaux en liberté se trouvant au sommet.
Je publierai des profils détaillés des cols dans les prochains articles.
Voici le profil du parcours : profil 15 juillet 2009

Au final ce fut une bien belle journée.

C'est à partir de ce jour  que je me suis rendu compte que j'étais capable d'enchaîner plusieurs ascensions de grands cols dans la journée et que j'ai décidé de monter les plus grands cols des Hautes Pyrénées et les grandes stations de sport d'hivers tels que l'Aubisque, le Soulor, Peyresourde, Hautacam, Luz Ardiden...

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 15:58
J'ai réalisé la majorité de mes ascensions avec un vélo tout chemin (VTC) Meteor de 2002. Ce vélo a maintenant quelques dizaines de milliers de kilomètres au compteur et pèse une quinzaine de kilos. J'ai 3 plateaux à l'avant et 5 pingons à l'arrière (28 dents pour le plus grand).
J'ai commencé à monter les cols pour le plaisir en 2008 mais j'en ai surtout monté en 2009. Jusqu'aujourd'hui durant l'année 2009 j'ai réalisé 21 ascensions pour 16 cols différents, j'ai parcouru 1340 kilomètres en montagne en 12 sorties.

L'équipement que je prends pour réaliser ces ascensions :
-dans la sacoche de guidons : biscuits, fruits secs, appareil photo, papier et crayon (pour noter mes temps de parcours)
-dans le sac à dos que je mets sur le porte bagages : biscuits, bouteille d'eau de 50cl, pompe à vélo, rustines, sandwichs, carte routière et atlas de profils des cols, sweat et K-way.

En plus de ça j'ai installé 2 portes bidon sur mon vélo. J'ai un bidon de 75cl et l'autre de 50cl. Je mets toujours un casque à vélo et j'ai des mitaines.

Voici le récapitulatif de mes ascensions de l'année 2009 :

- 15 juillet 2009 : col du Tourmalet et col d'Aspin
- 19 juillet 2009 : col du Soulor et col d'Aubisque
- 23 juillet 2009 : col d'Aspin et Pla d'Adet
- 28 juillet 2009 : col d'Aspin, col de Beyrède et col des Palomières
- 12 août 2009 : col d'Aspin et Hourquette d'Ancizan
- 19 août 2009 : col du Couret et col des Palomières
- 27 août 2009 : col de Tramassel (Hautacam)
- 11 octobre 2009 : col de Peyresourde
- 17 octobre 2009 : col de La Pierre Saint Martin
- 26 octobre 2009 : Luz Ardiden et col du Tourmalet
- 30 octobre 2009 : col de Couraduque et col de Spandelles
- 19 novembre 2009 : col de Marie Blanque

Au total cela fait 1280 kilomètres parcourus en 12 sorties, dont 290 kilomètres d'ascensions officielles.

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 14:28

Bonjour,

Ce blog a pour but de faire partager ma passion pour le vélo et plus encore le vélo en montagne. J'ai la chance d'habiter dans le département des Hautes Pyrénées (65) au pied des cols que je prends grand plaisir à monter. J'ai 20 ans et je suis étudiant à Pau en 3e année de biologie.

Lors de mes ascensions, je ne recherche pas la performance pure à tout prix. je n'ai pas le matériel pour cela de toute façon. En effet, j'ai monté tous les cols avec mon vieux VTC de 2002. C'est pourquoi je ne parlerai pas beaucoup de vitesse de montée, de braquet utilisé et de temps de montée, mais je veux bien les mentionner dans un article à part afin de donner une indication à ceux qui le souhaite (mais il faut que je retrouve mes papiers où j'ai noté les temps). Lors de mes ballades en vélo dans les Pyrénées je cherche à voir de beaux paysages, à me faire plaisir dans les montées, à enchaîner les cols, à essayer de me dépasser un peu plus à chaque fois, et à franchir les routes qui ont fait la légende du Tour de France.

Les articles principaux du blog sont axés sur le récit de mes sorties en montagne et sur les profils et les informations des différents cols que j'ai montés. Ces articles sont pour la plupart illustrés avec des photos que j'ai prises moi-même lors de mes diverses excursions. Les profils des cols je les ai tracés moi-même à partir des informations données dans des livres et sur les panneaux se trouvant le long des ascensions. Je précise que c'est moi qui aie pris l'intégralité des photos publiées sur le blog.

Ne pouvant pas monter en permanence des cols tout au long de l'année en raison des conditions météo et de mon emploi du temps, je publie d'autres articles.

Certains articles mentionnent l'ouverture progressive des cols au fur et à mesure que se finit l'hiver et la saison de ski. J'ai d'ailleurs publié une page qui est tenue à jour sur les différents cols ouverts. Cela permet d'avoir rapidement l'information à la sortie de l'hiver.

D'autres articles traitent des différentes questions que peut se poser légitimement un cycliste qui veut découvrir les joies du vélo en montagne.

Une autre catégorie d'articles comporte différentes légendes et anecdotes qui ont fait la légende des cols. La plupart de ces histoires sont des anecdotes du Tour de France. Je mets également quelques articles mentionnant les quelques courses professionnelles se déroulant dans les Pyrénées. Cependant le blog n'ayant pas pour but de parler du cyclisme professionnel, je vais éviter de faire trop d'articles à ce sujet.

Pour ceux qui habitent loin des Pyrénées et qui souhaitent venir ponctuellement dans le coin pour faire des ballades et des ascensions en vélo, j'ai commencé à publier des articles sur les différents villages et villes des Pyrénées et des cols qui se trouvent à proximité afin de vous permettre de préparer au mieux votre excursion dans le département. Je prévois également de publier des articles proposant différents itinéraires de ballades possibles à faire pour se faire plaisir en montant des cols, voir de beaux paysages et découvrir le patrimoine pyrénéen. Ces articles là ne sont pas encore tous publiés mais je vais m'y employer.

J'ai publié également quelques articles à propos de la préparation des sorties et du matériel.

Enfin, régulièrement je publie des articles sur la météo lorsque les conditions ne sont pas favorables.

Quelques albums photos compilent les différentes photos que j'ai publiées sur le blog.

J'ajouterai également que j'ai décidé de publier un article par jour afin de garder une activité régulière sur le blog. En effet, je n'ai pas tout les jours l'occasion de passer du temps pour poster plus d'articles.

N'hésitez pas à laisser des commentaires ou à me contacter si vous souhaitez avoir de plus amples informations. Cher internaute, merci d'être passé sur mon blog et bon surf.

 

Idris

 


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Mon Blog

  • : Ascensions de grands cols en vélo - cyclotourisme en montagne
  • : Dans ce blog je décris mes ascensions de grands cols en vélo, je mets les profils des cols et je fais part de ma passion du vélo en montagne et de mon expérience.
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  • Idris Raossanaly
  • Je suis un passionné de vélo et plus encore de vélo en montagne. J'adore monter des cols, voir de beaux paysages et prendre de belles photos...c'est ma drogue à moi!
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Compteur kilométrique 2015

 

Au 20 janvier 2015
Kilométrage total   260 km
Vélo urbain   20 km
Vélo en montagne

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Sorties plates   31 km
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Mois en cours   260 km

 

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Divers liens

Si vous aimez la littérature et l'écriture, je vous encourage à visiter régulièrement ce site, très bien fait par une personne très sympathique (passionnée de vélo aussi), qui rédige régulièrement des nouvelles :

 

http://richardpatrosso.typepad.com/dndr/